En effet, Georgia et David, qui se sont jamais entendus après leur courte histoire commune de 5 ans , décident de voler au secours de leur fille tombée sous le charme d’un algoculteur quelques jours plus tôt. Bien décidés à tout mettre en œuvre pour annuler le mariage de leur chère Lily ( excellente Kaitlyn Dever), l’ancien couple va brasser ses propres contrariétés et souvenirs d’une vie passée, s’ouvrir à une culture méconnue et affirmer leur désir de ne pas voir se reproduire leurs propres déconvenues… Mais la beauté de la région, l’amour des tourtereaux et les qui pro quos qui s’enchaîneront ne seront-ils pas plus forts que leur « Cheval de Troie » maladroit ? C’est cela que « Ticket to paradise » nous racontera. Au-delà de l’humour positif qui se dégage du film, c’est le plaisir inouï de retrouver notre tandem de choix qui remporte tous les suffrages. Le sourire lumineux de Julia Roberts, les attitudes drôlissimes de George Clooney et la complicité qui émanent de ces mastodontes du cinéma font de « Ticket to paradise » un instant de cinéma requinquant et plaisant. Léger et acidulé, ce petit bonbon surfant sur la vague des romcom des années 90-2000 se déguste les pieds en éventail et le sourire aux lèvres. A voir ! ► Les bonus Au nombre de quatre, les petits bonus qui accompagnent la version Blu-Ray du film permettent de prolonger la vision du fil, d’en découvrir les coulisses mais surtout la bonne ambiance sur le tournage. La complicité évidente qui unit George et Julia, le bonheur de les voir évoluer devant les caméras (« Le retour de l’éblouissant duo » 4’37), la reconstitution fidèle des rites du mariage de Lily et Gede (« Destination mariage » 3’38), le tournage dans le Queensland (et les décors recréés pour faire croire à une histoire se déroulant sous d’autres latitudes, plus indonésiennes (« Production au paradis » 3’45) et l’amitié sincère entre Kaitlyn Dever et Billie Lourd (« Garder son sérieux » 2’35) sont autant de petits add on exotiques que l’on savoure après le bêtisier venu se greffer au générique final.
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Note du film : ** (par Véronique) Avis : On ne l’avait plus vue sur nos grands écrans depuis « Hustlers », un film dynamique dans lequel Jennifer Lopez tirait les ficelles d’une arnaque de grande ampleur. Trois ans plus tard, nous la retrouvons dans le rôle de Kat Valdez, une pop star internationale pas si éloignée de son personnage médiatique qu’est JLo. Levant le voile de la célébrité et montrant les travers, les contraintes et la « réalité » de ce métier souvent adulé mais aussi incompris, « Marry Me » de Kat Coiro est une comédie romantique sympathique qui réunit à l’écran un duo complice et surprenant : Jennifer Lopez et Owen Wilson. I’ll do it Comédie romantique et musicale dans la même veine que celles que l’on a connue dans les années 90, « Marry me » repose sur un élément déclencheur étonnant mais pas si farfelu que cela si on se place dans le contexte actuel où de parfaits inconnus se disent oui dans des télé-réalités telles que « Mariés au premier regard ». A l’heure où les vies des célébrités (acteurs, mannequins, chanteurs, sportifs) sont étalées au grand jour sur les réseaux sociaux, dans les tabloïds et autres médias racoleurs, le film de Kat Coiro (dont on découvre l’univers) nous entraîne dans le quotidien bouleversé d’une star de la chanson trompée et esseulée, une femme qui semble cartonner mais qui n’a jamais connu de stabilité dans sa vie privée. Ultra tendance et plutôt bien réalisé, « Marry me » (aux faux airs de « Coup de foudre à Nothing Hill » ou « Love actually »), s’inscrit pleinement dans notre actualité et nous faire vivre une romcom sympathique, certes conventionnelle, mais feel good et positive. La principale réussite du métrage ? L’implication totale de J Lo dans son rôle taillé sur mesure mais aussi la bienveillance dégagée par un Owen Wilson comme on l’aime et une jolie suite d’acteurs secondaires attachants et généralement bien exploités (on pense à la jeune Chloe Coleman, à Sarah Silverman et Maluma - qui fait ses premiers pas au cinéma). Loin d’être révolutionnaire, « Marry me » a surtout le mérite de se vouloir ultracontemporain, « dans le coup » et cohérent de son improbable ouverture à son générique de fin.
