Note du film : ★★ (par Véronique) Avis : Il a fait sa première apparition sur nos toiles blanches il y a de cela plus de 15 ans. Po et ses petits copains (surnommés les Cinq Cyclones » avaient décliné leurs aventures dans 3 opus tout aussi dynamiques et drôles jusqu’en 2016. Après 8 ans d’absence, voilà que « Kung Fu Panda 4 » a fait son grand retour dans nos salles et aujourd’hui en version matérialisée… Et si le concept n’a pas pris une ride, son intrigue, elle a un sérieux petit coup de mou ! Grand succès des studios Dreamworks (avec la saga « Dragons » ou l’inoubliable licence « Shrek »), « Kung Fu Panda » est un divertissement familial qui a une vraie identité visuelle et thématique. Quête initiatique, solidarité, importance des racines et ode à l’amitié, les précédents volets avaient su se réinventer et séduire les petits et les grands. Ici, notre guerrier dragon (qui se prend toujours difficilement au sérieux) se retrouve à devoir se trouver un successeur, lui céder son bâton de la sagesse afin de devenir un référent, un modèle, un guide et non plus un combattant. Jeune (dans son corps mais surtout dans sa tête), Po ne l’entend pas de cette oreille et n’est pas séduit par l’idée de prendre sa « retraite » imposée. Alors, quand Zhen entre dans sa vie et lui propose de l’accompagner dans son combat contre une Caméléonne ultra puissante, Po entrevoit une possibilité : celle de fuir sa destinée. Reprenant les mêmes codes, les mêmes mécaniques que ses précédents volets, « Kung Fu Panda 4» en impose toujours en terme d’imagerie, de gags, d’aventures. Buddy movie toujours très appréciable, il ne parvient néanmoins pas à insuffler un renouveau attendu, à exploiter son idée sans éviter les traditionnelles ficelles inhérentes à ce genre animé. Jack Black rempile pour notre plus grand bonheur, Awkwafina entre dans la danse sans trop de souci mais on doit bien l’avouer, passé le plaisir des retrouvailles vient très vite l’ennui. S’il est à découvrir pour son animation exemplaire, « Kung Fu Panda 4 » ne nous a pas pour autant laisser un souvenir impérissable et se rangera plutôt du côté des suites dispensables… ► Les bonus Très sympathiques de part leurs thématiques très différentes, les bonus de la version Blu-Ray de Kung Fu Panda nous présentent aussi bien les coulisses du tournage, du doublage, un petit cours de dessin, des scènes coupées mais aussi quelques activités pour les petites mains.
Genre : Animation Durée du film : 1h34
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Cette fois, Walt Dohrn le papa des petites créatures chevelues nous propose d’aborder les thèmes de la famille, de la cohésion, de la différence comme une force lorsqu’elle est combinée à d’autres. Si le long-métrage est un peu en deçà de ses deux opus précédents, on apprécie découvrir le passé de Branch et de Poppy, leurs familles qui les ont abandonnés mais qui se rappellent à eux et s’apprêtent à bouleverser leur vie. Toujours aussi entrainants, les titres de sa bande originale sont assurément la force de ce film familial appréciable mais moins marquants que ceux de son premier volet. Film familial par excellence, il se veut par moment plus sombre, troque les histoires d’amitié contre une romance installée depuis le deuxième métrage et continue de nous faire rire par la présence d’un Guy Diamant de plus en plus hilarant. L’effet de surprise passé (l’originalité du premier film a laissé à la place au développement de situations déjà bien installées), « Les trolls 3 » (avec les voix de Vitaa, Amel Bent et M.Pokora) se laisse regarder mais séduira peut-être un peu moins les plus exigeants d’entre nous. Il en reste un joli spectacle enjoué mais vite vu, vite oublié.
