Résumé du film : Laurie Strode est de retour pour un affrontement final avec Michael Myers, le personnage masqué qui la hante depuis qu’elle a échappé de justesse à sa folie meurtrière le soir d’Halloween 40 ans plus tôt. Note du film : 7/10 (par Véronique) Avis : A une semaine de la date fatidique du 31 octobre, Michael Myers fait son grand retour dans nos salles obscures et il n’est pas le seul à reprendre du service. Pour la cinquième fois depuis le début de la saga, Jamie Lee Curtis fait elle aussi un come-back appréciable pour affronter celui qu’elle n’a jamais pu oublier. Amateurs de slasher movie, « Halloween » risquerait bien de vous plaire et vous faire revivre vos cauchemars d’antan, vous voilà prévenus... Joyeux Halloween Michael 40 ans jour pour jour après les drames qui se sont joués dans « La nuit des Masques » de John Carpenter, Michael Myers, sombre croquemitaine, revient tailler en pièces une série de victimes sous les yeux ébahis d’une police impuissante. Heureusement, Laurie ne l’a pas oublié et, alors que le tueur démasqué passait ses beaux jours dans un centre de détention de la région, cette dernière s’est surentraînée pour affronter le diable en personne et mettre un point final à son histoire dramatique. Mais pour cela, il aurait fallu qu'il sorte de l'ombre des murs de sa prison et son souhait vient justement d'être exaucé... Dans sa version « Halloween 2018 », David Gordon Green (a qui l’on doit les film le drame « Stronger » mais aussi « Joe », « Our Brand is crisis » ou encore « L’autre rive ») établit une connexion directe entre le premier Halloween de John Carpenter et sa propre vision du destin de Michael et Laurie. Faisant fi des nombreuses suites, des divers remakes et autres reboots qui ont ponctué ces dernières décennies, David Gordon Green nous prouve qu'en la matière, il sait y faire ! De plus, avec cette remise à zéro des compteurs, le spectateur peut totalement oublier les théories farfelues et les aventures multiples de ses héros (parmi lesquelles la mort de Laurie dans « Halloween : Resurrection ») et reprendre le fil de l’histoire là où on l’avait laissé 40 ans plus tôt. En toute connaissance de cause, on comprend mieux pourquoi notre fan de couteaux à longue lame, une fois sorti de sa prison, prend un malin plaisir à tuer sans relâche qui entrave son passage. Ça craque, ça gicle dans tous les sens, raisons pour lesquelles le public de moins de 16 ans n’est pas conviée à la petite sauterie de ce bon vieux Michael. Par contre, les amateurs de slash movie y trouveront leur compte et verront baisser leur frustration d’avoir attendu si longtemps pour retrouver un film du genre de qualité. Et citrouille sur le (très bon) scénario, D.G.G, en plus de nous offrir une suite franchement honorable, nous la fait vivre un soir d’Halloween, dans une petite bourgade nommée … Haddonfield !Que demander de plus? C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs films Pour qui connaît un tant soit peu le concept des « Halloween », on sait qu’il ne vaut mieux pas s’attacher aux personnages croisés au fil de ses histoires. Ici, le taux d’hémoglobine mesuré à l’issue du film confirme qu’aucun personnage secondaire n’a d’espérance de vie assez grande que pour se retrouver vivant avant le générique de fin. Mais fort heureusement, on peut compter sur le famille Strode pour garder le cap et donner du fil à retordre à notre Michael Myers. Totalement impassible, muet, plus fort que jamais, le boogeyman de 1978 n’a pas changé. Il a certes pris quelques rides et a maintenant les cheveux blancs, rien ne laisse présupposer que notre papy bientôt à nouveau masqué s’est un peu rouillé, que du contraire. our lui donner son imposante stature, David Gordon Green a eu l’ingénieuse idée de demander à Nick Castle himself de donner de précieux conseils à James Jude Courtney venu prendre la relève et cela fonctionne ! Sa posture, sa démarche, la violence dont Michael Myers fait preuve nous font revivre nos pires cauchemars. Face à lui, trois femmes de sang froid : Laurie, Karen (Judy Greer) et Allysson (Andi Matichak), trois générations de filles Strode à qui il n’est pas bon de trop se frotter. Alors que la grand-mère est obsédée par le retour de Myers, que la fille s’en détache pour préserver sa propre fille depuis de nombreuses années, les trois jeunes femmes vont devoir vivre une nuit d’Halloween pas comme les autres et retrousser leurs manches pour mettre fin à cette série de meurtres insupportables. Mais ce qu’on apprécie par-dessus tout dans cet « Halloween » nouvelle édition, c’est la qualité de sa réalisation, son atmosphère prenante, son esthétisme à la fois moderne et nostalgique d’une époque où la saga a débutée, et sa musique, qui sublime les notes ultra populaires de ce générique qui nous a toujours hanté. Si rien n’a vraiment changé, c’est pour notre plus grand plaisir que nous retrouvons Michael et Laurie dans un combat qui s’annonçait corsé dès ses premières minutes. Dès lors, peut-on annoncer un retour gagnant pour autant? Bien évidemment ! Et on ne peut que remercier David Gordon Green d’avoir réussi son pari de nous faire oublier tout ce qui s’est passé entre le 31 octobre 1978 et celui de 2018, de reprendre les choses là où John Carpenter les avait laissée et de les sublimer dans un hommage audacieux et franchement assumé. Le génie du thriller/horreur aurait-il trouvé un digne successeur ? Probablement oui mais on nous souffle que son apprenti a été à bonne école et qu’il a reçu l’adoubement de son maître en la matière. Ceci expliquerait donc cela… Date de sortie en Belgique/France : 24 octobre 2018 Durée du film : 1h44 Genre : Thriller
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|