Ecran et toile
  • Accueil
    • Tous les films de A à Z
    • Concours
    • Les news
    • A propos de nous
    • Contact
  • Dans nos salles
    • Les sorties de 2022 >
      • Mai 2022
      • Avril 2022
      • Mars 2022
      • Fevrier 2022
      • Janvier 2022
    • Les sorties ciné de 2021 >
      • Decembre 2021
      • Novembre 2021
      • Octobre 2021
      • Septembre 2021
      • Aout 2021
      • Juillet 2021
      • Juin 2021
      • En VOD
    • 2020 au cinéma >
      • Le Top 2020 d'Ecran-et-toile
      • En VOD
      • Octobre 2020
      • Septembre 2020
      • Aout 2020
      • Juillet 2020
      • Mai 2020
      • Mars/Avril 2020
      • Fevrier 2020
      • Janvier 2020
    • 2019 dans nos salles >
      • Top 2019 d'Ecran et toile
      • Décembre 2019
      • Novembre 2019
      • Octobre 2019
      • Septembre 2019
      • Aout 2019
      • Juillet 2019
      • Juin 2019
      • Mai 2019
      • Avril 2019
      • Mars 2019
      • Février 2019
      • Janvier 2019
    • 2018 au cinema >
      • Décembre 2018
      • Novembre 2018
      • Octobre 2018
      • Septembre 2018
      • Aout 2018
      • Juillet 2018
      • Juin 2018
      • Mai 2018
      • Avril 2018
      • Mars 2018
      • Fevrier 2018
      • Janvier 2018
    • 2017 sur grand écran >
      • Le top 2017
      • Decembre 2017
      • Novembre 2017
      • Octobre 2017
      • Septembre 2017
      • Aout 2017
      • Juillet 2017
      • Juin 2017
      • Mai 2017
      • Avril 2017
      • Mars 2017
      • Fevrier 2017
      • Janvier 2017
    • 2016 au cinéma >
      • Le top 2016
      • Décembre 2016
      • Novembre 2016
      • Octobre 2016
      • Septembre 2016
      • Aout 2016
      • Juillet 2016
      • Juin 2016
      • Mai 2016
      • Avril 2016
      • Mars 2016
      • Février 2016
      • Janvier 2016
    • Année 2015 du cinéma >
      • Le top du top 2015
      • Décembre 2015
      • Novembre 2015
      • Octobre 2015
      • Septembre 2015
      • Aout 2015
      • Juillet 2015
      • Juin 2015
      • Mai 2015
      • Avril 2015
      • Mars 2015
      • Février 2015
  • Festivals
    • En Belgique >
      • Le BIFFF >
        • Les films du BIFFF online
        • BIFFF 2019: les films
        • Les films du BIFFF 2018
        • BIFFF 2017
      • Anima >
        • Master Class de Peter Lord
        • Des cowboys et des indiens, le cinema de Patar et Aubier
      • FIFF de Namur >
        • Les films de 2020
        • Les films de 2019
        • Les films de 2018
        • Les films du FIFF 2017
        • Les films de 2016
      • Film Fest Gent >
        • Les films de 2019
        • Les films 2017
      • Festival de Mons >
        • FIFM 2020
        • FIFM 2019
        • FIFA Mons 2017
      • Le BRIFF >
        • Rencontre avec Gerard Depardieu
      • FIFCL de Liège
      • Festival de Waterloo >
        • WHAFF 2018
        • WaHFF 2017
        • WAHFF 2016
      • Le BSFF
      • L'heure d'hiver
      • FIFPL de Liege
      • Le Brussels Film Festival
      • FIFB de Bruxelles
    • En France >
      • From Deauville with love >
        • Les films de Deauville 2020
        • Les films de Deauville 2019
        • Les films de Deauville 2018
        • Les films de Deauville 2017
        • DEAUVILLE 2016
        • DEAUVILLE 2015
        • Les conférences de presse >
          • Laura Dern
          • Jeff Goldblum
          • Marc Webb
      • CineComedies
      • Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
      • Le Festival de Cannes
      • Festival 2 Valenciennes
  • Interviews
    • A à C >
      • Naomi Ackie
      • Gabriel D'Almeida Freitas
      • Alejandro Amenabar
      • Marilou Berry
      • Caroline Berthonneau
      • Julie Bertuccelli
      • Thomas Blanchard
      • Sandrine Bonnaire
      • Valerie Bonneton
      • Dany Boon
      • Jayro Bustamante
      • Laetitia Casta
      • Géraldine Chaplin
      • Harry Cleven
      • Michel Cymes
    • D à G >
      • Jean-Loup Dabadie
      • Francois Damiens
      • Jean-Pierre et Luc Dardenne
      • Alain Delon
      • Anouchka Delon
      • Mylène Demongeot
      • Fanny Desmares
      • Bas Devos
      • Frederic Diefenthal
      • Anny Duperey
      • Anny Duperey (2)
      • Andrea Ferreol
      • Brigitte Fossey
      • Genevieve Galea
      • Jacques Gamblin
      • Fleur Geffrier
      • Stephane Guillon
      • Thomas Gunzig
    • H à K >
      • Robert Hossein
      • Sophie Jarmouni
      • Jean-Pierre Jeunet
      • Léo Karmann
      • Kim Keukeleire
      • Thierry Klifa
    • L à O >
      • Bouli Lanners
      • Philippe Le Guay
      • Alexandra Leclere
      • Patrice Leconte
      • Pauline Lefevre
      • Claude Lelouch
      • Julien Lepers
      • Valérie Mairesse
      • Walid Mattar
      • Ioni Matos
      • Radu Mihaileanu
      • Yolande Moreau
      • Maxime Motte
    • P à S >
      • Anne Parillaud
      • Pablo Pauly
      • Dominique Pinon
      • Martin Provost
      • Felix Radu
      • Jean-Paul Rappeneau
      • Stephane Robelin
      • Elie Semoun
      • Bruno Solo
    • T à Z >
      • Daniele Thompson
      • Francois Troukens
      • Jaco Van Dormael
      • Agnes Varda
      • Marina Vlady
      • Astrid Whettnall
      • Marc Zinga
    • Tandem >
      • J-P Améris et Jules Lefebvre pour "Profession du pere"
      • L'équipe du film "La bonne épouse"
      • Nicolas Bedos - Doria Tillier
      • Fabrizio Rongione, Baptiste Lalieu et Samuel Tilman
      • Arthur Dupont et Gerard Pautonnier
      • José Garcia et Caroline Vigneaux
      • Christophe Hermans et Victor
      • Philippe Lacheau - Tarek Boudali
      • Yohan Manca et Anton Csaszar
      • Arthur de Pins et Alexis Ducord
