Note du film : 6,5/10 (par Véronique) Résumé du film : Avant d'être Wonder Woman, elle s'appelait Diana, princesse des Amazones, entraînée pour être une guerrière impossible à conquérir. Elle est élevée sur une île isolée et paradisiaque, mais lorsqu'un pilote américain s'écrase sur leur rivage et annonce qu'un conflit à grande échelle fait rage dans le monde, Diana quitte son foyer, convaincue qu'elle doit arrêter cette menace. Combattant aux côtés de cet homme et des siens pour mettre fin à cette guerre et à toutes les guerres, Diana découvre ses vrais pouvoirs... Et son véritable destin. Avis : Précédée d’une très belle réputation outre-Atlantique, elle a débarqué dans nos salles depuis quelques jours en « avant-premières » (mais en sont-ce vraiment vu le nombre de séances prévues avant sa sortie officielle du… 21 juin ?!). Avec son regard sombre et sa tenue jupette volante, elle est bien moins commode qu’elle n’y parait. Qui est-elle ? Wonder Woman pardi! On savait depuis l’indigeste « Batman V Superman » que Gal Gadot prêterait ses traits à miss DC Comics. La petite mallette Wayne Entreprise des premières minutes du film est d’ailleurs là pour nous rappeler que « Wonder Woman » n’est que le début d’une longue collaboration avec Bruce/Bat, mise en place dans le film de Zack Snyder. Le choix de Gal Gadot semblait donc judicieux et à la sortie de ces deux heures vingt d’action, force est de constater que l’actrice israélienne était taillée pour ce costume. Vue dans la saga « Fast and Furious » (où elle incarnait Gisele Harabo), la trentenaire a retroussé ses manches et a donné de sa personne pour faire vivre l’héroïne créée par William Moulton Marston dans les années 1940. En effet, l’actrice israëlienne a suivi un entraînement intensif pour maîtriser toutes les compétences de son personnage : équitation, arts martiaux, escrime, tir à l’arc, son programme donnerait presque le tournis. Si la belle brune n’a jamais vraiment pris la poussière (merci à Lynda Carter de l’avoir fait vivre durant plus de trois ans sur les petits écrans), Gal Gadot lui donne du punch et un charisme véritablement appréciables. Wonder Woman est certes le personnage central du film et celle qui crève incontestablement l’écran (avec ou sans lunette 3D par ailleurs) mais elle n’est pas la seule à évoluer dans cette histoire nostalgique. Diana Prince ne serait pas devenue celle qu’elle est aujourd’hui, si elle n’avait pas été éduquée à la spartiate par Antiope (Robin Wright) et élevée dans la légende des dieux par sa mère Hippolyte (Connie Nielsen). Alors, quand la princesse des Amazones, dont la mission est de protéger les humains de la violence, voit débarquer le « soldat » Steve Trevor (Chris Pine) sur son île et qu’il l’informe qu’une guerre mondiale fait rage, elle n’a qu’une seule obsession : sauver le monde. “Si personne ne peut défendre le monde, alors je le ferai! » Tout est dit, non ? On vous épargne la présentation des grands méchants de l’histoire, de l’intrigue générale et de différents méandres scénaristiques pour livrer notre impression plus générale. Bien mieux que « Batman V Superman » (mais est-ce si difficile de nous le faire oublier ?) et un cran au dessus du décevant « Suicide Squad », « Wonder Woman » reste néanmoins un film (très) bavard. Les deux heures vingt du film se font réellement sentir et nous ne pouvons nous empêcher de jeter un œil à notre montre entre deux petites scènes d’action, bien trop rares à notre goût. Car oui, si vous vous attendiez à un bon film d’action qui dépote, il faudra prendre votre mal en patience et attendre le dernier quart du film pour prendre votre pied. Quelques mises en bouche nous permettrons de découvrir l’étendue du potentiel de la miss mais ce n’est rien comparé à ce que l’on pouvait attendre du film. Côté scénario, il faut faire abstraction de la rationalité et se rappeler que nous sommes dans un film adapté d’une bande dessinée pour entrer totalement dans l’histoire de Diana. Belle genèse de l’héroïne, « Wonder Woman » n’est finalement là que pour planter le (très joli) décor de ses futures aventures. Et qui d’autre qu’une réalisatrice pour mettre en scène les péripéties de cette belle amazone ? Après un désaccord concernant la suite de Thor qu’elle devait mettre en scène, voilà que Patricia (Patty) Jenkins (qui avait réalisé le remarquable « Monster ») prend les choses en main pour redresser un peu la barre d’une licence en perdition depuis quelques années. Pari réussi donc ? En partie oui… Côté positif, on retiendra le très bon casting (des rôles principaux aux plus secondaires) et la très belle photographie de Matthew Jensen, magnifiée par des jeux de lumière admirables. L'imagerie historique (de l'"Antiquité" et des années 1910), les références picturales (à Jacques Louis David ou Michel Ange) lors du récit de la création de Themiscyra et les décors sublimes valent sincèrement leur pesant d'or mais pour le reste? Pour ce qui est de nos regrets, on insistera à nouveau sur les scènes d’action trop timides ainsi que sur le scénario (écrit en partie par Zack Snyder) trop « installant » et très bavard (aux dialogues inconstants). Les petites touches d'humour, propres à cet univers, ne sont pas franchement drôles et feront plus d'un flop. Idem pour les réflexions de Diana lors de ses découvertes du monde "réel". Pour casser le mythe, il n'y a pas pire. Heureusement pour elle, les petites scènes de baston redorera le blason de l'héroïne à quelques reprises ... Enfin, côté musique, rien de bien percutant non plus. Ruper Gregson- Williams ne fait pas ressortir de thème mémorable et c’est bien dommage. Que retenir de cette vision de « Wonder Woman » au final? Que le film de Patty Jenkins constitue un bon prequel à une suite de films plus punchy mais qu’après l’avoir vu une fois (et à moins d’être un vrai mordu de l’univers DC Comics), nous passerons bien vite à autre chose et espérons toujours voir une adaptation prenante débarquer sur nos écrans. Sceptique quant à l’engouement que le film a connu chez nos voisins ou aux USA, on se dit que c’est peut-être parce que nous sommes finalement, assez hermétique aux derniers adaptations comics... Oh, encore une petite chose… le générique final à beau être bien joli dans un premier temps, pas de scène post-générique en vue, autant épargner quelques minutes d’attente pour… rien. Date de sortie en France : 7 juin 2017 Date de sortie en Belgique : 21 juin 2017 Durée du film : 2h21 Genre : Aventure/action
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