Genre : Animation
Durée du film : 1h27 Durée des bonus : 4 minutes (en plus d’une version du film en mode karaoké)
Sauf qu’après une très chouette introduction dans laquelle on découvre la famille Gillman et son fonctionnement interne, on tombe très vite dans un cumul de clichés et enjeux déjà vu ailleurs. Si les personnages sont attachants et qu’on suit les aventures de Ruby sans trop de difficultés, on regrette le manque d’originalité, de prise de risque et cette facilité de tomber dans une intrigue où tout est couru d’avance et la surprise absente dans une deuxième moitié plate et maintes fois abordées dans d’autres films du genre. Si son univers est sympathique et ses couleurs chatoyantes, on se lasse assez vite du film réalisé par Kirk DeMicco (« Les Croods ») et Faryn Pearl (« Les Trolls 2 ») et on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’adresse davantage à un public jeune et peu habitué aux histoires animées. Dispensable et peu mémorable, « Ruby l’ado Kraken » est très probablement passé à côté de son potentiel et ses messages qui auraient pu résonner davantage s’ils ne s’étaient pas perdus dans une intrigue en haute mer. A rattraper (ou non) en DVD/Blu-Ray, le long-métrage signé Dreamworks ne nous a malheureusement pas convaincu sur la durée… ► Les bonus « Scènes coupées » présentées par Faryn Pearl, coréalisatrice. Durant 10 minutes, Faryn Pearl évoque trois scènes coupées mais également l’idée de son projet. Après une petite explication de la démarche, nous découvrons ainsi le « prologue » du film mais aussi deux scènes coupées à proprement parler : « le chemin du lycée » et « Crab’n skate ». Images du film, storyboard, scènes non finalisées s’enchaînent dans cette première entrée en matière copieuse. « Toujours solidaires : la postsynchronisation ». Durant un tout petit peu plus de 3 minutes, nous découvrons le travail du doublage (qui sera plus exposé plus loin) sur fond d’images de film et de bêtisier. Un bonus qui introduit celui consacré aux « comédiens de doublage » qui ne reculent devant rien pour donner vie à leur personnage. En un peu moins de 10 minutes, ce deuxième bonus est lui consacré aux profils des acteurs qui ont prêté leur voix aux personnages du film. Abordant les caractéristiques de leur héros, la façon dont ils les ont travaillé leur personnage ou encore comment ils ont découvert/travaillé l’histoire ce bonus instructif est l’un des add on à ne pas zapper, que du contraire ! « Découvrez l’équipe du film » prolonge par ailleurs cette présentation mais vue depuis la place des réalisateurs, producteurs, storyboardeurs, animateurs, comédiens, etc… Une vision plus globale de la team « Ruby l’ado Kraken » en 10 minutes chrono. « Le Kraken, mythe ou montre ? » (3’30). Lana Condor (Ruby en VO) nous conte l’histoire du Kraken, celui qui peuplait les légendes en abordant un pan de l’histoire viking mais aussi ses caractéristiques supposées sur des images animées de belle qualité. Intéressant, ce petit court-métrage nous en dit plus sur l’histoire des ancêtres de Ruby. D’autres « anecdotes » sont par ailleurs évoquées par l’équipe du film mais cette fois, à propos de leur propre vie. Comment ont-ils vécu leur premier bal de promo ? Quelle invitation ont-ils faite ou reçue, comment ils imagineraient les choses… Un bonus dispensable de 4’30. Dans « Super copines de la mer »,(5’) Annie Murphy, Toni Collette, Lana Condor, la réalisatrice, la (co-)productrice du film, la monteuse évoquent les grands thèmes du film, l’aspect très girl power de celui-ci et le besoin de permettre aux femmes d’évoluer dans ce monde en diffusant ce message : écoutez votre propre voie et donnez vous les moyens de la suivre ! Vous avez envie de dessiner Ruby Gillman, Ruby en mode Kraken ? Grand-Maman ou encore Chelsea l’ado ou en version sirène ? Alors les tutoriels guidés par Glenn Harmon, storyboardeur sont pour vous ! Durant près d’un quart d’heure, il donne, dans le bonus intitulé « Tutoriel de dessin d’Oceanside », tous les trucs et astuces pour reproduire les héros de ce film Dreamworks… Enjoy !
