L’idée d’une suite ne date pas d’hier puisque qu’après le carton du premier, les bruits de couloir pouvaient aller dans ce sens. Il faut dire que les 250 millions de dollars de bénéfices inciteraient quiconque à poursuivre l’aventure…sauf his airness… Nostalgique du premier film qui avait cette capacité à plaire aux petits comme aux grands (merci au trio Bill Murray, Larry Bird et Wayne Knight ainsi que les légendes que sont Charles Barkley, Patrick Ewing, Muggsy Bogues, Shawn Bradley et Larry Johnson), le film de 1997 ne se reposait pas que sur Michael pour développer une intrigue certes simple mais efficace. Ici, tout s’appuie sur le champion actuel Lebron James et nous pourrions même écrire sans honte aucune qu’il s’agit d’une façon à peine déguisée de faire lapropagande à la gloire du joueur. Centrée sur la famille de ce dernier, l’intrigue n’offre que peu d’enjeux.Heureusement, nous avons pris beaucoup de plaisir à revoir à l’écran Sonequa Martin-Green qui joue l’épouse de Lebron et qui apparait dans l’excellente série « Star Trek Discovery ». Le fils cadet de la famille (Cedric Joe) incarne à lui seul le déclenchement principal puisque voulant s’inscrire à un stage de modélisateur de jeux vidéo au salon de l’E3 de Los Angeles, il n’a d’autre choix que d’intégrer un stage de basket pour contenter son père. L’histoire prend un tour inattendu lorsqu’une intelligence artificielle (Don Cheadle) prend le contrôle des serveurs de la Warner pour tendre un piège à Lebron James et à son jeune fils. Ensemble, ils devront disputer un match de basket aux côtés d’autres joueurs de baskets contemporains modélisés en 3D. Leurs attributs propres aux jeux vidéo rendent le tout dommageable selon nous car finalement, l’ensemble du film repose sur la technique au détriment des situations cocasses ou de l’humour agréable qui se dégageaient du premier volet. Dans le cas présent, nous avons droit à un résultat proche de ce que faisait « Ready Player One » en son temps, à savoir faire participer en tant que spectateurs, les personnages de l’ensemble des licences de la Warner. Ainsi, les plus perspicaces d’entre nous apercevront les références (dans le désordre) aux Animaniacs, à Harry Potter, Batman, Superman, Matrix, Game Of Thrones, les Pierrafeu, les Jetson, le Magicien d’Oz, Ca et de très nombreuses références à cette pop culture que nous apprécions tant. Bien que très plaisant, cet appel à la curiosité ne permet pas d’occulter la faiblesse de l’intrigue ni l’opération marketing se cachant derrière le « produit » Lebron James. Là où son ainé construisait un univers coloré avec une galerie de personnages animés et réels exquis, nous ne pouvons pas en dire autant ici. Avis à tous les amateurs du premier volet, il est probable qu’une belle déception accompagnant le générique de fin se fasse ressentir tant le film souffre de la comparaison d’avec son ainé. Hormis une scène franchement bien sentie avec l’acteur Michael B. Jordan, ce « Space Jam : Nouvelle ère » de Malcolm D.Lee bien que fort beau techniquement, doit se voir avant tout comme un immense portfolio des personnages de la Warner portée par la star Lebron James. Ni plus, ni moins…
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