Résumé du film: Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk… Note du film: 6/10 (par François) Avis : Suite de "Thor" et "Thor : Le Monde des ténèbres" sortis respectivement en 2011 et 2013, cette nouvelle surenchère visuelle est la réalisation du néo-zélandais Taika Waititi. Son ambition scénaristique est de filmer le Ragnarok, à savoir la fin du monde dans la mythologie nordique, rien que ça ! Et pour y parvenir, il s’est entouré d’acteurs confirmés ! Nous retrouvons avec un certain plaisir le duo des frères ennemis Thor (incarné une nouvelle fois à l’écran par le costaud Chris Hemsworth- et qui pour le coup, a pris quelques kilos de muscles) et Loki (le toujours appréciable Tom Hiddleston). Heimdall et Odin sont également de la partie sous les traits d’Idris Elba et d’Anthony Hopkins. A l’écran cela se traduit par une plus grande présence d’Idris Elba qui avait manifesté son envie que les scénaristes développent davantage son personnage. Au rayon des bonnes surprises, nous assistons avec beaucoup de plaisir à un très chouette cross-over avec le géant vert (Hulk) : Mark Ruffalo rejoint donc ce casting trois étoiles au même titre que la très sombre Cate Blanchett qui incarne Hela, la déesse de la Mort et de la destruction. Enfin, comment ne pas évoquer Karl Urban dans un rôle qui ne le grandit pas beaucoup mais dont l’idée est plutôt bien sentie. Tout comme le facétieux Jeff Golblum dans le rôle du Grand maître. Responsable d’une cité galactique, sorte d’empereur organisant des combats de gladiateurs des temps modernes. Amusant… Mais là où le film est le plus convaincant, c’est dans sa 3D du plus bel effet ! Véritable show pour les mirettes, ce support de qualité apporte une vraie valeur ajoutée dont il serait dommage de se priver. Si les images de synthèses sont très (trop ?) visibles dans sa version 2D (l’exemple le plus criant provient du loup géant Fenrir), les découvrir en 3D donnent un tout autre regard sur la réalisation des effets spéciaux .Celles du démon de feu, Surtur, qui en impose véritablement en 2D est sublimé dans ce nouveau calibrage ! C’est chatoyant et le spectacle final nous en met plein la vue… Combats titanesques garantis ! Pour autant, devons-nous vous conseiller ce dernier Thor ? Difficile à dire…Assurément, les adolescents y trouveront leur compte ; les adultes peut-être moins. Les gags ne touchent pas toujours leur cible et sont beaucoup trop nombreux. Ils viennent alors annihiler toute tension dramatique. Du reste, "Thor Ragnarok" nous apparait comme une farce, parodie de films de super-héros, l’humour bien senti en moins ! Véritable coup de marteau (pas des plus agréables d’ailleurs), ce nouveau Thor semble trop éloigné de sa propre mythologie, un comble tout de même ! ► Les bonus Pléthoriques, ceux-ci procureront aux spectateurs l’occasion de se replonger avec un grand plaisir aux côtés du héros asgardien et de son univers si particulier. Aussi, un bonus sort véritablement du lot puisqu’il s’agira d’un délire hilarant mené de main de maître par le fantastique Jeff Goldblum. Nous vous invitons donc vivement à regarder le bonus intitulé « Team Darryl »… nous en pleurons d’ailleurs encore de rire ! Parmi les documentaires proposés, nous trouvons également « Trouver son Thor intérieur », un bonus retraçant l’évolution du personnage depuis le premier film jusqu’à Ragnarok, ainsi que la psychologie du héros. Dans « Hela & Valkyrie », l’équipe du film revient sur l’importance des deux actrices que sont Tessa Thompson et Cate Blanchett. Chacune à leur façon, elles tiennent têtes aux hommes. Cate Blanchett incarne la glaçante Hela, la sœur de Thor et déesse de la mort. Elle correspond à la première méchante de l’univers des comics. Son apparition remonte à 1964. « A la recherche de Korg » est une séquence très dôle qui dresse le portrait du réalisateur Taika Waititi et nous montre l’ambiance qui régnait sur le plateau. Appréciable ! Avec « Sakaar : aux confins du connu et de l’inconnu », on réalise un focus la planète extrêmement colorée et déjantée avec pour grand maître un Jeff Goldblum sans filtre qui mettra toute sa folie au service de ce personnage singulier. C’est aussi l’occasion de suivre les prestations de Mark Ruffalo en Hulk et de Tom Hiddleston en Loki. Ces deux brillants comédiens ont davantage de temps de présence dans cet opus et développent un humour bienvenu. Loki a la particularité d’être à la fois un protagoniste et un antagoniste de génie !