Nintendo a retenu de ses erreurs et décide, une nouvelle fois, d’adapter l’univers coloré de Mario Bros sous la forme d’un film d’animation. Chapeauté par le studio Illumination à qui on doit la saga de « Moi, moche et méchant » et des « Minions » car le film est une vraie réussite ! Suivez le guide et prenons un raccourci pour atteindre le Royaume Champignon ! Attendus par les enfants mais surtout par les fans de la première heure biberonnés à la Nes et Super Nintendo, « Super Mario Bros, le film » est une vraie réussite ! En grande partie parce qu’il est respectueux de l’univers qu’il dépeint et on y sent même beaucoup d’amour ! En effet, contrairement au choix opéré avec la licence de Sonic au cinéma, le film ne propose pas d’évoluer dans le monde réel. Ce parti pris permet de rester le plus fidèle possible à l’univers si cher au papa de Mario, Shigeru Miyamoto (ici producteur du film). Quant à l’intrigue, inutile de chercher après des trouvailles scénaristiques digne de ce nom. Après tout, on adapte un jeu vidéo mythique et l’histoire est similaire au médium.La technique, par contre, est magnifique et on mesure tout le talent du studio français d’Illumination. Rejoignant le standard des meilleures productions du genre, le film est un délice visuel…mais pas que. Sa grande force est de multiplier les références bien senties pour qui saura les voir et les comprendre ! L’œuvre regorge de clins d’œil amusants qui étonnent et renvoient à l’univers de Nintendo. Certains sont d’ailleurs assez pointus et même les musiques et les sons spécifiques sont conservés ou adaptés pour le film ! Mais rassurez-vous, cela n’a rien de pompeux ! Pendant toute la vision, nous sentons beaucoup de bienveillance et d’amour de la part du studio parisien qui a fait un travail de grande qualité ! Le film d’1h30 n’offre évidemment pas la folle complexité d’un Pixar, ni ses multiples clés de lecture mais il ne cherche pas à le faire. D’une flamboyance graphique folle, les couleurs explosent de partout et « Super Mario Bros » parvient même à rendre son univers crédible ! Mieux encore, le film s’offre le luxe d’évoquer les liens familiaux en creusant un peu la psychologie de ses héros principaux ! Et pour une fois, la VF ne démérite pas ! Alors que les enfants trouveront de beaux messages, les adultes y verront également un sacré divertissement parfaitement réalisé. Assurément, Mario Bros plaira à tous, quel que soit votre rapport au monde coloré du plombier moustachu. Alors, pourquoi devrions-nous bouder notre plaisir de vous plonger dans sa sortie DVD ou Blu-ray?
Confidences des acteurs, des réalisateurs mais aussi des scénaristes ou concepteur artistique chez Nintendo ou sur le film, … ce bonus passe en revue le film, ses tenants et aboutissants, les personnages emblématiques et leur caractère mais aussi le travail réalisé autour de l’univers pour qu’il soit cohérent. Un add on hyper intéressant ! « Niveau supérieur : les coulisses du film ». En 5 niveaux et un peu moins d’une demi-heure, cet autre bonus incontournable présente les différentes étapes de conception du long-métrage. « Inspiration » (qui évoque l’univers du jeu et ses liens avec le film), « Design » (qui nous offre de magnifiques images sur les documents de travail du design artistique). « Musique » (qui nous montre les coulisses de l’enregistrement des célèbres musiques du jeu transposées au film) « Les décors » (numérique of course, qui sont l’occasion idéale de (re)découvrir les différents mondes proposés dans le métrage et la relecture animée de Brooklyn) et « Les powers up » (entièrement consacrés aux bonus déclenchés par Mario… comme dans le jeu) sont autant de jolis niveaux qui montrent la complexité du film, le travail de pré et post-production dingue qu’il a demandé. Un régal pour les amateurs du film et de l’univers vidéoludique ! Les petits plus ? Le niveau 6 consacré aux nombreux easter eggs (« clins d’œil) éparpillés de façon plus ou moins visibles dans le film. Enfin, nous avons particulièrement apprécié la présence de Shigeru Miyamoto himself, le concepteur original du jeu, qui apporte son expertise et sa lecture des choses. « Guide de super Mario bros, le film » (6’41). Dans ce court bonus, le casting du film joue les guides et nous présente les différents mondes parcourus dans le long-métrage. Ses personnages, ses décors, ses particularités, c’est court résumé (ou un joli teaser selon que vous l’ayez déjà vu ou non) de ce qu’on peut trouver dans le film. Enjoy ! « Clip de Peaches ». Deux minutes introduites par un Jack Black heureux de nous présenter la chanson d’amour écrite et interprétée Bowser pour Peach « Leçons de leadership avec Anya Taylor-Joy ». Ces trois minutes badass sont l’occasion pour Anya Taylor-Joy de présenter ses 5 leçons princières et de montrer les qualités de son personnage. Anecdotique mais sympathique.
