Résumé du film : L'agence crypto-zoologique Monarch doit faire face à une vague de monstres titanesques, comme Godzilla, Mothra, Rodan et surtout le redoutable roi Ghidorah à trois têtes. Un combat sans précédent entre ces créatures considérées jusque-là comme chimériques menace d'éclater. Alors qu'elles cherchent toutes à dominer la planète, l'avenir même de l'humanité est en jeu… Note du film : 4/10 (par Véronique) Avis : S’il vous reste un chèque ciné près à périmer, un peu de temps libre et de l’énergie pour affronter des combats titanesques en veux-tu en voilà, vous pouvez vous risquer à entrer dans votre salle ciné pour 2h15 de lavage de cerveau. Si au contraire, vous aviez une quelconque mini exigence vis-à-vis de ce « Godzilla II », vous serez peut-être comme nous, totalement harassés par ce long-métrage poussif de Michael Dougherty. Bad freaks show Déjà mis en scène de nombreuses fois (35 pour être précis dont 3 réalisations issues des studios hollywoodiens), Godzilla se retrouve cette fois face à un ennemi disproportionné : Ghidorah (surnommé le Monstre Alpha). Cet hydre-dragon à trois têtes crachant des éclairs ne détruit pas seulement tout sur son passage, il appelle à la surface de la planète tous les Titans, autres monstres démesurés jadis dieux de la Terre. Ainsi, Mothra, Rodan et compagnie se joignent à la fête qui ne sera (malheureusement) pas de courte durée. Cris assourdissants, destructions massives, effets spéciaux qui piquent aux yeux ne manqueront pas de dynamiser un scénario ultra plat aux dialogues foutraques. Teinté d’humour risible, « Godzilla 2 : roi des monstres » est la suite du Godzilla de Gareth Edwards et la transition annonçant la venue sur les écrans de « Godzilla vs Kong ». Formant le triptyque du MonsterVerse, ces différents opus se succèdent mais se ressemblent peu. Rattrapant la frustration de ne pas avoir pu se régaler de la présence de Godzilla dans la version de Gareth Edwards, Dougherty sort l’artillerie lourde et présente non pas un mais plusieurs monstres de taille impressionnante. D’ailleurs, à les voir se dresser sur la toile, on se dit qu’il sera bien difficile de faire face à tout ce joyeux bazar monstrueux mais qu’importe, l’armée américaine et une série d’éminents savants tenteront de dompter, apprivoiser et mater ces créatures venues des temps anciens (ou d’ailleurs…) Un casting hétéroclite Là aussi, l’amertume est de rigueur. Affichant de grands noms d’univers très différents, « Godzilla 2 : roi des monstres » présente un panel d’acteurs aussi divers et variés que son bestiaire titanesque. Vera Farmiga (de la saga « The conjuring »), Kyle Chandler, Sally Hawkins (qui a déjà fréquenté d’autres monstres), Bradley Whitford, Thomas Middletich (le « comique » de service) et Ken Watanabe (déjà présent dans le premier « Godzilla ») nombreuses sont les têtes connues ou les acteurs montants de leur génération Anthony Ramos et O'Shea Jackson Jr pour ne citer qu’eux. Dans les autres figures populaire, on retrouve Millie Bobby Brown (qui sera à l’affiche de « Godzilla vs Kong ») toujours branchée larmes de crocodiles et cris de rage et désespoir, une jeune comédienne qui, après l’engouement de la série « Stranger Things » fait une entrée peu convaincante dans le monde du cinéma. Prévisible, le rôle de chacun n’est pas assez travaillé et on s’attache finalement peu à ces héros du jour que l’on espère vite libérés du pétrin dans lequel ils se sont embourbés, tout comme nous, pauvres spectateurs. Rien ne va plus Réalisé par Michael Dougherty, scénariste de « X-Men 2 », « Superman Returns » et… « X-Men : Apocalypse » (tout s’explique !) et réalisateur du film « Krampus », « Godzilla 2 : roi des monstres » dégouline d’effets spéciaux trop numérisés et donnerait presque la nausée à force de ballotter ses spectateurs dans tous les sens. Gros blockbuster peu intelligent, ce film de genre Kaiju-eiga (nom donné aux films de monstres japonais) en met plein la vue mais en oublie l’essentiel : garder un cap un tant soit peu crédible. Les raccourcis scénaristiques, les répliques grotesques et le revirement de situation de notre cher Godzilla, devenu l’allié des humains, ne finissent plus de se succéder, étirant à outrance une intrigue qui aurait gagné d’être raccourcie d’un gros tiers. Malgré quelques références bien senties aux différentes versions de Godzilla (de celle des années 1950 à celle d’il y a 4 ans), le film de Michael Dougherty et son monstre gentil de 120 mètres de haut ne parvient pas à nous concerner, pire, nous ferait fuir en jurant un peu tard, qu’on ne nous y prendrait plus. Usés par tant de folies furieuses, d’effets spéciaux et de bruits, nous sortant de la salle avec un goût amer et la sensation d’avoir perdu deux heures de notre temps. De mémoire, la dernière déconvenue du genre était « Batman V Superman » et nous n’en avons pas gardé un souvenir impérissable. Date de sortie en Belgique/France : 29 mai 2019 Durée du film : 2h12 Genre : Action/ Science-fiction Titre original : Godzilla: King of the Monsters
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