C’est aussi une belle occasion de réaborder les thématiques du film (montrer qu’il n’est pas toujours facile d’être sous les projecteurs, le travail que cela demande d’être ou de devenir une star mais aussi l’omniprésence des réseaux sociaux dans nos vies). Un bonus qui se complète avec le « Making of » (de plus de 5 minutes), bonus qui donne la parole à Owen Wilson, Maluma et qui permet de mesurer la complicité qui anime l’équipe, la belle alchimie qui s’est créée entre Owen Wilson et Jennifer Lopez ou entre l’acteur et Sarah Silvermann qu’il adore. « Montez le son : la musique de Marry me » (5’30) aborde lui, comme son titre l’indique, la création musicale qui s’est établie autour du film. La collaboration réalisée par Maluma, Jennifer Lopez et les équipes pour créer l’anthologie des chansons du long-métrage, la création de chansons qui collent aux histoires personnelles du personnage (et non de ses interprètes) et le hit « Marry me » qui se fond dans un ensemble de 9 chansons allant de la ballade au titre pop… Intéressante, ce bonus n’est pas le seul à faire la part belle à l’aspect musical du film. « Live au Madison Square Garden » (4’42) évoque le tournage lors du concert de Maluma et la belle énergie qui se dégageait de la rencontre entre les deux chanteurs iconiques alors que « On my way, le clip avec paroles » (3’) permet de revivre la chanson avec quelques illustrations du film. Enfin, « Mariée avec style » (5’) parle non seulement de la création du grand concert organisé avec les vrais fans de J LO et ses danseurs attitrés mais aussi celle des costumes et de sa fameuse robe de mariée (qui pèse près de 43 Kg !). Des bonus comme on les aime, des add on qui nous livrent un vrai regard sur le film et qui se complètent avec les commentaires audios de la réalisatrice Kat Coiro et la productrice Elaine Goldsmith-Thomas !
L’orgueil et les sentiments d'Emma Tout comme « Orgueils et préjugés » ou « Raisons et sentiments », « Emma » n’en est pas à sa première adaptation sur nos petits ou nos grands écrans. Après Kate Beckinsale ou Gwyneth Paltrow, c’est au tour de Anya Taylor-Joy (« The Witch », « Morgane » ou encore « Split ») de revêtir les robes d’époque pour donner vie à la jeune femme issue de la noblesse anglaise entremetteuse et espiègle. Si la fraîcheur de la comédienne et ses regards malicieux rendent hommage à cette Emma Woodhouse version 2020, le décalage entre la comédie fantasque et le souhait de rester fidèle au matériau d’origine dessert quelque peu le film. A l’instar du film français « Il ne faut jurer de rien », le mélange des genres fonctionne peu sur la durée et finit par agacer, le surjeu de certaines scènes et situations devenant contreproductif et manquant sa cible à plusieurs reprises. Néanmoins, il nous faut souligner la magie émise par les décors et les costumes colorés, le soin apporté à sa photographie et au choix d’acteurs plutôt bien adapté aux personnages que nous avons rencontré. Comédie romantique acidulée et légère, le premier long métrage d’Autumn de Wilde est certes divertissant mais n’est pas non plus la plus belle adaptation du dernier roman de Jane Austen. Long, le film ne parvient pas à rendre hommage à l’œuvre de l’auteure britannique pas plus qu’à sa verve avantgardiste, parfois piquante et souvent amusante. Superficiel, « Emma », est finalement à l’image de ses décors : pimpants sur la pellicule mais fake finalement. ► Les bonus Aux traditionnels commentaires accompagnant la vision du film (et partagés ici par la réalisatrice, de la scénariste et le directeur de la photographie), on ajoute cinq autres bonus plus ou moins courts et inégalement intéressants. Les deux premiers (d’une dizaine de minutes chacun) ne sont probablement pas les plus éloquents. En effet, dans les « Dix scènes coupées », on découvre une succession de scène parmis lesquelles la préparation du thé, le départ à cheval de Monsieur Elton, l’installation des paravents et les demandes de Sir Woodhouse, l’habillage d’Emma, la proposition de gouvernance de Jane Fairfax, une discussion houleuse, des excuses un peu plates ou stratégiques ou encore des commérages sont autant de scènes coupées présentées très brièvement dans cette partie « bonus » du Blu-ray. Seule celle de la visite à Jane Fairfax est plus consistante mais risque quelque peu de spoiler une partie du final du film… A cela, nous ajoutons un bêtisier rempli de rush qui témoignent de la bonne ambiance résidant sur le plateau. « Une taquinerie malicieuse » ouvre le bal d’un triptyque plus copieux et plus instructif. Dans