Note du film : 6,5/10 (par Véronique) Résumé du film : Après vingt-sept ans de services à l’armée, David est démobilisé. Il retourne chez lui et retrouve sa famille après de longues et récurrentes séparations, et tente de s’ajuster à sa nouvelle vie de civil. Il est persuadé que, comme ses amis partis plus tôt que lui de l’armée, lui aussi va faire carrière dans le privé. C’est sans compter sur le « nouvel Israël », rythmé par une compétitivité hors norme et une fascination pour l’argent et la réussite sociale. David passe ses journées seul, à regarder la télévision. Lorsqu’un ami lui propose un job de VRP pour des compléments alimentaires, David y voit une opportunité pour pénétrer le business et s’y faire un nom. Mais David et sa famille vont vite être pris au piège des forces obscures qui règnent sur la vie israélienne… Avis : Peu habitués au cinéma israélien, nous nous sommes plongés dans « Au-delà des montagnes et des collines » sans appréhension et ravi de retrouver l’univers d’Eran Kolirin, que nous avions découvert grâce à son film « La visite de la fanfare ». « Au-delà des montagnes et des collines » croise les histoires individuelles de quatre membres d’une même famille. David (Alon Pdut), le père, vient de perdre son travail de militaire et devient vendeur/démonstrateur. Rina (Shiree Nadav-Naor), la mère, est une enseignante au lycée. Séduite par un de ses élèves, elle dépasse les limites déontologiques de son métier et risquent de provoquer des conséquences désastreuses. Omri (Noam Imber), le fils, n’accepte pas l’idée que sa mère puisse « aimer » un jeune de son âge, au point de commettre l’irréparable. Enfin, Ifat (Mili Eshet) la fille, se lie d’amitié avec un jeune homme dont elle ne sait rien. Cette rencontre l’amènera à fréquenter un milieu particulier et des gens à la réputation douteuse. Quatre personnages, chacun avec ses lourds secrets qu’il pense dissimuler aux autres. Ces destins croisés bouleverseront la vie des uns et des autres sans qu’ils n’en aient forcément conscience. Secrets, non-dits, actes condamnables sont autant de poids qui viennent alourdir en quelques jours, cette vie de famille ordinaire. Cette succession de drames qui, sans le savoir, provoque une chute digne d’un effondrement de dominos, transformera à jamais les valeurs familiales. La réalisation classique d’Eran Kolirin, maîtrisée mais conventionnelle, permet aux acteurs israéliens de trouver leur place et d’offrir un jeu efficace (mention spéciale à Mili Eshet , qui figure d’ailleurs sur l’affiche). Le réalisateur prend le temps, marque des pauses et se calque sur un quotidien véritable… « Au-delà des montagnes et des collines » est une belle manière de présenter les différentes cultures d’un même pays, d’en montrer les quartiers et les modes de vie radicalement opposés. L’incursion dans cette famille n’est pas anodine. Si on ne comprend pas très bien dès le départ vers où cela va nous mener, on les suit, curieux, jusqu’à un final des plus surprenants. Discret, « Au-delà des montagnes et des collines » est une belle entrée en matière dans ce cinéma qui nous est étranger. Si ses codes sont un peu différents de ce qu’on a l’habitude de voir, il n’empêche que le moment ciné n’est pas désagréable. La question est : « qui poussera la porte des salles pour le découvrir » ? Parviendra-t-il à titiller la curiosité des cinéphiles ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite ! Date de sortie en Belgique : 10 mai 2017 Durée du film : 1h40 Genre : Drame Titre original : Me'Ever Laharim Vehagvaot (Beyond the moutains and hills)
1 Commentaire
Jan Van den Bruel
5/23/2017 08:51:30 pm
wij willen deze film zien in Antwerpen, In welke zaal in Antwerpen wordt deze film vertoond aub? Dank voor spoedig antwoord via mijn e-mail [email protected]
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