      • Jeremie et Yannick Renier
      • David Roux et Zita Hanrot
    • Propos recueillis >
      • Philippe Claudel
      • Joachim Lafosse
      • Sergi Lopez
      • Dick Tomasovic
  • Autour du cinéma
    • Les Magritte du cinema
    • Avant-premières >
      • Adoration
      • Continuer
      • Love Addict
      • La chtite famille
      • Laissez bronzer les cadavres
      • A bras ouverts
      • Bouli Lanners - AVP Les premiers les derniers
      • Voyage au Groenland
      • Les mauvaises herbes
    • Le cinéma s'expose >
      • Le domaine d’Ermenonville
      • Intimate Audrey
      • Il etait une fois Sergio Leone
      • The world of Tim Burton
      • Game of thrones: the touring exhibition
      • Le Popeye Village de Malte
      • Jurassic World Exhibition
      • Bourvil s'expose a Binche
      • Chaplin's world
    • Evénements >
      • Drive in estival
      • Le FACTS de Gand
      • Comic Con Belgique
      • Jean Paul Gaultier fait son (fashion freak) show
      • Concert de Vladimir Cosma
      • 4DX
      • Alain Delon: 60 ans de cinema >
        • Entretiens autour d'Alain Delon
      • Coup de projecteur >
        • "Comme ca, tu sais" - CM belge
        • Chez jolie coiffure
        • Léopold, Roi des Belges
        • La Treve
        • Fornacis
      • CrYature
      • Cinema parents non admis
      • Le Grand prix de l'UCC
      • Golden globes
    • Bandes originales
  • Bibliocinéthèque
    • Anthologie >
      • "Retour vers le futur: 350 secrets et anecdotes"
      • "Je m'appelle Paul, John, Monika..."
      • "350 anecdotes incroyables sur Spider-Man"
      • "Clint Eastwood: le dernier des geants"
      • "Gaming goes to Hollywood"
      • "Le foot a l'ecran" de J et G Camy
      • "Belmondo: le livre toc, toc, badaboum!"
      • "Bond: la legende en 25 films"
      • "OSS 117: le dico" de P Durant
      • "C'est presque pareil"
      • "Tarantino: Reservoir Films"
      • "Une histoire du cinema francais"
      • "Tarzan, l'homme sauvage" de JP Andrevon
      • "Le parrain: les archives inédites de la trilogie"
      • "Tués par la mort"
      • "Cyborgs vs Androides, l'homme-machine au cinéma"
      • "Les super-heros du cinema"
      • "D'après une histoire de Stephen King"
      • "L'art des studios Aardman"
      • "Moteur ca tourne" de O Joose
    • (Auto)biographie >
      • "Jean Gabin. Maintenant je sais"
      • "John Wayne"
      • "C'etait Kubrick"
      • "Marlene Dietrich, celle qui avait la voix"
      • "Les orphelins de Francois"
      • "Bill Murray, commencez sans moi"
      • "Demi Moore: memoires - l'envers d'une vie"
      • "My Wicked, Wicked Ways", Memoires d'Errol Flynn
      • "Louis de Funès, à la folie"
      • "Claude Zidi en toute discrétion" de V Chapeau
      • George Lucas une vie" de B Jay Jones
      • "Je me souviens..." de JP Jeunet
      • "Dans la tete de Woody Allen" de E Dufour
      • "Mel Gibson: Le bon, la brute et le croyant" de D. Da Silva
      • "Le gendarme et l'empereur" de Richard Balducci
      • "Bourvil, le cine d'Andre" de A.Boucher et P.Delmotte
      • "Patrick Deware, l'ecorche" par C. Carriere
      • "Purple Fam" de R. Melki
    • Bande dessinee >
      • "Cineramdam"
      • "Cooper, un guerrier à Hollywood" de F Silloray
      • "Le tour du monde en 80 jours"
      • "Les étoiles de l'histoire"
    • Essai >
      • "Laurent Cantet, le sens du collectif"
      • "Les grandes gueules du cinéma français"
      • "Steven Soderbergh, l'anatomie des fluides"
      • "Maurice Pialat: la main, les yeux"
      • "La soupe aux choux, le dernier envol"
      • "Apocalypse show"
      • "Dune" de N Allard
      • "La philosophie selon Kaamelott"
      • "La transgression selon David Cronenberg"
      • "Trajectoires d'Aaron Sorkin"
      • "Harry Potter et l'Histoire"
      • "Jim Carrey, l'Amerique demasquee"
      • "Retour a Philadephie"
      • "Sur les traces de Jackie Chan"
      • "La mecanique Lucas Belvaux"
      • "Cinemiracles, l'emerveillement religieux"
      • "L'Amerique de Robert Redford"
      • "Christopher Nolan, la possibilite d'un monde"
      • "Degager l'ecoute"
      • "Cultural studies et Hollywood,"
      • "Steven Spielberg, filmer avec des yeux d'enfant"
      • "Shining" de Roger Luckhurst
      • "Silence - Martin Scorsese" de A Spadaro
    • Fiction >
      • Du roman a l'ecran
      • "Le radiateur d'appoint" de A Lutz
      • "L'heure des contes" de G Jugnot
      • "Les bruits du coeur" de Eva Darlan
      • "King Kong" de F Bernard et F Roca
      • "Un chateau pour Hollywood" de O Minne
      • "Questions de caractère" de Tom Hanks
    • Beaux livres >
      • "Blackland: the lost empire"
    • Guide >
      • "Agir et penser comme Wonder Woman"
      • "Agir et penser comme Dark Vador"
      • "Pourquoi Sherlock" de P. Lombard
  • Home Cinema
    • En DVD/Blu-Ray >
      • Les petites pépites du cinéma
      • C'est du belge
      • Action
      • Aventure
      • Biopic
      • Comédie
      • Documentaire
      • Drame
      • Fantastique
      • Films d'animation
      • Guerre
      • Horreur
      • Policier
      • Romance
      • Science-Fiction
      • Series
      • Thriller
    • Amazon Prime
    • Disney +
    • Netflix >
      • Films
      • Documentaires
      • Séries
    • Series >
      • Depuis le canap' des Pucci
      • Les séries de Fany
      • Margaux decrypte les series
      • Zoom sur... >
        • Altered Carbon
        • Better Call Saul
        • Chernobyl
        • Friends: the reunion
        • The Haunting of Hill House
        • Hollywood
        • Master of none
        • Murder
        • Riverdale
        • Scream
        • Stranger things
        • The punisher

