La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie

Résumé du film : 1956 - France. Un prêtre est assassiné. Un mal se répand. La suite du grand succès mondial suit Sœur Irène alors qu'elle est à nouveau confrontée à Valak, la nonne démoniaque.

Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Cinq ans après le premier volet de « La nonne », voici revenir la suite des aventures de sœur Irene et de Maurice, deux protagonistes rencontrés à Sainte-Carta en Roumanie. Si les acteurs n’ont pas changé (on retrouve Taissa Farmiga, la sœur de Vera et l’acteur belge Jonas Bloquet), l’intrigue est délocalisée dans le Sud de la France, dans un pensionnat pour jeunes filles où travaille désormais Maurice. 

Après une petite installation maléfique ponctuée d’effets spéciaux outranciers, nous voilà repartis dans une enquête religieuse corsée qui a pour but de débusquer le mal et le renvoyer dans ses contrées infernales.

​Dans la même lignée que son prédécesseur, ce second volet de « La Nonne » use (et abuse) de jumpscares, joue sur les ambiances un peu glauques, le jeu d’ombre et des perspectives hallucinatoires parfois réussies, parfois exagérées. Les décors et l’époque sont toujours parfaitement reconstitués et l’artisanat de ces postes mériteraient qu’on les reconnaisse à leur juste valeur. Là où le bât blesse, c’est du côté de l’intrigue plutôt bien amenée dans son début mais précipité dans sa suite, dans ses effets spéciaux trop numériques et ses facilités scénaristiques un peu paresseuses. Le casting ne démérite pas mais on parvient difficilement à se passionner pour ce spin off d’une saga qu’on a plutôt appréciée dans son ensemble.

Gravitant autour de l’univers riche de « The conjuring », « La nonne : la malédiction de Sainte-Lucie » a un lien ténu avec la saga initiale et se perd dans des propositions dispensables et constitue un film d’horreur trop grand public que pour attirer nos faveurs. Vite vu, vite oublié, ce deuxième opus est à ranger dans les curiosités aux intentions louables mais qui nous ont vite fait déchanter.
 
► Le son, l’image et les bonus
 
Vu dans sa version blu-ray, le support du film est, dans son ensemble, de qualité. Si certains « noirs » ne sont pas aussi denses qu’espérés, sa piste audio et son image sont appréciables à plus d’un titre. En ce qui concerne les bonus, ils sont peu nombreux ici et ne constituent qu’une dizaine de minutes de making of minimal. 

Dommage car il aurait été intéressant d’en savoir plus la genèse et l’univers et cette petite mise en bouche nous laisse plutôt sur notre faim.
 
​Genre : Horreur/épouvante
Durée du film :  1h 50min
Durée des bonus : 12 minutes