celui-ci, on découvre le travail de préparation du film, son casting impeccable qui a dû apprendre de la bienséance, la diction et les usages de l’époque mais aussi la complicité partagée par les différents acteurs, le souhait de rester fidèle aux traditions du XIXème siècle et d’y apporter une touche d’humour pour l’aborder avec légèreté. On mesure combien chaque comédien a mis un point d’honneur à maîtriser le caractère de son personnage mais aussi la bonté et les défauts d’Emma ou le respect de l’intention de Jane Austen. Ce bonus très agréable et sincère est d’ailleurs très justement complété par « Le regard d’Autumn » Autumn de Wilde, réalisatrice de ce premier film, est issue de la photographie et du monde des clips) qui évoque la raison pour laquelle la réalisatrice accorde une grande importance à la photographie, aux images, aux angles, à la précision des émotions, des couleurs, aux costumes et coiffures ou de l’époque dans ses moindres détails. Dans ce contenu additionnel, on découvre avec délice son travail mené conjointement avec la directrice artistique ou les acteurs, leurs complémentarités et leur point de vue sur cette collaboration qui les a tous enchantés. Enfin, « L’élaboration d’un univers coloré » met en lumière l’esthétique et le style donné au film. Le travail des décorateurs, directrice artistique, équipe de repérages, le choix des lieux, des éléments de décors, l’importance donnée aux couleurs, aux règles de l’époque, aux costumes (parfois inconfortables) sont autant d’arguments vendeurs pour se (re)plonger dans le film d’Autumn de Wilde. Genre : Comédie dramatique et romantique Durée du film : 2h05 Durée des bonus : 30 minutes (auxquelles on ajoute les commentaires du film) Résumé du film : Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience. Note du film : 6/10 (par François) Avis : Quand le scénariste et producteur Richard Curtis (« Love actually », « Good Morning England ») propose un projet à priori original (nous y reviendrons) à Danny Boyle (« Trainspotting », « Slumdog Millionaire »), on se dit qu’on ne risquera pas de s’ennuyer ! Et même si c’est (en partie) vrai, on ne peut s’empêcher de penser qu’ils auraient pu aller plus loin et apporter un supplément d’âme à l’ensemble. All Together Now Bien que l’idée d’une amnésie collective concernant un chanteur séduise sur le papier, celle-ci n’est pas neuve ! Souvenez-vous, c’était en 2006, et, à l’époque, Fabrice Luchini se débattait comme un beau diable auprès des gens pour leur demander si le nom de Johnny Halliday leur était familier. Et depuis, rien n’a vraiment changé si ce n’est que la plus grande star de rock française a été remplacée par le plus grand groupe britannique ! Aux commandes, le réalisateur britannique Danny Boyle s’est amusé à imaginer un monde dans lequel les « Beatles » recherché sur Google renvoient aux scarabées et non au célèbre Fab Four ! C’est drôle et le film contient un bon nombre de belles idées de ce genre. Conquis par l’acteur britannique Himesh Patel- dont c’est le premier rôle au cinéma mais qui chante pour l’occasion, le réalisateur ne tarit pas d’éloges sur son acteur : "C’est comme si c’était la première fois que j’entendais cette chanson que pourtant je connaissais et que j'adorais. Il se l’était complètement approprié. Il était à la fois humble avec la chanson des Beatles et s’en était en même temps complètement affranchi. On était loin d’une version karaoké améliorée, il en avait fait quelque chose de très personnel, comme si la chanson était de lui". Le reste du casting enchante tout autant puisque même Ed Sheeran nous touche dans son premier rôle au cinéma après des apparitions dans « Birdget Jones Baby » et la célèbre série « Game of Thrones ». Et que dire de l’atout charme du film ? La délicieuse Lilly James qui n’a aucun mal à retenir l’attention du héros, tout comme la nôtre ! Pétillante et spontanée, chacune de ses apparitions apporte un souffle de fraicheur bienvenu au récit. All My Loving Avec un tel casting devant la caméra de Danny Boyle, on passe véritablement un chouette moment de cinéma. Quant à la réalisation, celle-ci ne souffre d’aucune critique ! Le metteur en scène filme les performances de son acteur avec le recul nécessaire pour admirer le travail effectué par Himesh Patel ! Ce dernier chante et joue de la guitare sans dénaturer l’œuvre des Beatles. Nous n’avons eu qu’une envie au cours de la vision du film : ressortir notre collection de vinyles pour prolonger ce plaisir ! On sent de la part du réalisateur et du comédien une profonde fascination pour