Morbius

3/31/2022

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film
:
 
Gravement atteint d’une rare maladie sanguine, et déterminé à sauver toutes les victimes de cette pathologie, le Dr Morbius tente un pari désespéré. Alors que son expérience semble être un succès, le remède déclenche un effet sinistre. Le bien vaincra-t-il le mal – ou Morbius succombera-t-il à ses nouvelles pulsions ?

Note du film : ★ (par François)

Avis : Morbius n’est pas un super héros récent, du moins sur le papier. Crée en 1971 par Roy Thomas et Gil Kane, ce personnage est issu d’un numéro dédié à Spider-Man et représente donc son opposant. Hélas, même s’il est rafraichissant de découvrir un nouveau héros issu du bestiaire Marvel, le résultat sur grand écran ne donnera pas beaucoup de sang neuf au MCU.
Même s’il fait son arrivée tardive au cinéma, il est amusant de constater que ce personnage était déjà apparu en caméo à la fin du film « Blade » en 1998. A l’époque, il figurait uniquement dans les bonus car la scène avait été coupée au montage. Et depuis, plus rien ou presque…

Il a fallu attendre que la réalisation du projet revienne à Daniel Espinosa pour faire revivre un protagoniste fort sombre puisque devenu vampire suite à une expérimentation.

Dans le fond, le film est assez convenu et ne crée jamais la moindre surprise. Pire, la psychologie des personnages reste en surface et c’est dommage de ne pas retrouver une profondeur qui aurait pu insuffler davantage d’enjeux à l’ensemble. Car même si les acteurs jouent leur partition sans fausse note, jamais nous ne sommes ébahis (ou même surpris) par les performances de Jared Leto, finalement très (trop ?) sobre dans son personnage du Dr. Michael Morbius. Quant au némésis de l’histoire, le personnage joué par Matt Smith, il est totalement loupé lorsqu’il se révèle et on a du mal à comprendre sa rancœur et sa haine du genre humain.
Heureusement, les effets spéciaux numériques sauvent le film du naufrage et permettent de le distinguer du tout-venant. Car bien qu’un peu trop « tape à l’œil », ceux-ci rendent plus percutantes et plus jolies les scènes d’action du vampire et de belles trouvailles visuelles ont dû être mises au point pour montrer la capacité auditive de cet anti-héros ou sa rapidité de mouvement exceptionnelle. Hélas, cela ne suffit pas pour en faire un bon film, ni même un bon moment de cinéma… Un conseil ? Ne dépensez pas vos précieux deniers pour cela…
Durée du film : 1h48
Genre : Super-héros
Date de sortie en Belgique/France : 30 mars 2022
De Daniel Espinosa – Avec Jared Leto, Matt Smith, Adria Arjona, Jared Harris et Tyrese Gibson
0 Commentaires

La brigade

3/26/2022

0 Commentaires

 
Photo

Résumé du film
 
: Depuis toute petite, Cathy rêve de diriger son propre restaurant. Mais à quarante ans, rien ne s’est passé comme prévu et elle se retrouve contrainte d’accepter un poste de cantinière dans un foyer pour jeunes migrants. Son rêve semble encore s’éloigner… ou pas?

Note du film : ★★★(par Véronique)

Avis : Après « Les invisibles » qui avait fait forte impression auprès de notre équipe, Louis-Julien Petit nous revient avec une comédie tout aussi truculente et humaniste, un feel good movie qui fait réfléchir aux politiques migratoires et à l’accomplissement de soi grâce aux rencontres peu ordinaires qui se jouent dans sa comédie débonnaire.
Menée tambour battant par une Audrey Lamy touchante et ultra-convaincante, la brigade de Louis-Julien Petit est composée d’adolescents de 10 à 17 ans, des jeunes hommes de tous horizons venus en France pour s’offrir une nouvelle chance. Tout comme Cathy, ceux-ci tentent de se renouveler, de construire leur rêve dans un monde désenchanté où rien n’est prévu d’avance mais où tout peut se concrétiser. Lumineux, positif et drôle, « La brigade » évoque aussi l’importance du terroir, du bien manger, des produits de bouche de qualité. Que l’on soit migrant ou non, ne vaut-il mieux pas privilégier la bonne cuisine aux plats industriels qui remplissent mais n’éveillent pas les sens ? Ce retour à la source, aux cadeaux de la vie s’inscrit à merveille dans le traitement mis en avant, dans le sujet principal du film qui s’allie à merveille avec ce sujet complémentaire, cette épice qui donne toute sa saveur au scénario original.

Le sens de son film, Louis-Julien Petit le distille petit à petit, le fait mijoter jusque dans une fin de service un tantinet décevante car moins subtile qu’espérée surfant sur l'influence de la télé-réalité dans nos quotidiens désabusés. 

​Néanmoins, « 
La brigade » reste un film à voir pour son humanité, son sujet toujours d’actualité et son traitement léger et de qualité. Un long-métrage plaisant à suivre et duquel on ressort ragaillardi et plus confiant en la vie.
​
Durée du film : 1h37
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique/France : 23 mars 2022
De Louis-Julien Petit – Avec Audrey Lamy, François Cluzet, Chantal Neuwirth
0 Commentaires

Jardins enchantés

3/25/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Dans une clairière, au milieu des hautes herbes ou dans le verger du roi se cachent des mondes merveilleux : jardins envoûtants et forêts foisonnantes révèlent souvent de magnifiques secrets...