Doublé en version originale par Dwayne Johnson, Kevin Hart, John Krasinski, Keanu Reeves ou encore Olivia Wilde et par David Kruger (la voix doublée de The Rock), Muriel Robin, Soprano et même… Denis Brogniart ( !) en version française, le film est un réel plaisir (coupable) visuel et scénaristique, les dialogues étant affutés et les comiques de situation ultra maîtrisés. Mais que raconte ce fameux « Krypto et les super-animaux » et est-il cohérent avec l’univers des Comics dont il est tiré ? Et bien oui, cent fois oui ! Parfait très d’union entre deux publics amateurs de films de super héros, « Krypto et les super-animaux » intègre l’univers DC avec brio, permettant aux plus jeunes de se familiariser avec les canons du genre, les plus « grands » de retrouver quelques jolis clin d’oeils et autres « easter eggs » éparpillé dans un long-métrage qui rend un réel hommage au terreau dans lequel il a poussé ! Pensé et mis en scène par des passionnés, le film reprend tous les thèmes propres au genre : coalition, destruction, sacrifice et accomplissement de diverses missions, le tout sur fond de joyeuse animalerie étrange et pourtant réussie : une tortue malvoyante, un chien bougon, un écureuil survolté et une truie fan des héros qu’elle va côtoyer vont rejoindre Krypto, le fidèle compagnon de Superman, un chien dévoué mais dont la perte de ses pouvoirs va terriblement l’affecter et l’amener à se renouveler. Faisant face à un cochon d’Inde mégalomaniaque, notre joyeuse team ne sera pas sans rappeler celle formée par leurs pendants humains, des héros de cape et de collants qui interviendront dans l’histoire à quelques reprises… Fun, dynamique et déjanté, le film de Stern et Levine est LE film d’animation que l’on attendait, un métrage inspiré qui s’intègre parfaitement dans l’univers duquel il est tiré ! ► Les bonus Au nombre de 7, les bonus de cette version sont, comme souvent, à la fois amusants et instructifs. Après les traditionnelles scènes coupées (on en compte 12 ici), place aux « vrais » bonus, ceux qui nous apportent quelques éclairages sur le travail réalisé en amont et en post production du film. « Les détails cachés » (3’40) révèlent les easter eggs dissimulés dans le film en plus des références aux super héros. De l’appartement de Clark Kent où sont cachés de nombreux clins d’oeil à son passé aux panneaux publicitaires qui sont dispersés dans la ville, beaucoup de références aux comics sont mises en lumière dans cet add on court mais riche en découvertes ... « Le monde des super animaux » (7’42), aborde lui, la conception des décors de la ville art déco de Metrolpolis, inspirée de Vancouver et de New York. Original, cet univers s’est voulu très vertical, optimiste et caricatural, autant de caractéristiques qui donnent un vrai coup de fraîcheur dans le genre de l’animation. De plus, on visualise un peu plus posément les véhicules qui parcourent les rues de Métropolos, leur élégance et leur aspect fuselés rappelant les années 30, le premier âge d’or des comics mais aussi le travail réalisé sur les bâtiments emblématiques du film (l’animalerie, la tour de Lex Luthor, le Hall de la Justice). S’il laisse aussi une place de choix aux DC animaux ce bonus permet de comprendre le souhait de l’équipe de vouloir réaliser une relecture des super héros qui représentent le monde entier. Plus traditionnel, le « Making of » (8’18) nous offre un échange entre les têtes pensants de ce film dont le projet a commencé en 2018. Personnages, idées, story board, conception animée, tout y est abordé. On comprend aussi combien le point de vue des animaux et le design ont été très étudiés pour les mettre en lien avec les héros auxquels ils seront associés. Mais le plus difficile n’a-t-il pas été celui fait sur la méchante du film, idée farfelue qui a donné du fil à retorde aux animateurs pour faire de ce cochon d’inde l’ennemi que l’on connaît. « Coulisses des super voix » (15’) est, comme son nom l’indique, un bonus de mise en lumière des doubleurs de la version originale, travail présenté à travers des images des séances de doublage mais aussi des extraits du film. Les principaux doubleurs se confiant sur la façon dont ils perçoivent leur personnage mais aussi comment l’équipe du film a établi le choix de ces acteurs-là… Dwayne Johson, Kevin Hart, John Kosinski en tête !