les Beatles et leur empreinte sociétale bien retranscrite à l’écran. Do You Want to Know a Secret ? Pourtant, tout n’est pas toujours rose dans l’univers des « Quatre garçons dans le vent ». En fait, le seul véritable défaut est le traitement de l’histoire qui souffre d’un classicisme plombant et d’une relation amoureuse dont les enjeux ont été maintes fois vus jusqu’ici et perdent donc tout intérêt. Pire, ils finissent même par agacer tant nous avons envie de voir autre chose ! A la lecture du résumé, nous étions pourtant très enthousiaste et imaginions un scénario à la folie douce qui s’autoriserait quelques initiatives audacieuses. Hélas, quand nous croyons les voir apparaitre à l’écran, la magie s’arrête pour laisser place à un essai non transformé. C’est d’autant plus frustrant qu’on imagine fort bien toutes ces possibilités ! Hélas, ce n’est pas ce qui a été retenu. Finalement, avec « Yesterday » nous avons vu un film sympathique, bien réalisé et très bien joué dont la folie attendue n’a pas su être retranscrite à l’écran. Au demeurant, vous passerez un moment de divertissement très honnête avec cependant un petit manque en bouche… Manque comblé par une écoute attentive du célèbre groupe et par votre imagination comblant ce qui aurait pu être ! ► Les bonus Une ouverture et une fin alternatives, 12 scènes coupées, un bêtisier et les commentaires du réalisateur et producteur viennent compléter une liste de micro-bonus dévoilant les coulisses du film. Qu'il s'agisse de ceux consacrés à l'enregistrement de la bande originale ("Jouer pour de vrai"), aux conseils prodigués par Ed Sheeran, celui dédié à la complicité née entre Jack et Ellie (Himesh Patel et Lilly James) ou au choix du casting, cette longue série de bonus viennent éclairer le tournage de dernier long-métrage de Danny Boyle, amateur de l'univers des Beatles et de romance. Genre : Comédie romantique Durée du film : 1h57 Résumé du film : Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin… Note du film : 7,5/10 (par Véronique) Avis : Bradley Cooper, Lady Gaga, une gueule, une voix, un film musical sur fond de comédie romantique, il n’en fallait pas plus pour allumer l’étincelle dans les yeux de nombreux spectateurs. Et ça tombe bien puisque quelques jours à peine après la Saint Valentin, les fans du film pourront s’accorder une séance de rattrapage de « A star is born », le premier long-métrage de Bradley Cooper. Dans les bonus, les musiques du film, clips musicaux mais aussi un grand making of passionné et passionnant. Il était une fois… Ally, serveuse dans un restaurant le jour, chanteuse dans un bar la nuit s’apprête à vivre un conte de fée. En effet, lorsque Jackson Maine pousse la porte du « Bleu bleu » où elle se produit de temps à autre, c’est l’électrochoc. La version audacieuse de « La vie en rose » de la charmante Ally touche en plein cœur le célèbre chanteur. Admiratif de son talent et déterminé à la propulser sur le devant des scènes de sa tournée, Jack l’entraîne dans sa vie, remplie de musiques, de compositions, d’applaudissements et de succès mais aussi de déboires dont il est difficile de se relever…. Et cela, Ally va le comprendre à ses dépens. Repérée par un label important avec qui elle signe un contrat alléchant, la talentueuse chanteuse va vivre de nouvelles aventures, prendre chaque jour un peu plus la lumière et, sans le vouloir, faire de l’ombre à celui avec qui tout a commencé. Les conséquences de cette ascension risquent bien d’être fatale à ce couple qui semblait partager la même passion, comme le laissait par ailleurs suggérer une première partie parfaitement installée. Vedettariat, alcoolisme, travail, passion, fascination et gloire viennent ponctuer la vie de notre couple glamour, qui nous fait rêver autant que trembler. Car la fragilité de ces deux âmes sœurs faites pour se rencontrer est palpable et on devine très vite que la beauté de cette bulle à deux, créée sur les routes d’une tournée, risque bien d’éclater. Après cinquante minutes enivrantes, nous plongeons dans un mélodrame quelque peu étiré, l’heure trente restante creusant peu à peu le sillon d’un final larmoyant que l’on a forcément vu arriver. C’est peut-être là le défaut majeur de « A star is born » : nous détacher peu à peu de ceux avec qui nous avions vibré et nous perdre dans un récit classique et formaté, à l’image de cette Ally transformée en figure pop sans âme et stéréotypée. New stars are born Prévisible et classique, cette nouvelle version de « A star is born » vient s’ajouter à une lignée de remake déjà bien exploitée. Après