À l’abri des regards, les insectes, les oiseaux et même les enfants vivent des aventures extraordinaires !
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)
 
Avis : Composé de 6 courts-métrages où la nature et sa découverte occupe une place centrale, ce nouveau numéro de « Ciné pilou » nous propose de partir à la découverte de 6 histoires aux supports et origines variés, 6 aventures dans laquelle nous embarquons à la hauteur des yeux d’enfants ou d’insectes très différents. « Couchée » « Le roi et la poire », « Cache cache », »Tulip » (notre petit coup de cœur) , « L’oiseau et l’abeille », et « Du iz tak ?» , qu’ils soient muets ou parlants, en français ou non, ces courts métrages invitent à l’enchantement.
Et cela fonctionne. Accessible dès l’âge de 3 ans, ces petits courts métrages animés en stop motion, dessinés ou peints permettent à nos petites têtes blondes de faire leur première sortie ciné en famille et en sortir émerveillées. 



​Une très très belle nouvelle idée cinéphile pour un jeune public qui ne pourra que l’apprécier.
Durée du film : 44 minutes
Genre : Animation
Date de sortie en Belgique : 23 mars 2022
0 Commentaires

Moonfall

3/24/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre. L’impact aura lieu dans quelques semaines, impliquant l’anéantissement de toute vie sur notre planète. Jo Fowler, ancienne astronaute qui travaille pour la NASA, est convaincue de détenir la solution pour tous nous sauver, mais seules deux personnes la croient : un astronaute qu’elle a connu autrefois, Brian Harper, et un théoricien du complot, K.C. Houseman. Ces trois improbables héros vont tenter une mission impossible dans l’espace… et découvrir que notre Lune n’est pas ce que nous croyons.

Note du film : ★ (par François)

Avis : Il est désormais loin de temps où Roland Emmerich nous émerveillait dans le registre de la SF. Nostalgiques des années 90, nous sommes à peu près certains que vous avez été nombreux à vous être émerveillés par son musclé « Universal Soldier » !
 Et si ce n’est pas le cas, peut-être l’avez-vous été devant « Stargate, la porte des étoiles » ou encore, par le désormais culte « Indépendance Day » ? Tous ces films ont marqué une génération de spectateurs trop heureux d’en prendre plein les mirettes ! Désormais, ce temps parait loin et avec « Moonfall », le réalisateur semble avoir égaré sa recette magique car la patte visuelle ne fait pas tout…

Et pourtant, le film commence rapidement avec une belle scène d’ouverture dans l’espace qui permet d’annoncer le problème à venir. Effectuant un travail de maintenance dans l’espace, les astronautes Brian Harper (Patrick Wilson) et Jocinda Fowler (Halle Berry) sont aux premières loges pour contempler un bien beau spectacle qui, hélas, se transforme rapidement en cauchemar. En effet, une force surgit pour propulser à une vitesse folle la lune hors de son orbite et menacer l’humanité.

Hélas, le film perd rapidement sa vitesse de croisière une fois les protagonistes présentés. Et ce n’est pas le fanfaron de service parfaitement incarné à l’écran par John Bradley qui changera la donne… « Moonfall » présente d’assez importantes pertes de vitesse et un rythme inconstant nous expédiant presque dans un trou noir scénaristique.

En fait, tout s’emballe dans la dernière partie où le réalisateur Roland Emmerich tente expressément (et tardivement) d’apporter les réponses de son intrigue et de s’amuser, tel un enfant, à user et abuser d’effets spéciaux, certes maitrisés, mais totalement disproportionnés.   Le résultat à l’écran est de nous livrer l’apocalypse et la matérialisation de sa vision de la fin de tout, un peu à l’image de son « 2012 » sorti douze ans plus tôt. Dès lors, oubliez toute idée d’une quelconque cohérence ou crédibilité. 

​Le spectacle proposé est un plaisir visuel totalement régressif pour lequel le cerveau doit être à l’arrêt pour pouvoir profiter (un peu) de ce déluge visuel. Nous nous interrogeons toujours de la nécessité pour le réalisateur d’utiliser la surenchère comme argument principal à son film. Vous voilà prévenus…

​Durée du film
 : 2h10

Genre : Science-Fiction
Date de sortie en Belgique : 23 mars 2022
De Roland Emmerich- Avec Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley-West, Donald Sutherland, Michael Peña et Charlie Plummer
0 Commentaires

Ambulance

3/24/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Will Sharp, un vétéran décoré fait appel à la seule personne indigne de confiance, son frère adoptif Danny pour trouver l’argent afin de couvrir les frais médicaux de sa femme. Ce dernier, un charismatique criminel au long cours, au lieu de lui donner de l’argent, lui propose un coup : le plus grand braquage de banque de l’histoire de Los Angeles : 32 millions de dollars. Will, prêt à tout pour sauver sa femme, accepte. Mais quand leur affaire prend un tour spectaculairement désastreux, les deux frères n’ont pas d’autre choix que de détourner une ambulance avec à son bord un vieux flic mortellement blessé et l’ambulancière Cam Thompson. Pendant la course poursuite infernale qui s’ensuit, Will et Danny vont devoir échapper aux forces de l’ordre surmotivées postées aux 4 coins de la ville, tenter de garder leurs otages en vie et éviter de s’entre tuer tout en exécutant l’évasion la plus spectaculaire que la ville de Los Angeles n’ait jamais vue.

Note du film : ★ (par François)
Avis :  Ah, Michael Bay ! Son nom évoque de sacrés bons moments de cinéma pour tous les amateurs de popcorn-movie ! Comme à son habitude, le réalisateur nous revient dans un film survitaminé. Et si, sur le papier, la proposition à tout pour plaire (un casting solide, une idée certes classique mais efficace et bien sûr, le savoir-faire d’un réalisateur qui connait les codes du genre), dans les faits, nous avons été déçus par le résultat final.