Durée du film : 1h45
Durée des bonus : 50 minutes dont 12 scènes coupées Genre : Animation Titre original : DC League of Super-pets
Le moins qu’on puisse dire c’est que l’entrevue tourne mal, et soudain court quand Gru leur démontre sa supériorité et se retrouve soudain leur ennemi juré. Contraint de s’enfuir, il n’aura d’autre choix que de se tourner vers " Wild Knuckles " lui-même, afin de trouver une solution, rencontre qui lui permettra de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis. Note du film : ★★★ (par Véronique) Avis : Deuxième préquelle de « Moi, moche et méchant », « Les minions 2 : il était une fois Gru » signe le grand retour des petites créatures jaunes attachantes dans l’univers d’Illumination. Et le moins que le puisse dire, c’est que ce nouvel épisode à nouveau signé Kyle Balda réussit le pari d’amuser petits et grands dans une aventure haute en couleur qu’on a largement appréciée ! Moi, Moche et pas encore méchant Gru n’est encore qu’un enfant lorsqu’une tribu de Mignons se présente chez lui bien déterminés à se faire adopter par le futur méchant que l’on connaît. Courageux et serviables, Bob, Stuart et Kevin répondent toujours présents pour satisfaire les demandes du mini-boss. Mais leurs tâches quotidiennes vont prendre un tout autre tournant lorsque Gru va se présenter auprès des Vicious 6, un groupe de super-vilains en quête d’un nouveau membre. Recallé lors de son entretien, le jeune garçon va avoir l’étrange idée de dérober un artefact de grande valeur pour prouver à ses idoles qu’il peut devenir méchant… Le pitch est planté, il ne reste plus qu’à suivre la suite, le sourire aux lèvres et les yeux grands ouverts devant cette nouvelle histoire pop et colorée. Drôle et ingénieuse, l’intrigue de « Les minions 2 : il était une fois Gru » se déroule en plusieurs temps et surtout plusieurs lieux. Si on suit toujours avec amusant les (més)aventures de notre trio de choc, nous découvrons par la même occasion l’existence du foireux Otto et de celles d’autres super méchants (parmi lesquels Will Karnage – doublé par Gérard Darmon), parcourons les Etats-Unis du quartier chinois de San Francisco aux grandes réserves naturelles de l’Ouest, de la maisonnée modeste de Gru au manoir de Will Karnage. Bref, on voyage, on s’amuse et on rit dans un film familial qui ne lâche jamais sa mission première : celle de divertir son large public. Références pop, décors fabuleux, sous-intrigues sympathiques et personnages attachants, il n’en faut pas plus pour faire de ce nouvel opus jaune et bleu une petite réussite animée qui plaira à toute la famille!
