Résumé du film : Cindy et Mike voyagent à travers la campagne avec leur fille rebelle. Ils décident de passer la nuit dans un camping isolé afin de passer ensemble les derniers jours de leurs vacances. Alors que la famille se prépare à prendre une nuit de repos bien méritée, on frappe à la porte. "Est-ce que Tamara est là?". Ainsi débute un jeu du chat et de la souris mortel avec trois psychopathes masqués. Note du film: 6/10 (par Véronique) Avis : Johannes Robert, qui avait signé le décevant « The door » et l’inquiétant « 47 meters down » nous revient avec « The strangers 2 : prey at night », la suite de « The Strangers », sorti il y a dix ans et initié par Bryan Bertino. Avec ce nouveau slasher (entendez par là un film d’horreur où un psychopathe masqué s’en prend à une série de victimes), les spectateurs amateurs de frissons trouveront leur lot de suspense, de stress et de scènes inquiétantes. S’il ne révolutionne pas le genre et s’appuie sur un scénario banal, il faut reconnaître que certains effets de surprise ne manqueront pas de serrer quelques mâchoires et de torturer quelques accoudoirs. Ames sensibles et public impressionnable s’abstenir. « The strangers » deuxième du nom, nous présente cette fois l’histoire d’une famille faisant étape dans un camping des plus désert. Nuit noire, brume rafraîchissante et bungalows déserts forment le trio idéal pour installer un décor inquiétant où trois psychopathes évoluent masqués et armés dans le but de décimer qui viendrait à leur rencontre. Malheureusement pour eux, les quatre membres d’une famille ordinaire croiseront leur route et subiront la folie et la soif de sang (totalement injustifiée) de ces trois tortionnaires. Qui dit torture dit scènes de violence, jeu du chat et de la souris, poursuites au ralenti, téléphones aux lignes coupées, manque d’électricité, portables endommagés et gros méchants aux grandes enjambées. Partout et surtout où on ne les attend pas, les trois tarés poursuivront inlassablement leurs petites victimes, laissant les spectateurs à bout de souffle et jamais véritablement tranquilles. Equilibré et justement minuté, le film ne fait pas dans la longueur et va quasiment à l’essentiel : un bon point pour un long-métrage du genre « horreur » où il est souvent tentant de rallonger à l’accès l’intrigue initiale, au risque de perdre notre intérêt. Cependant, si l’heure vingt passe presque comme une flèche, nous ne manquerons pas de trouver ridicules certaines scènes très appuyées où le faux suspense est mis en scène de façon presque caricaturée. Il n’empêche, le jeu juste des quatre acteurs principaux (Christina Hendricks – Joan dans la série « Mad Men » - Martin Henderson - Dr Nathan Riggs dans « Grey’s Anatomy », Lewis Pullman et Bailee Madison) ne vient pas entacher le déroulement de l’intrigue par un sur jeu souvent risible quand il n’est absolument pas maîtrisé. Parmi les trouvailles de Johannes Robert, il y a le choix d’une bande originale très eighties où chaque meurtre est accompagné d’une chanson populaire dédramatisant quelque peu les images choc présentées sur grand écran. Une chose est certaine, nous n’entendrons plus « Cambodia » ou « Total eclipse of the heart » de la même façon. Autre aspect positif, dans la réalisation cette fois, c’est le choix opéré par l’équipe du film lors de scènes post-traumatiques où les repères des personnages affectent également le spectateur. Immersive, la mise en scène générale du film est plutôt soignée et convient au genre présenté. Sous ses petits airs de « The Purge » ou de « Funny Games », « The strangers 2 : Prey at night » rempli largement le cahier des charges et offre à qui le souhaite un thriller psychologique horrifique classique mais efficace. Convenu mais stressant à de nombreux moments, le dernier long-métrage de Johannes Robert est plutôt une bonne pioche et plaira très certainement aux fans du genre désireux de se faire peur. Avis aux amateurs ! Date de sortie en Belgique : 7 mars 2018 Date de sortie en France : 18 avril 2018 Durée du film : 1h25 Genre : Horreur
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