A tel point que l’on se dit que le genre typique des années 90’ a du mal à revenir dans les mains du maitre de l’action pourtant habitué à l’exercice. Il est loin le temps de « Bad Boys », « Rock » ou même « Armageddon »…
 
Démarrant sur les chapeaux de roue, le film ne tarde pas à se mettre en place. L’intrigue s’esquisse rapidement et les difficultés rencontrées par Will sharp (très bon Yahya Abdul-Mateen) le pousse à emprunter une voie dangereuse. En effet, sa famille est frappée par la maladie et il n’aura d’autre choix que d’amasser une petite fortune rapidement pour tester un médicament expérimental hors de prix. Sollicitant l’aide de son frère Danny (truculent Jake Gyllenhaal), l’ancien militaire se retrouve à participer au casse d’une banque fédérale.
 
Bien sûr, rien ne se passera comme prévu et une véritable chasse à l’homme (aux hommes devrait-on écrire) se déroule entre les forces de l’ordre et les frangins qui se sont réfugiés dans une ambulance où une infirmière (très convaincante Eiza Gonzales) soigne un policier sévèrement touché (Jackson White). Une tonitruante course poursuite va dévaster la ville de Los Angeles. Et si les obstacles qu’attendent les deux frères sont nombreux, les petites sorties de route du film le sont tout autant.
 
D’abord, parce que le réalisateur bascule trop rapidement et trop fortement dans la surenchère. La caméra bouge trop rapidement et place le spectateur dans une position inconfortable. Pire, les plans sont trop nombreux et trop rapprochés et ce choix nerveux dessert le film. Nous ressentons très vite ce sentiment excessif et peinons à suivre l’action mise en place. Pourquoi en vouloir en rajouter à tous les niveaux ? Même certaines répliques qui sont généralement bien senties tombent parfois à plat ! Alors que l’aspect « gunfight » est ultra dominant, il en ressort un surréalisme totalement exagéré et outrancier. Durant 2h15, le réalisateur s’amuse à détruire progressivement toute une ville sans qu’une vraie résistance ne s’opère.
Vous l’aurez compris, « Ambulance » pousse les curseurs trop loin et trop longtemps pour que le spectateur apprécie réellement le spectacle. Même si les moyens sont colossaux, nous avons ressenti une certaine lassitude devant ce déluge d’action totalement injustifiée… et regrettons presque de nous être embarqués dans ces deux heures de film d’action excessive et mal calibrée.
Durée du film : 2h16
Genre : Action
Date de sortie en Belgique/France : 23 mars 2022
De Michael Bay – Avec Jake Gyllenhaal, Yahya Abdul-Mateen II, Eiza González
0 Commentaires

Les Bad Guys

3/24/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : « Les bad guys », la nouvelle comédie de Dreamworks Animations, inspirée par la série éponyme de livres pour enfants, met en scène une bande d’animaux, redoutables criminels de haut vol, qui sont sur le point de commettre leur méfait le plus éclatant : devenir des citoyens respectables. Ces cinq compères sont tristement célèbres pour leurs aptitudes respectives au crime : Mr Wolf, le fringant pickpocket, Mr Snake, le perceur de coffre forts blasé, Mr Shark, l’expert en camouflage au sang très très froid, Mr Pirahna, le gros bras excessivement soupe au lait de la bande et  Miss Tarentula, la pirate informatique dont les talents de hacker sont aussi aiguisés que sa langue.

Mais après des années d’incalculables méfaits, ceux qui sont devenus sans conteste les malfrats les plus recherchés du monde, finissent par se faire arrêter. Afin de s'éviter des années en prison, Mr Wolf conclut alors un marché (qu’il n’a évidemment pas l’intention d’honorer) : les Bad Guys vont devenir les Good Guys.
Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Film d’animation très hollywoodien et ancré dans un Los Angeles frappé récemment par une météorite, « Les Bad Guys » des studios Dreamworks est pourtant bel et bien réalisé par un Français, Pierre Perifel, animateur d’autres films de la maison parmi lesquels « Kung Fu Panda » et « Shrek 4 : il était une fin ». Doté d’une animation exceptionnelle, « Les Bad Guys » est visuellement bluffant et offre un spectacle artistique admirable et époustouflant.
 
Mais si la forme vaut véritablement le coup d’œil et adapte de façon efficace les albums de Aaron Blabey, c’est l’intrigue qui pêche et dessert le métrage sur toute sa durée. Tantôt agrémenté de petites touches d’humour bienvenues, le film trouve bien vite ses limites et tombe dans un cahier des charges conventionnel, oubliant de pousser son originalité dans son scénario qui avait pourtant bien démarré. Brisant en permanence le 4ème mur, « Les bad guys » finit par se dérouler sur notre toile blanche sans grande prise de risque, ne surprenant pas son public et n’étant plus qu’une prouesse artistique un peu trop lisse.

Là où on s’attendait trouver un dérivé animé de « 
Ocean’s Eleven », de « Suicide squad » ou « Réservoir Dog », nous découvrons une aventure dynamique portée par cinq malfaiteurs caricaturaux mais attachants, un film d’animation grand public qui amusera probablement beaucoup plus les enfants que leurs parents, une réalisation remarquable dans sa forme, mais beaucoup moins dans son fond.


Bref, un film à voir pour sa force créatrice et la beauté de ses plans mais beaucoup moins pour son récit totalement cousu de fil blanc.

​Durée du film
 : 1h40

Genre : Animation
Date de sortie en Belgique : 23 mars 2022
Date de sortie en France : 6 avril 2022
Titre original : The Bad Guys
De 
Pierre Perifel - Avec les voix de Pierre Niney (en français) et de Sam Rockwell (en anglais)
0 Commentaires

A plein temps

3/22/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Julie se démène seule pour élever ses deux enfants à la campagne et garder son travail dans un palace parisien. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. C’est tout le fragile équilibre de Julie qui vacille. Elle va alors se lancer dans une course effrénée, au risque de sombrer.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Doublement récompensé par le Prix du Meilleur réalisateur pour Eric Gravel et celui de la Meilleure actrice pour Laure Calamy lors du dernier Festival de Venise, « A plein temps » est un film anxiogène sur la (sur)charge mentale féminine, un long-métrage qui nous fait vivre à cent à l’heure, la routine d’une femme ordinaire partagée entre son travail, ses aspirations et sa vie de mère.
Porté par l’excellente Laure Calamy, le film d’Eric Gravel a un côté presque documentaire, un sens de la rythmique et une réalisation épurée mais maîtrisée qui sert habillement le propos dans lequel il nous plonge un peu moins d’une heure trente.
 