Vient ensuite la longue série de bonus plus « classiques », certains étant plus dispensables que d’autres (comme la « scène version longue » de l’attente de l’audition de Gru). Parmi les plus instructifs, on trouve « le bêtisier » (qui porte mal son nom car il ne s’agit pas vraiment d’un bêtisier à proprement parler) et « le profil des personnages » (découpé en 6 mini-chapitres consacrés aux interprètes des personnages principaux) deux bonus qui permettent de découvrir le visage et le travail des doubleurs américains, l’ambiance du doublage et le parallèle entre les scènes animées et l’enregistrement en studio, l’explication des enjeux du film ou la personnalité et les caractéristiques de chaque personnage évoqué. Un peu moins de vingt minutes en tout qui réalisent un focus des plus intéressants sur ce métier passionnant. En parlant de passion, c’est avec un intérêt certain que nous découvrons d’autres bonus consacrés à la technique, à l’animation et à la passion qu’y met chaque protagoniste, qu’il s’agisse des réalisateurs Kyle Balda et Brad Ableson, les doubleurs ou encore les différents membres des équipes d’animation US ou française. Ainsi, dans « Une animation pleine de Gru-ve », nous visualisons les différentes étapes et postes nécessaires à la réalisation du film (à l’instar de « Hopper et le hamster des ténèbres" ou « Bigfoot Family » des studios N’Wave qui faisaient de même), « Mode, nourriture et funk dans les années 70 » qui présente les références de l’époque à travers les souvenirs des intervenants (qu’il s’agisse des couleurs, des films inspirés et inspirants référencés dans « Les Minions 2 », la musique, les gadgets ou la nourriture, … autant de volets qui constituent une lettre d’amour aux 70’s) ou les « Arts martiaux des Minions » qui développe l’inspiration des films de Kung Fu, les chorégraphies et la consultance d’un spécialiste en la matière pour donner du réalisme aux scènes et les adapter à la morphologie des petits bonhommes jaunes, … Trois bonus qui constituent un gros quart d’heure exquis et étonnant que nous avons vraiment pris plaisir à découvrir. Et parce que, tradition oblige chez Illumination, les petits ne sont pas en reste, trois tutoriels attendent les petites têtes blondes et leurs parents, trois bonus qui permettront de développer leur créativité en « dessinant un Minion » (Brad Ableson explique dans deux bonus de plus de 10 minutes comment dessiner un Minion ou Gru et l’animer), construisant un « repaire élégant », « un appareil à bulles odorantes » et « un jet pack » (avec des cartons, pailles ou bouteilles en plastique) et en fabriquant des petits costumes pour Minions (« Boutique super style » et « Construction de nouveaux looks pour les Minions ») avec des chutes de tissus en veux-tu en voilà.
Avis : Très joli film d’animation familial, « Hopper et le hamster des ténèbres » est l’un de nos coups de cœur issu des studios belges N’Wave ("Robinson Crusoé", "Bigfoot junior", "Royal Corgi" ou très récemment, l'avatar de Stromae vu en ouverture de la Cérémonie des Victoires de la Musique) mené par son inépuisable créateur visionnaire Ben Stassen. Sorte de Indiana Jones animalier, le long-métrage est truffé de références au héros de Steven Spielberg ou à « Wonder Woman » mais aussi aux films d’aventure comme on les aime et dans lesquels on se laisse embarquer sans rechigner. Magnifiquement réalisé, « Hopper et le hamster des ténèbres » nous fait traverser les mers, les sables mouvants, les montagnes glaciaires, les déserts et les forêts d’eucalyptus aux côtés du très attachant lapin-poulet Hopper et ses deux compagnons de route, Meg la moufette et Archie son valet tortue. Drôle, dynamique et enjoué, le dernier né des studios N’Wave nous offre une aventure haute en couleurs sur un petit fond d’acceptation de soi, d’ode à la tolérance et à la différence. C’est que Hopper n’est pas un lapin comme les autres. Trouvé lors d’une expédition menée par son oncle machiavélique Harold et son père adoptif Arthur, le petit orphelin n’a jamais eu qu’une obsession : devenir un aventurier émérite comme le sont les membres de sa famille adoptive. Mais comment exceller quand on dissimule ce qu’on est vraiment, que l’on a honte de nos particularités et qu’elles nous empêchent de nous surpasser ? Très bonne pioche en matière d’animation (les capacités de la 3D sont poussées un peu plus loin encore et nous en mettent plein les mirettes - si vous avez les moyens techniques de le voir dans cette version, foncez!), « Hopper et le hamster des ténèbres » est une comédie animée où bravoure, amitié et aventure vous attendent au tournant. A voir que l'on soit petit ou grand! ► Les bonus En plus de sa traditionnelle bande annonce, "Hopper et le hamster des ténèbres" nous invite à découvrir les coulisses des studios N'Wave et en particulier celles de la réalisation de ce nouvel opus. D'une bonne dizaine de minutes, le making of aborde tous les postes indispensables à la conception d'un film d'animation de cette envergure. De la rédaction du script (par Dave Collard) au travail d'effets sonores et du mixage en passant par la conception graphique, le modeling, le texturing, l'animation ou encore les effets visuels détaillés, on réalise un tout du propriétaire des plus instructifs et impressionnants! Une vraie master class dont on se délecte de bout en bout!