Dans le genre délire, on s’étonne de découvrir une « Séquence 8 bits », un bel exemple de petit bonus en pixels bien sympathique. Bien sûr, que serait un ensemble de contenus additionnels sur Thor sans un qui évoquerait les origines du héros ? « Les origines de Thor : Ragnarok ». Par ce biais, nous faisons un retour sur les interactions entre les comics et ce film avec en filigrane l’importance de l’immense Jack Kirby dans l’univers des comics. Créateur avec Stan Lee de nombreux super-héros parmi lesquels : Les Quatre Fantastiques, Hulk, Thor, Les Vengeurs, Les X-Men. On apprend que l’univers du film rend hommage à sa patte graphique. Dans la même lignée, « Marvel Studios : les dix premières années -l’évolution des héros » est une présentation classique des super-héros avec une mise en lumière de Tony Stark alias Iron Man, Thor, Captain America et de tout le bestiaire Marvel pour amener à Infinity Wars. Et n’oublions les traditionnels commentaires audio ou le « bêtisier », classique…et forcément très drôle ! Les acteurs ont l’air de bien s’amuser, et nous aussi ! On en veut d’ailleurs pour preuve « les scènes coupées » dont certaines sont très drôles (surtout celles avec Jeff Golblum), les autres permettent de mieux cerner la relations entre les personnages. Durée du film: 2h10 Bonus : 1h parmi lesquels des documentaires, des bêtisiers et le truculent et délirant Team Darryl que l’on vous recommande vivement ! Genre: Fantastique/Science fiction
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Résumé du film : Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique… Note du film: 5/10 (par François) Avis : « Justice League » est le quatrième film issu de l'univers DC Comics. Sa conception fut difficile puisque réalisé en grande partie par Zack Snyder, il fut terminé sous la houlette du réalisateur Joss Whedon (responsable des Avengers). Ainsi, après le décevant « Man of Steel » et le très mauvais « Batman vs Superman », DC Comics et Warner Bros adaptent à l’écran ce que les fans considèrent comme le Graal de leur univers. Nous ne rentrerons pas dans le débat « Marvel vs Dc Comics » mais au vu du résultat, nous pouvons dire que nous avons choisi notre camp ! Pourtant, les premières minutes de ce blockbuster sous testostérone hautement concentrée sont prometteuses ! L’Amérique de Trump se réveille encore groggy de la mort de leur héros Kal-El alias Superman. Les gens le pleurent, les drapeaux sont en berne et seul flotte sur un pont suspendu celui du justicier Kryptonien. Ces quelques scènes somptueuses inaugurent le meilleur ! Et pourtant, ce spectacle fut de courte durée...la faute à des effets spéciaux écœurants. Fond vert : 1 – idées : 0 Très vite, nous assistons impuissants à des effets digitaux ultra-clinquants qui nous donnent l’impression de voir exclusivement un film d’animation. Le scénario ? On va faire vite, promis ! Nos gentils super héros Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash se réunissent grâce à l’impulsion d’un Batman qui sent que le combat contre le gros vilain numérisé terriblement moche « Steppenwolf » s’annonce âpre. C’est que le bougre est accompagné de nuées d’hommes-insectes se nourrissant de la peur (sic) et convoite des « boites-mères » conférant un pouvoir incommensurable à quiconque les détient. Voilà pour l’idée générale, le reste est…non en fait c’est tout, il n’y a pas vraiment de reste ! C’est que cet univers dégoulinant de couleurs criardes et d’effets spéciaux dignes de nos consoles de