Première femme de chambre dans un palace parisien, Julie n’a jamais quitté la maison familiale où elle a toujours élevé ses deux enfants. Se refusant de voir son fils et sa fille grandir dans une « cage à poules » de banlieue, la jeune femme préfère cumuler les transports en commun, passer des heures sur les routes plutôt que de déraciner ses petites têtes blondes… Oui mais, prise en otage des manifestations de la capitale, la jeune mère célibataire découvre bien vite les limites d’une telle vie, mettant un peu plus entre parenthèses les quelques minutes de répit qui étaient les siennes.

Endettée et dépassée par cette vie hyper sollicitante, Julie va-t-elle vaciller ou garder la tête froide pour ne pas sombrer ? Le film d’Eric Gravel répondra à ces questions dans une ritournelle de rituels que l’on aurait bien de la peine à supporter et que l’on suit le cœur battant et la crainte de voir le drame arriver.

D’une empathie admirable pour ces femmes qui peinent au quotidien mais qui ne flanchent pas pour répondre « présente » auprès des siens, « A plein temps » est un film qui prête à réfléchir, qui met l’accent sur les dérives de nos vies formatées, sur nos rêves avortés et le courage qu’ont certaines femmes et d’autres hommes à faire face à une vie qu’ils sont loin d’avoir rêvée. Donnant du temps aux autres, ne s’en accordant aucun, ces pères et mères de famille pourraient aisément prendre la place de cette Julie créée de toutes pièces mais si proches de quelques-uns de nos voisins.
Stressant par moments, « A plein temps » est à l’image de son propos et parvient à nous garder dans un rythme qui ne fléchit jamais, misant sur une caméra proche de son héroïne qui est de tous les plans.  Un film soutenu par une bande originale électronique stimulante et une interprétation sans faille d’une Laure Calamy toujours aussi surprenante et convaincante !
Durée du film : 1h25
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 23 mars 2022
Date de sortie en France : 16 mars 2022
De  Eric Gravel- Avec Laure Calamy, Anne Suarez et Geneviève Mnich
0 Commentaires

Notre-Dame brule

3/21/2022

3 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Le long métrage de Jean-Jacques Annaud, reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire. Et comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage rocambolesque et héroïque.

Note du film : ★★★★ (par Véronique)

Avis : Il y a un petit quelque chose de « 24 heures chrono » dans le dernier film de Jean-Jacques Annaud. Nous contant minute par minute, heure par heure, l’incendie catastrophique qui a rongé et ravagé la célèbre cathédrale de Notre-Dame de Paris en 2019, « Notre-Dame brûle » n’est pas qu’un long-métrage haletant que l’on suit le cœur battant. 
C’est une vraie prouesse technique, une vraie leçon de cinéma comme on en a rarement vue ces derniers temps. Un chef d’œuvre qui allie témoignages, images d’archives et reconstitution démentielle pour nous plonger eu cœur d’une des plus grandes catastrophes que l’on ait connu ces derniers temps.

Notre-Dame de Paris, symbole au coeur de la ville de Paris


Elle surplombe la Seine et l’île de la Cité depuis près de 800 années. Lieu emblématique de Paris, Notre-Dame de Paris est l’un des monuments les plus visités au monde. Beauté architecturale sans pareil, symbole religieux et littéraire de renom, la cathédrale gothique connue dans le monde entier a toujours attiré les regards au fil des siècles, à commencer par ceux des plus grands peintres qui l’ont immortalisées sur leurs toiles colorées. Et lorsqu’au soir du 15 avril 2019, les flammes ont commencé à ronger la forêt de chênes séculaires qui supportaient son imposante toiture, c’est un cataclysme émotionnel qui s’est abattu sur la France entière. Pas étonnant dès lors que Jean-Jacques Annaud ait accepté de relever l’incroyable défi de réaliser un film sur le déroulement des événements, un long-métrage surprenant, majestueux, impressionnant qui pointe du doigt les nombreux dysfonctionnements de la ville de Paris, les installations vétustes de certains grands monument français mais aussi l’impuissance des hommes qui n’ont jamais aussi bien porté le nom de « soldats du feu ».

 
Si quelques scènes ont été tournées sur le site de Notre-Dame de Paris, il était bien sûr impossible d’installer toute son intrigue dans les murs et les toitures de la cathédrale toujours marquée par ce tragique événement. Pour donner vie à son incroyable fiction, basée sur de faits réels, des éléments factuels et des témoignages officiels, le réalisateur français a dû composer avec la technologie, d’autres décors réels mais aussi de grands plateaux sur lesquels ont été reconstitués, à l'échelle, certains lieux clés de la tragédie parisienne.

Nef, les escaliers étroits, coursives extérieures ou encore charpentes ont ainsi été recréées de toutes pièces dans les studios de la Cité du cinéma à Saint-Denis, des décors de 25 à 30 mètres de haut dans lesquels ont évolués les comédiens venus rejouer les rôles clés d’un sauvetage qui semblait avorté.
A voir sur grand écran, le rendu est impressionnant, la dynamique prenante, le jeu des acteurs sans faille… et le spectacle total ! Eblouis par les flammes, impressionnés par le sang-froid des services de secours, nos palpitations s’accélèrent et le souffle se fait court. Jean-Jacques Annaud nous avait prouvé à de multiples reprises qu’il était un cinéaste hors du commun. Avec son « Notre-Dame brûle », il confirme ses lettres de noblesses en nous proposant une expérience cinématographique hors du commun !
Durée du film : 1h50
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique/ France: 16 mars 2022
De Jean-Jacques Annaud – Avec Samuel Labarthe, Jean-Paul Bordes, Mikaël Chirinian, Jérémie Laheurte, Pierre Lottin, Jules Sadoughi, Xavier Maly
3 Commentaires

Permis de construire

3/21/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Dentiste à Paris, Romain vient de perdre son père qu'il n'a pas vu depuis des années. A sa grande surprise, ce dernier lui a laissé un terrain en héritage, ainsi qu'une dernière volonté : y faire construire la maison où il aurait aimé finir ses jours. Seul problème: ce terrain se situe en Corse.
 
