Note du film : 8/10 (par Véronique) Résumé du film : Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction. Avis : Précédé d’une belle promotion et de bandes annonces en tous genres, « La Belle et la Bête » de Bill Condon est indéniablement le rendez-vous Disney du printemps. Au centre de nombreuses avant-premières, le long-métrage intriguera bon nombre de spectateurs. Alors, faut-il pousser la porte de votre cinéma préféré ou fuir à grandes enjambées ? Pour notre part, nous vous recommandons vivement d’entrer dans la féerie Disney et de laisser votre âme d’enfant vibrer au-dedans. En effet, le film plaira à coup sûr aux trentenaires qui étaient petites filles lors de la diffusion du dessin animé en 1991 sur les grands écrans. Mais il séduira aussi les grands-parents qui les avaient emmenées à l’époque dans les salles ciné. Et puis, nous l’avons constaté, il fera briller les yeux des petites filles qui (re)découvriront la magie de ce conte romantique. Néanmoins, soyons francs, le film déplaira très certainement à tous ceux qui n’adhèrent pas au principe de remasterisation des dessins animés de notre enfance. Car oui, on le savait, le film de Bill Condon est un très joli copier-coller de la version animée de 91. Sublimé par les techniques modernes des Studios, le scénario (de Stephen Chbosky) prend quelques libertés mais reste généralement fidèle à ce que l’on connaissait déjà. Même les chants sont repris et réinterprétés par le nouveau casting. Dès les premières notes de musique, notre mémoire d’enfant refait surface et les souvenirs des paroles nous font fredonner tout bas ces morceaux que l’on connaît par cœur. Certes, certaines d’entre-elles ont légèrement changé mais quel bonheur de réentendre ce qui a marqué nos oreilles de petite fille. Le plaisir de partager cet instant musical avec Emma Watson (ou Léopoldine Serre selon la version choisie) et cie est incommensurable. Par contre, le long-métrage va encore plus loin dans le principe de comédie musicale et ajoute des titres inédits dont on se serait franchement passé. On a beau avoir apprécié l’expérience, on émet quelques petites réserves sur ces courts ajouts musicaux dispensables. L’autre petit bémol est le choix d’Emma Watson pour incarner Belle. Son jeu, plus que correct et son implication ne sont pas à remettre en cause, loin de là. Le souci est que, pour nous, elle ne parvient pas à nous faire oublier qu’elle est Emma Watson et non pas Belle. Mis à part dans les films « Régression » ou « Colonia », elle se fond difficilement dans les costumes de ses personnages, au risque de leur faire perdre un peu de crédibilité. Ses émotions restent quasiment impassibles et ne font donc pas vibrer la corde des nôtres… Cependant, on comprend qu’elle ait refusé le rôle féminin phare de « La La Land » pour celui-ci où chant et danse sont également au rendez-vous : qui ne rêverait pas de revêtir la sublime robe de bal et danser au bras de la bête (le très bon Dan Stevens). Et ils ne sont pas les seuls acteurs connus du casting, loin de là ! On retrouve, entres autres, des comédiens d’envergure tels que Kevin Kline (le touchant Maurice), Luke Evans (le formidable Gaston) ou encore Josh Gad (Le fou). Et pour incarner nos objets animés préférés, l’équipe a eu l’excellente idée de faire appel à Ewan McGregor (Lumière), Emma Thompson (Mrs Samovar), Gugu Mbatha-Raw (Plumette), Stanley Tucci (le piano Cadenza) et… sir Ian Mc Kellen (Big Ben). Aux commandes de ce divertissement familial : Bill Condon, le réalisateur du dernier chapitre de la saga « Twilight », le joli « Mr Holmes » ou encore « Le cinquième pouvoir ». Autant dire que le metteur en scène varie les genres mais parvient très souvent à faire mouche auprès de ses spectateurs. Ici encore, il relève le défi d’adapter le célèbre conte en prise de vue réelle. Notamment grâce à des décors hallucinants de beauté, des costumes incroyablement colorés, des effets spéciaux bluffants (abstraction faite du torse poil de la Bête…). La magie opère en tous points et tout est mis en œuvre pour que le divertissement soit total ! De la première séquence, qui nous conte la malédiction du château (illustrée autrement que par les vitraux du dessin animé), au générique final très théâtral (kitsch ? Non, sympathique !), on prend un plaisir fou à (re)voyager dans cet univers enchanteur, pour peu qu’on se laisse porter par la magie et par l’enfance qui sommeille en chacun de nous… Vous l’aurez compris, nous avons été conquis par la version 2017 de « La belle et la bête » car on y retrouve tout ce qui transparaissait dans les diverses bandes annonces. Alors oui, on peut se demander s’il était judicieux d’offrir une nouvelle version? Ou si celle de Christophe Gans (avec Léa Seydoux et Vincent Cassel) ne suffisait pas à elle-même? Mais il n’y a pas de mal à se faire du bien et à faire ressurgir nos émotions, non ? Date de sortie en Belgique : 22 mars 2017 Durée du film : 2h09 Genre : Romance musicale Titre original: "Beauty and the Beast"
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