salon nous font de la peine, beaucoup de peine ! Un film à voir ? Oui mais vous voilà prévenus ! Certains éléments viennent sauver ce naufrage visuel à commencer par le casting. Quel plaisir de retrouver à l’écran Gal Gadot dans son rôle de Wonder woman. En ce qui concerne les petits nouveaux, ils apporteront une bonne dynamique à l’ensemble. Vu dans la série « Game of Thrones » (Khal Drago c’était lui), Jason Momoa est parfait dans son rôle d’empereur des mers : Aquaman. L’humour (puisqu’il en faut pour faire passer la lourdeur visuelle) est assuré par le facétieux Ezra Miller. Parfait dans son rôle de Flash, il permettra de faire retomber la tension. Ben Affleck n’est selon nous pas le meilleur choix pour Batman, mais l’homme fait son job. Ni plus, ni moins. Aidé par son serviteur Alfred (bon Jeremy Irons). Et comme s’il manquait des bras à l’ensemble, on en a rajouté des métalliques! C’est donc Ray Fisher qui s’y colle dans le rôle de Cyborg. Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes, "Justice League" est un film visuellement peu intéressant, en carence de scénario mais présentant des personnages sympathiques (mention spéciale pour Flash à l’humour bien senti) et l’action est omniprésente ! Ca castagne à tout va ! A l’heure où les Avengers s’apprêtent à déferler sur nos écrans, on se dit que le spectacle risque d’être d’un autre niveau. C’est d’autant plus dommage que Batman, Flash, Wonder woman et autre Superman incarnent quelque part le mythe américain et auraient mérité un autre traitement. Non décidément, il n’y a pas de justice ! ► Les bonus (Note: 7/10) On le sait, les supports DVD ou Blu-Ray des films DC Comics ne sont jamais avares de bonus en veux-tu en voilà. Cette fois encore, celui de « Justice League » ne déroge pas à la règle et vous offre plus d’une heure de contenu additionnel tantôt instructif, tantôt promotionnel. Après deux scènes coupées offertes dans « Le retour de Superman », nous nous plongeons dans l’univers de la Justice League à travers cinq gros bonus d’approximativement une dizaine de minutes chacun. « En route vers la Justice » nous conte l’histoire de cette League, apparue dans les comics des années 40 déjà ! Appelé « Société de la justice » ou « La ligue de la justice d’Amérique », notre groupe de justiciers s’est formé et développé durant près de 60 ans pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui sur nos écrans. Présenté comme un panthéon de dieux, ayant chacun leur représentation du bien et du mal, nos héros n’ont jamais cessé d’avoir un objectif commun : sauver la terre de ses ennemis redoutables.
Mais que serait la League sans son esprit de camaraderies, ses valeurs communes et ses « nouveaux héros » (présentés avec humour et décontraction dans un bonus « historique » des plus intéressants) ? Comment subsisterait-elle après la disparition de Superman, l’alpha et l’oméga de ce panthéon héroïque ? Cette bonne vingtaine de minutes vous disent tout sur l’esprit d’équipe de ces héros peu ordinaires. Mais s’ils sont singuliers, c’est sans conteste grâce à leur super gadgets et/ou super pouvoirs. Des vaisseaux incroyables de Batman (le Flying Fox et le Night Crawler en tête) aux technologies de Cyborg en passant par les costumes des super héros, tout est décrypté, expliqué, montré aux plus curieux d’entre nous dans deux chapitres des plus intéressants : « Les costumes de la League » et « La technologie de la Justice League ».