En effet, le réalisateur israélien Ari Folman s’est lancé dans le pari fou de proposer une relecture du célèbre journal d’Anne Frank dans un animé qui ne peut que vous secouer. Et pourtant, à la découverte de cet énième traitement d’une histoire que l’on connaît par cœur, la question du pourquoi se voulait légitime ? Des pièces, des expositions, des films ont déjà été consacrés à l’histoire de la famille Frank, de Otto, Margot, Edith et Anne, leurs invités temporaires et leur tragique destin. Mais ce que parvient à faire Ari Folman dépasse tout ce que l’on a déjà pu voir jusqu’ici… Il transcende le récit d’une jeune fille, mêle passé et présent pour offrir une vision consternante de ce que notre monde continue d’être. A la question, où est Anne Frank?, les personnages de son film répondent « partout… Anne Frank, c’est l’espoir »… Alors, comment expliquer, qu’à quelques pas de ce musée témoin où se succèdent des centaines et des milliers de citoyens du monde, d’autres ne puissent toujours pas être accueillis dignement ou tout simplement comme des êtres humains ? Il y a bien sûr quelques bousculades, quelques interpellations dans ce « Où est Anne Frank » totalement indispensable. Mais il y a surtout une belle humanité, un joli travail de mémoire, une invitation à revoir les autres sous un angle neuf. Ici, c’est celui de Kitty, une jeune fille qui symbolise le journal de Anne, mais aussi la découverte du musée, de la réalité de notre époque ou de celle des années 1940 où tout a basculé… Les larmes aux yeux après son sublime final, nous ne pouvons que vouloir lever les barrières, tendre nos mains, former un pont entre l’ignorance (dans tous les sens du terme) et la bienveillance.
Genre : Animation
Durée du film : 1h39 Bonus : Aucun Notre avis en mode podcast: lien De Ari Folman - Avec les voix françaises de Sara Giraudeau et Ludivine Sagnier
Avec son message écologiste, « Bigfoot Family » surprend par son ton plus engagé et ses aventures innovantes de très belle qualité. Trois ans après leur première réalisation, Ben Stassen et Jérémie Degruson nous entraînent en Alaska où une société pétrolière verte (cherchez l’erreur) s’apprête à forer un puits dans une réserve naturelle exposée au danger de l’exploitation humaine. Bigfoot, qui a fait son grand retour dans la vie d’Adam, met sa gloire au service d’une noble cause et s’engage à ralentir ce projet hautement dangereux pour l’écosystème américain. Le cadre fixé, nous pouvons entrer dans le vif du sujet, nos lunettes 3D plantées sur le nez. Si l’histoire s’avère plutôt classique et constitue à nouveau l’un des seuls bémols du film, les bons arguments sont à chercher du côté du formidable travail d’animation dont fait à nouveau preuve les studios belge nWave. Sa profondeur de champs, ses décors ultraréalistes, sa dynamique et ses détails bluffant nous embarquent dans une épopée où on garde constamment les yeux écarquillés tant le spectacle nous plait et ne cesse de nous faire virevolter. Upgradé par une bande son qui dépote (merci Puggy d’avoir rempilé à ce poste), le métrage ose s’engager un peu plus dans un discours 100% green et militant qui s’adresse à toute la famille. Les petits gags animés par les compagnons de route animaliers, les petits twists et grosses manœuvres opérées par X-Tract pour gagner le cœur des citoyens à coup de greenwashing s’équilibrent pour offrir un divertissement des plus plaisants pour les petits comme pour les grands. Sympathique dans son fond, magnifique dans sa forme, « Bigfoot Family » est une aventure multicolore et intergénérationnelle qui vaut la peine d’être vécue, une occasion parfaite pour (re)découvrir le savoir-faire noir jaune rouge qui n’a pas à rougir face aux autres sorties animées du moment. ► Le making of Introduit par Jérémie Degruson, le making of présente les différentes étapes nécessaires pour réaliser ce long-métrage d’animation Du scénario à la mise en place des effets spéciaux en passant par les premiers dessins, l’enregistrement des voix, la modélisation des croquis des personnages et des décors, on mesure le travail colossal que demande un tel projet.