Janet Ganor, Judy Garland ou encore Barbara Streisand, c’est au tour de Stefani Germanotta de se mettre dans la peau de cette étoile naissante, appelée Ally dans sa version 2018. Plus connue sous le nom de Lady Gaga, la comédienne nous fait bien évidemment frémir à chacune de ses prestations vocales et force notre respect devant chaque interprétation passionnée. Mais elle se révèle également être une formidable comédienne, née pour briller sous les projecteurs des plateaux de cinéma. Après quelques apparitions dans des séries et autres réalisations, ce caméléon surprenant revêt un nouveau costume et bluffe par la densité de son jeu et évolue avec son personnage taillé sur mesure pour son charisme indéniable. Mais elle n’est qu’un élément du Ying et du Yang formé avec Bradley Cooper, impressionnant dans ce rôle de Jack(son) Maine. L’acteur, qui avait déjà plusieurs cordes à sa guitare, en ajoute quelques-unes de non négligeables : celle de réalisateur, co-scénariste mais aussi compositeur. En effet, si les musiques qui ponctuent le film sont toutes originales, certaines d’entre elles sont issues de la plume du célèbre comédien. Interprétant ses titres sans play-back, il se révèle aussi être un excellent chanteur. Aidé par Lukas Nelson pour l’écriture des autres titres, Bradley Cooper montre par cette démarche, qu’il s’est investit pleinement dans ce premier projet de grande envergure. Puisant dans les tréfonds de son passé agité, le comédien a nourri les affres et déboires de Jack et lui a ainsi donné une véritable profondeur à laquelle on croit dès ses premières confidences. L’alchimie qui se dégage de ce couple à l’écran est totale et les regards partagés entre les deux comédiens nous filent la chair de poule, au même titre que certaines scènes mémorables qui laisseront bouche bée bon nombre d’entre nous. Entourées d’une belle palette de comédiens secondaires parmi lesquels Sam Elliott, Andrew Dice Clay ou encore Anthony Ramos (« Monsters and men »), les deux têtes d’affiche lèvent la nôtre vers des étoiles étincelantes qui brillent et se fissurent à la fois. Récompensé à multiple reprises pour sa bande originale et son titre « Shallow », le film vaut aussi le coup d’œil pour le jeu impeccable de Lady Gaga et Bradley Cooper et le dépassement de ces deux artistes qui ont troqué leur rôle pour la première fois. ► Les bonus Généreux dans son travail avec son équipe, Bradley Cooper l’est aussi en mots et attentions. Grâce au making-of intitulé « La naissance d’une étoile : la création de A star is born », on découvre les coulisses du tournage, la passion que chaque acteur a mis dans son rôle, dans ce projet met de A à Z par un jeune réalisateur perfectionniste. En s’ouvrant sur les images d’une caméra vacillante capturant un des live du film, on est directement plongé dans l’univers de A star is born.
On est touché par la chaleur et l’amitié qui unit le tandem Cooper/Gaga, on apprécie découvrir le premier essai de la comédienne en devenir et les rencontres des autres acteurs du film, tous choisis pour des raisons évidentes. Mais on entre aussi dans les coulisses des répétitions de Bradley Cooper, son apprentissage du piano, chant et guitare, la composition de ses textes et ses enregistrements en compagnie du groupe Promise of the real. Riche, ce premier bonus est un incontournable pour qui voudrait connaître la genèse de ce Star is Born version 2018. Place à la musique ! Si vous aimez la bande originale du film, nous ne pourrez pas passer à côté de ses quatre clips musicaux (Shallow, I’ll never love again, Look what I found, Always remember us this way) qui deviendront un parfait karaoké si vous y ajoutez les sous-titres. Présentés sur fond d’images du film, on peut prolonger ce petit plaisir (coupable ?) par la vision des 11 extraits musicaux du film, tout droit sorti de la pellicule originale. Enfin, si l’improvisation vous parle bien plus, sachez que trois séances complètent cette partie musicale du DVD/Blu-Ray, l’occasion de découvrir les vidéos prises par Bradley Cooper sur son téléphone lors des mises en place de Baby what you want me do et de Midnight special. Pour clôturer le tout, c’est Lady Gaga et sa version piano de « Is that alright », qui feront résonner les dernières notes d’une petite heure de bonus agréables pour les yeux comme pour les oreilles. Durée du film : 2h15 Genre : Drame/Romance Bonus : Quatre grand bonus comprenant un making of et les clips musicaux du film. Près d’une heure de contenu additionnel pour les fans. |
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