Opter pour la version DVD ou Blu-ray (3D ?) afin d’apprécier les multiples contenus additionnels proposés dans ces supports matérialisés. Si le film peu paraître décevant, heureusement pour nous, les bonus sont véritablement intéressants ! Durée du film : 2h Genre : Science fiction / Action Bonus : Plus d’une heure de bonus divisée en huit chapitres distincts. Résumé du film : Grâce à une coopération sans précédent entre États, un réseau de satellites contrôle désormais le climat et protège les populations. Jusqu'à ce que le dispositif se dérègle… S'agit-il d'un complot ou d'une faille dans le système ? S'engage alors une véritable course contre la montre pour découvrir la vérité, avant qu’une géo-tempête globale ne se déclenche et détruise tout sur son passage. Note du film : 4/10 (par Véronique) Avis : Film catastrophe hyper blockbusterisé, « Géostorm » avait pour mission de nous divertir mais il nous a surtout beaucoup fait rire. Ses effets spéciaux poussifs, son scénario téléphoné, ses exagérations hallucinantes, nombreuses sont les raisons de lever les yeux au ciel ou de réprimer quelques rires gênants. Qu’à cela ne tienne, on assume notre désespoir de voir autant de moyens mis au service d’une histoire rocambolesque où de grands inventeurs capables de créer une station internationale futuriste pêchent dans le sable, espérant rapporter de précieuses prises… A force de faire le grand écart entre science fiction moralisatrice et divertissement grand public, Dean Devlin risquerait bien de se claquer un muscle, à défaut de griller sa toute fraîche carrière de réalisateur. C’est que, avec « Géostorm », le scénariste de « Godzilla », « Universal Soldier » ou encore « Independence Day » ne fait pas dans la demi-mesure. Vous reprendrez bien un peu d’effets spéciaux criards, c’est offert par la maison… Parfois écoeurante tant les effets numériques abondent, la mise en scène risible des catastrophes naturelles ne fourvoieront personne, pas même les spectateurs les plus crédules. Démesurées et ravageuses, les tornades, les vagues de gel ou d’eau marine et les averses de grêle deviennent des super meurtrières qu’il faut absolument mater depuis une station spatiale où rien ne va plus. Dérèglement, obsolescence ou manipulations, le secret de polichinelle se révèle petit à petit, après une enquête menée de front depuis l’espace et notre terre, par deux frères que la vie a séparée et que l’urgence de la situation a rassemblée. Méfiance, alliances, stratégies et improvisations dictent les journées des frangins déterminés à préserver l’avenir de notre planète. Si l’on devait sauver quelque chose de ce presque nanar scientifique, c’est la prestation des acteurs qui est quasiment sans reproche. Gérard Butler, Ed Harris, Jim Sturgess, Daniel Wu, Abbie Cornish, Alexandra Maria Lara ou encore Zazie Beetz, remplissent le contrat sans trop de mal et avec une conviction qu’on peine à comprendre. Que diable sont-ils allés faire dans cette galère ? Mais notre surprise vient d’Andy Garcia, toujours impeccable jusque là, et qui rame à deux mains pour donner une prestance au Président américain qu’il est censé incarner. Aussi mordant que François Hollande, ce Président Palma est un peu mou du genou et nous fait rire par son manque d’implication dans cette histoire effroyable et ses répliques grotesques. Affligés, on ne peut que constater que, si Dean Devlin voulait réaliser un divertissement international de qualité, il a totalement manqué sa cible et ne fait que proposer un film d’action approximatif qui sombrera très vite dans l’oubli. Si on comprend son envie de nous faire prendre conscience qu’il est grand temps de prendre soin de notre planète (avant que celle-ci ne provoque des événements irréversibles), la maladresse de la forme vient clairement altérer le fond. Dans le genre, on lui préfère clairement les documentaires « Une vérité qui dérange », bien plus terre à terre et mieux maîtrisés. ► Bonus Présentés durant petit quart d’heure et découpés en trois thématiques distinctes (« Le ravage », « A la recherche de réponses » et « Un événement international »), les bonus du film nous expliquent les intentions menées par le réalisateur Dean Devlin et son équipe, de l’écriture du scénario jusqu’à la réalisation des effets spéciaux. Pour eux, la création d’une authenticité fondée sur des étrangetés climatiques était primordiale, de même que l’importance de travailler sur les détails apportés à chaque événement météorologique ou dans la construction de l’ISS plus vraie