Note du film : ★★ (par Thomas)
 
Avis : Un Parisien bien rangé que les circonstances de la vie vont amener en territoire proche mais inconnu, qui va rencontrer des habitants au langage peu familier et aux mentalités bien différentes de la sienne…Le scénario vous semble déjà vu ? Peut-être…Les auteurs Eric Fraticelli (également réalisateur) et Didier Bourdon (interprète principal) auraient pu baptiser leur création « Bienvenue chez les Corses », tant les ficelles de cette histoire semblent faire écho au célèbre film de Dany Boon. ​
Même si les ressorts comiques de ce film renvoient un goût de déjà vu, les amateurs de bonnes comédies françaises (espèce en voie de disparition) se délecteront de cette savoureuse farce qui a l’avantage de dilater sans détour les zygomatiques.

Malgré la fantaisie de son sujet, le réalisateur Eric Fraticelli réussit un honnête divertissement familial porté par des virtuoses du comique, Bourdon en tête de la fine fleur. Anne Consigny (son épouse à l’écran) évolue dans l’ombre du mari mais lui renvoie la balle tout en délicatesse tandis que le couple formé par Laurent Gamelon et Frédérique Bel parvient à décrocher les rires à chacune de ses apparitions. Simon Abkarian incarne quant à lui un architecte très particulier dont la silhouette n’est pas sans rappeler un certain Karl Lagerfeld.

D’aucuns reprocheront un certain côté caricatural de cet humour communautaire poussé à l’extrême. Ce serait oublier l’autodérision dont fait preuve Fraticelli, qui rappelons-le a débuté comme acteur dans L’enquête Corse. Son expérience de la région nous offre par ailleurs une jolie carte postale de l’île de Beauté très ensoleillée et un parfum estival bienvenu, en plus de quelques joutes savoureuses joliment écrites et portées par des virtuoses du laugh dont il a rejoint la distribution.


​Dynamique dès son générique et enlevée, cette comédie dont on n’attendait a priori pas grand-chose n’est certes pas le film de l’année mais apporte sans aucun doute la dose de bonne humeur dont on avait bien besoin.
Durée du film : 1h33
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique/France : 9 mars 2022
De Eric Fraticelli – Avec Didier Bourdon, Anne Consigny, Laurent Gamelon, Frédérique Bel et Simon Abkarian
0 Commentaires

The innocents

3/18/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Un été, quatre enfants se découvrent d’étonnants pouvoirs et jouent à tester leurs limites, loin du regard des adultes. Mais ce qui semblait être un jeu d’enfants, prend peu à peu une tournure inquiétante...

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Film fantastique surprenant dans lequel des enfants développent des pouvoirs et ne les utilisent pas toujours à bon escient, « The innocents » utilise les codes du genre dans un récit étonnant, prenant et déroutant !

​Nous mettant dans une tension permanente, « 
The innocents » a cette capacité de nous fasciner de bout en bout, dans les scènes choquantes comme dans les petits répits anodins où la jeunesse et son insouciance semble occulter les drames qui se sont déjà déroulés. 
A mi-chemin entre fantastique et drame, le film de Eskil Vogt nous montre l’horreur et le manque d’empathie totale, la torture et la cruauté qui sommeillent chez certains enfants à l’apparence angélique, des jeunes que l’on pourrait croiser dans n’importe quel quartier et auxquels on n’accordait peu d’attention pour peu que l’on ignore tout de l’impact qu’aura leur promiscuité.
 
Machiavélique, la trame qui s’installe peu à peu nous alarme, nous déstabilise, nous met mal à l’aise. Impuissants, nous assistons à de nombreuses scènes brut(al)es dont on détournerait bien le regard tant sa mise en scène réaliste est d’une efficacité redoutable. Car du quotidien et des jeux d’enfants qui développent leur incroyable talent et pouvoirs surprenants naissent des tragédies qui marquent autant les spectateurs que les jeunes têtes blondes (et brunes) qui se succèdent sur notre grand écran.
 
Délaissant l’origine de ces super-pouvoirs pour s’intéresser davantage à la psychologie des enfants, véritables héros de l’histoire, « The innocents » va crescendo dans l’horreur qui nous est donnée de voir, partant d’une installation banale d’une famille ordinaire (dans une cité où des gens de tous horizons partagent un espace attractif et réconfortant) à un final qui nous laisse hagards.
 
Véritable tour de force, le film de Eskil Vogt recèle une atmosphère troublante, une photographie intéressante et une mise en scène épurée dans laquelle évolue un casting remarquable de jeunes enfants (Rakel Lenora Fløttum, Alva Brynsmo Ramstad, Sam Ashraf et Mina Yasmin Bremseth Asheim), des héros en culottes courtes ordinaires mais aussi inquiétants qu’attachants qui, par leur connexion et leurs jeux, vont développer des compétences incroyables et bouleverser leur vie et celle de leurs parents.

Prix de la critique et prix du public au dernier festival de Gérardmer, « The innocents » est un film des plus intéressants qui aurait mérité d’être exploité un peu plus profondément et rapidement. 
Néanmoins, il en reste un beau métrage maîtrisé, ambitieux et original qui montrera que les super-pouvoirs ne sont pas réservés aux héros Marvel ou DC Comics et aux blockbusters formatés, un film novateur qui exploite judicieusement une thématique et ses codes dans une déclinaison remarquable et remarquée.
Durée du film : 1h57
Genre : Drame, horreur, fantastique
Date de sortie en Belgique : 16  mars 2022
De Eskil Vogt – Avec Rakel Lenora Fløttum, Alva Brynsmo Ramstad, Sam Ashraf et Mina Yasmin Bremseth Asheim
0 Commentaires

Rien a foutre

3/16/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder « Carpe Diem ». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Jusqu'à ce qu'un incident de parcours ne l'oblige à se reconnecter au monde. Cassandre saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?

Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Film interpellant et particulièrement efficace dans son traitement de l’exploitation du personnel dans les compagnies aériennes low cost, « Rien à foutre » est un premier long-métrage des plus intéressants. Divisé en deux parties distinctes, le film questionne sur la façade qu’arborent ces hôtesses et ces stewards que l’on forme afin qu’ils entrent dans un moule déshumanisé et rentable. ​
Mais la démarche du tandem formé par Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, permet également de se plonger dans les attentes d’une génération qui se veut libre et indépendante mais enfermée dans la solitude de leur métier.
 