Car là où on s’attendait découvrir un film maîtrisé dans la veine de « Frankenweenie » ou « Coraline », on ne finit par voir qu’une esquisse de bonne idée qui aurait gagné à être mieux travaillée. Personnages rigides et peu attachants (à l’exception du majordome Max et de la jeune Mercredi), les membres de la famille, remplis de clichés et de traits de caractères trop forcés forment certes une tribu unique mais se perdent dans de nombreux récits parallèles. Critique des apparences, des réseaux sociaux, de l’hyper-connectivité, de la peur de l’inconnu et des images formatées, « La famille Addams » ressemble à un condensé de série télé animée dont l’abondance des thématiques est mal gérée. Amusant dans ses divers clins d’œil au monde du 7ème art, le métrage ne parvient pas à se démarquer des autres films de genre et se classe plutôt dans les films de fin d’après-midi loué à la vidéothèque et vite rapporté. Les personnages secondaires sont agaçants (Oncle Fétide et Margaux Needler en tête), le doublage français peu convaincant (on vous recommande à nouveau la V.O au casting bien plus performant : Oscar Isaac, Charlize Theron, Chloë Grace Moretz, Finn Wolfhard, Allison Janney ou Martin Short, ça ne se refuse pas !), le scénario fouillis et très classique dans son idée sont autant de bémol qui conspuent une partition magnifiquement interprétée dans les films de notre enfance. Fidèles au comics des années 30 (créés par un certain Charles…Addams), les personnages n’ont d’épaisseur que leur 3D et ne parviennent pas à nous faire vibrer. Si on attendait davantage de scènes décalées et d’audace dans cette nouvelle version animée, on se dit que les plus petits apprécieront peut-être les gags de la célèbre famille, les petits messages distillés et les personnages dont ils ne connaissaient peut-être même pas l’existence. Pour notre part, nous ne pouvons nous empêcher de comparer et de préférer largement ce que Barry Sonnenfeld nous avait proposé il y a quelques dizaines d’années. ► Les bonus Avant d’évoquer les courts bonus de sa version matérialisée, notons la technique, d’image et de son de la version Blu-Ray sont irréprochables. Les textures et la sensation 3D, le mixage sonore et musical fonctionnent remarquablement bien et viennent sauver le manque de fond de l’animé. En ce qui concerne les contenus additionnels, force est de constater qu’ils relèvent plus du remplissage que du véritable making of. Les 4 « scènes coupées » non finalisées nous permettent, outre de découvrir quelques éléments inédits, de voir des morceaux de rushes crayonnés ou numériques non finalisées. En complément de ces petites coulisses involontaires, nous trouvons une « anatomie d’une scène » (celle où Morticia abreuve la maison de café) et un découpage des différentes étapes de réalisation. Trop court, le bonus nous montre les storyboard, maquette, animation et éclairage d’un extrait de film de façon pédagogique. Amusant et ludique, « Jeux de mime avec la chose » est l’occasion de découvrir des expressions via des charades mimées. Proposées en anglais (sous-titrées), les manches sont funs et le parcours sans faute totalement réalisable. Autre moment de divertissement, les deux vidéoclips des chansons du film (Haunted heart interprété par Christina Aguilera et My family version rap) s’offrent une version karaoké des thèmes principaux de la bande originale. Pour terminer, nouvelle petite déception. « Rétrospective de la famille Addams » semblait être LE bonus à découvrir. Evoquant la bande dessinée de Charles Addams et l’accueil de cette nouvelle version par l’un de ses acteurs principaux (Oscar Isaac), nous espérions découvrir les coulisses, les confidences, les tenants et les aboutissants du film Universal. En vain… ce petit bonus frustrant ne durant qu’une petite minute, nous appuyons sur le bouton éject de notre télécommande quelque peu déçus. Genre : Animation Durée du film : 1h27 Bonus : Plusieurs petits bonus pour un total de 20 minutes Titre original : The Addams Family |
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