que nature. Pour se faire, les équipes techniques n’ont pas hésité à mêler technologie et effets à l’ancienne, permettant aux comédiens de s’immerger totalement dans l’action qui les concerne. Si le message du film se veut international, le casting l’est tout autant. Des acteurs de tous horizons ont répondu présent pour faire vivre l’histoire initiée par Dean Devlin et co-écrite avec Paul Guyot. Qu’il soit nigérien, mexicain, anglais, franco-égyptien, russe, allemand ou chinois, chacun des acteurs a apporté son accent mais aussi sa façon propre de se représenter le monde et ça, on ne peut que l’apprécier. Genre : Science fiction / catastrophe Durée du film : 1h49 Note du film : 6/10 (par François) Résumé du film : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante… Avis : Ecrire sur Power Rangers, c’est un peu comme déguster un Calippo orange ou au cola ! Le voyage est tel qu’il nous ramène en enfance. Et tout comme la glace bien connue, la série a toujours été colorée et peut-être un peu écœurante à forte dose. Est-ce le cas ici ou la madeleine de Proust fonctionne-elle ? Pour notre part, nous avons été amusé même si nous parlons bien de « Power Rangers »! Inutile de confondre le Mac Do du coin avec un restaurant gastronomique. Pour autant, le contrat est dans l’ensemble rempli. Suivez Zordon…Pardon, suivez le guide ! Il est vrai que la série des « Power Rangers », jeunes cousins de « Bioman » et du genre Super Sentai, était avant tout destinée au marché américain. Puis, la série s’est également imposée chez nous et continue de véhiculer certaines constantes. Tout d’abord, les héros sont des adolescents. Souvent au nombre de cinq (femmes et hommes confondus), ces « rangers » ont été « appelés » à porter des costumes ou plutôt armures identiques sauf pour la couleur principale. On y trouve la force rouge (le chef), jaune, bleue, noire et rose. Une autre particularité de cette série à succès, ici parfaitement retranscrite à l’écran, est le contrôle de robots géants prenant la forme d’animaux mythiques ou préhistoriques. Cette trouvaille technologique permet à la scène finale d’accéder à une dimension proche de la pop culture japonaise avec cette dimension « kaiju » (film japonais présentant des monstres géants à la « Godzilla »). Au vu de ces éléments, que vaut cette mouture de 2017 ? Elle prend tout simplement la même orientation que la série mais cette fois en se donnant les moyens d’être transposée convenablement au cinéma ! Tout d’abord, la scène d’introduction est extrêmement réjouissante. Nous suivons le triste sort de la première équipe et l’émergence de l’ennemie. Ensuite, le flashforward nous permet d’ancrer la narration dans notre temps et de suivre les jeunes de la nouvelle équipe. La relation d’amitié qui les unit fonctionne bien et même si cette dernière est ultra classique, elle a le mérite d’être plutôt bien développée. Le casting est essentiellement composé de jeunes acteurs et actrices/chanteuses presque inconnu(e)s chez nous, parmi lesquels : Dacre Montgomery, Jason Lee Scott, Naomi Scott, Kimberly Hart ou encore Becky G. La voix est assurée par le fabuleux Bryan Cranston (« Wakefield », « Dalton Trumbo », « Infiltrator », « Breaking Bad », ..) qui était déjà apparu dans la série originale des années 90 et qui incarne à l’écran Zordon, prisonnier du programme informatique du vaisseau. D’aucuns reprochent à « Power Rangers » d’être… ce qu’il est, un grand spectacle qui ne se prend pas au sérieux et pourtant totalement assumé ! Néanmoins, le fan de la série sera heureux de vivre sur grand écran les nouvelles aventures de ses héros en armures préférés. Techniquement, les effets spéciaux tiennent la route, même si certains plans et combats restent kitchs (mais c’est inhérent à l’esprit après tout). Le réalisateur Dean Israelite propose un film d'action honnête à l’humour bien senti véhiculant les valeurs bien connues de la licence à savoir : l’amitié, le courage et la famille. A défaut d’être original, cette édition 2017 des « Power Rangers » s’adressera avant tout aux adolescents ou aux nostalgiques et amateurs de la série du même nom qui auront su garder leur âme d’enfant. Durée du film : 2h04 Genre : Science Fiction / Action Bonus : Scènes coupées inédites (version longue) – Commentaires audio du réalisateur et du scénariste - Bandes annonces Note du film : 7/10 (par Sally) Résumé du film: Après avoir vécu quelques temps dans une secte religieuse, le jeune Alton se fait enlever par son père et un de ses amis Lucas. Traqués par une poignée de fidèles du Ranch et par le FBI, tous deux intéressés par les pouvoirs surnaturels du garçon de huit ans, ils n’auront de cesse de trouver de l’aide et une façon de préserver au mieux cet enfant extraordinaire. Avis: Sorti en février dans les salles françaises, « Midnight Special » n’a jamais dépassé la frontière et pourtant, le film avait créé un tel engouement dans l’hexagone que nous attendions impatiemment son arrivée chez nous… en vain. Par chance, sa sortie en DVD/Blu-ray fin du mois dernier nous a permis de nous faire notre petite idée sur le dernier film de Jeff Nichols tant encensé. Sorte de croisement entre « Un monde meilleur » (avec Kevin Costner) et « Rencontre du 3ème type », le film présente un scénario dynamique et intelligent. Ici, on ne rencontre pas de véritable « méchant », juste une course contre le temps, contre des personnes qui poursuivent toutes un but différent mais qui n’ont qu’une obsession : découvrir les pouvoirs surnaturels d’Alton. L’histoire nous sert un suspense crescendo, jusqu’à une apogée impressionnante et inattendue. Au fil des minutes qui s’égrainent, on découvre pourquoi l’enfant est si important, qui sont ceux qui le poursuivent sans trop dévoiler leurs intérêts personnels non plus : Jeff Nichols sème le doute et permet ainsi à chacun d’y aller de son interprétation propre. Pour nous guider dans cette histoire fantastique, une panoplie d’acteurs les plus excellents les uns que les autres, à commencer par Michael Shannon (« 99 Homes », « Free Love »), un habitué des films de Nichols. Derrière son air impassible se cache un père inquiet et désireux de préserver son fils d’une exploitation déraisonnée de ses pouvoirs impressionnants. Le comédien fait preuve d’une maîtrise totale de son rôle (comme souvent) avec un charisme que beaucoup peuvent lui envier. Et que dire de ce jeune acteur Jaeden Lieberher, touchant et si expressif dans son jeu, par la parole ou par ses attitudes ? Remarqué dans « St Vincent », l’ado de 13 ans à encore de belles heures cinématographiques devant lui (on chuchote d’ailleurs qu’il serait à l’affiche de « Çà », la prochaine adaptation du livre de Stephen King). L’équipe ne serait pas complète sans l’acteur et réalisateur Joel Edgerton (« The gift », « Exodus »), toujours excellent quelque soit le rôle qui lui est confié et Kristen Dunst, marquée par les années mais toujours aussi performante et juste. On notera la présence d’Adam Driver ("Star Wars VII", "While we're young") dans un rôle désuet et presque dispensable au film… mais soit, on apprécie toujours retrouver ce grand comédien (il mesure en effet 1m89) au ton grave. Si le casting est excellent, l’histoire originale, l’ambiance bien plantée et la dynamique maîtrisée, on est par contre moins emballé par la réalisation à proprement parler. Après avoir lu d’excellentes critiques (ou des avis présentant le film comme une réinvention de la Science fiction), qui faisaient de Jeff Nichols le digne successeur de Steven Spielberg, on doit avouer que de notre côté, nous avons apprécié l’expérience sans pour autant la trouver révolutionnaire. Les effets spéciaux particuliers, volontairement cheap ou non (on pense aux yeux rouges d’Alton proches de ceux de Superman dans « Batman V Superman ») dans un premier temps, excellents en fin de film, le sujet bien exploité sans pour autant sortir des sentiers battus, font que pour nous, ce « Midnight Special » n’est pas le film de l’année que l’on nous avait annoncé… Durée du film:1h51 Genre: Science-fiction Note du film: 5/10 (par Sally) « Le labyrinthe » est un film de sciences-fiction américain adapté de la saga littéraire « l’Epreuve » de James Dashner. La bande annonce alléchante et la promo du film laissaient penser que ce long métrage nous embarquerait en un tour de cuillère à pot dans un univers fantastique finement pensé. Il n’en est malheureusement rien et c’est perplexe que nous terminons le premier volet du « Labyrinthe ». Résumé du film : Prisonniers du « bloc » (nom donné à un espace vert boisé et campagnard clôt), des adolescents mettent tout en œuvre pour survivre dans ce milieu imposé et une mini-société dans laquelle chacun à sa place se met sur pied. Aucun des protagonistes ne se rappellent de rien et personne ne sait comment il est arrivé là. Le seul indice ? Un monte-charge où tous se sont un jour réveillés avant de se retrouver dans cet univers surréaliste. Chaque jour, une possibilité de s’échapper leur est cependant offerte: dès l’aube, les portes du labyrinthe s’ouvrent à eux. C’est derrière ces barricades de béton que se trouve la seule sortie possible. Mais se trouver dans ce dédale de murs à la nuit tombée est synonyme de mort certaine et c’est donc une course perpétuelle contre le temps qui est mise en place jour après jour. Les espoirs s’amenuisent mais les évènements risquent de prendre une nouvelle tournure lorsque le monte charge livre un nouvel arrivant : un certain Thomas… Avis : Wes Ball, jeune réalisateur de presque 30 ans, propose son premier long métrage intitulé « Le Labyrinthe» (« The Maze Runner » en VO). Loin d’être une grande réussite, ce premier volet chancelant nous plonge dans un univers adulescent de survie et de questionnement. Vaut-il la peine d’être vu ? Pas sûr… Tout d’abord, parce que le casting est quasiment inconnu. Les acteurs, majoritaire dans la vingtaine, ont derrière eux une courte carrière cinématographique. Dylan O'Brian, Thomas Sangster, Aml Ameen, Will Poulter, Ki Hong Lee, Blake Cooper sont autant de noms que l’on découvre pour la première fois. De manière générale, leur jeu est acceptable mais certains peinent à convaincre le spectateur. La faute au manque d’expérience sans doute ? A chaque règle son exception : Thérésa, le personnage féminin de l’histoire est interprété par Kaya Scodelario, vue récemment dans la nouvelle adaptation des « Hauts du Hurlevent ». Mais ce personnage secondaire ne trouvera sans doute sa place que dans le deuxième volet de la saga. Surfant sur la vague de « Hunger Games » ou encore « Divergente », ce film mixe toutes les thématiques abordées dans d’autres blockbusters du genre et reste peu convaincant. Les longueurs du film cassent véritablement la mécanique générale et font de ces presque deux heures un patchwork de situations plus rocambolesques les unes que les autres. Soyons tout de même positifs, les effets spéciaux sont plutôt bien réalisés et les amateurs de suspense apprécieront les quelques scènes stressantes de poursuite tournées dans le labyrinthe. Mais restons honnêtes, nous avons devant nous un film quelconque. En effet, l’histoire, simple dans un premier temps, prendra des tournures inattendues et nous laissera pantois dans un final desservant de manière trop explicite une suite que l’on n’ira peut-être pas voir… pour notre part, on risque de passer notre tour ! En bref, nous voilà devant un « non » phénomène qui déçoit. Les salles proposeront bientôt la suite de la saga : espérons qu’elle mettra en place une dynamique tout aussi aboutie mais avec des interprétations bien plus justes et un univers surprenant. Nous avons entendu dire que le second opus sera bien plus prenant et l’histoire étonnante… nous l’espérons car pour l’instant, nous ne souhaitons pas perdre à nouveau notre temps dans « Le labyrinthe » ! Durée du film : 1h53 Titre original : « The maze runner » |
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