Ne se permettant d’aimer que « deux heures », cherchant encore la voie à emprunter, Cassandre est prise en étau entre son job (loin d’être confortable) et son envie de prendre son envol vers d’autres cieux. Les automatismes de son quotidien, de sa profession, les non-choix qu’on lui impose et le rendement qu’on lui demande la maintiennent dans un cycle sans fin où les seules bouffées d’oxygène sont quelques soirées arrosées, nuits passées aux côtés d’amis ou de prétendants Tinderisés et sa famille installée à quelques milliers de kilomètres de Lanzarote où elle a pris ses quartiers.
 
Interprétée avec justesse par Adèle Exarchopoulos, Cassandre est le reflet juste d’une poignée d’employé(e)s à la vie et aux ambitions aseptisées par un patron qui ne jure que par la rentabilité et les responsabilités. Nous attachant à cette jeune femme en construction et en manque de confiance en elle, nous évoluons dans son environnement professionnel et personnel avec empathie et espérons la voir sourire et s’épanouir.

Portrait exact d’une génération parfois dépassée, le film de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre dépeint avec brio la réalité de certains trentenaires qui peinent à se projeter dans l’avenir et illustre la morosité de leur quotidien à travers des images captées par une caméra à l’épaule et des plans rapprochés savamment pensés, un choix technique qui permet de donner une fébrilité et une cohérence certaine entre le fond et son illustration. 


​Même si la deuxième partie du film sert son propos tout en se dispersant un peu trop, on peut assurément dire que « 
Rien à foutre » est un premier film réussi !
Durée du film : 1h55
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 16 mars 2022
Date de sortie en France: 2 mars 2022

De Julie Lecoustre et Emmanuel Marre – Avec Adèle Exarchopoulos, Alexandre Perrier, Mara Taquin
0 Commentaires

Nr.10

3/11/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Günter a été trouvé à l’âge de 4 ans dans une forêt allemande et a grandi dans une famille d’accueil. Quatre décennies plus tard, il mène une vie plus que normale : il gagne sa vie comme acteur de théâtre, il passe du temps avec sa fille Lizzy et il a une relation avec une femme mariée. Quand un homme étrange croisé sur un pont lui murmure un seul mot à l’oreille, il commence à se poser des questions sur ses origines…

Note du film : ★ (par Véronique)

Avis : Totalement étrangers au cinéma de Alex van Warmerdam, nous nous sommes plongés dans « Nr.10 » sans grande attente et avec une certaine curiosité. Démarrant comme un drame classique où tromperies, histoires personnelles et répétitions d’une pièce de théâtre se côtoient dans un premier tiers intriguant, le film du réalisateur néerlandais de 70 ans tourne bien vite à la fable loufoque et surréaliste, surprenante et déconcertante.
Dès ses débuts, nous voyons apparaître des personnages étranges et à la marge de cette histoire à priori banale qui prend place sous nos yeux, du moins, dans un premier temps. Car lorsque Günter (Tom Dewispelaere) croise l’un d’entre eux et que sa couverture tombe sur le sol, c’est son univers et sa retenue qui bousculent, le poussant à commettre des actes incompréhensibles et irréversibles.  

Thriller déjanté aux atmosphères diverses, « Nr. 10 » décontenance, interpelle sans que l’on sache dire si dans le fond, nous avons apprécié ou non la balade dans ce cinéma singulier, assumé mais parfois trop surréaliste que pour totalement y adhérer.

Nous emmenant vers d’autres lieux, guidés par des prélats on ne peut plus curieux, « Nr. 10 » est un film métaphysique et artistique, un objet cinématographique difficilement identifiable, au même titre que les enjeux qui ne cessent de changer à mesure que l’on évolue aux côtés de Günter et sa tribu. Porté par un casting néerlandais plutôt convaincant, « Nr.10 », lui, nous a plutôt laissé sur le bas-côté, la faute à une méconnaissance de l’univers de son réalisateur et de ses précédents métrages.  

​Un film étrange qui semble nous avoir tiré d’un mauvais rêve, tout droit sorti de l’esprit tortueux de son metteur en scène ambitieux mais au travail peut être imperméable pour ceux qui auraient trop longtemps laissés leur pied dans un cinéma plus terre à terre. A réserver aux amateurs de l’univers de Alex van Warmerdam.
Durée du film : 1h40
Genre : Thriller
Date de sortie en Belgique : 9 mars 2022
De Alex van Warmerdam – Avec Tom Dewispelaere, Frieda Barnhard, Hans Kesting, Pierre Bokma
0 Commentaires

Animals

3/10/2022

0 Commentaires

 
Photo


​Résumé du film
 :
Brahim est un jeune homme, la joie de vivre de sa mère. Un jour il trouvera l'amour de sa vie. Il deviendra père de famille et les rendra tous fiers. Un jour, il sera mûr et comblé. Un jour...
​
Note du film : ★★★(★) (par Véronique)

Avis : Basé sur le drame réel de Ihsane Jarfi, un crime homophobe qui s’est déroulé en 2012 à Liège, « Animals » de Nabil Ben Yadir est un film fort, choc qui bouscule les consciences, les émotions des spectateurs et les représentations de la violence au cinéma.
​Pensé lors du procès des meurtriers du jeune Ihsane, le film de Nabil Ben Yadir a eu le temps de décanter, de s’écrire et de s’articuler autour de trois chapitres qui nous font découvrir l’histoire tragique et à venir, trois temps qui ne sont pas isolés et qui s’enchaînent dans une succession de longs plans séquences où on partage les questions de Brahim, sa douleur et sa détresse et la rage qui monte en nous au fil des événements qui nous sont donnés à voir.

Parfois insoutenables, les scènes (on ne peut plus réalistes) de « Animals » écœurent, nous vrillent l’estomac, convoquent quelques larmes et une révolte sourde qui nous cadenasse dans cette histoire terriblement anxiogène et insupportable et dans cette salle de cinéma où se rejoue le drame. Si « Irréversible » et « Funny Games » nous semblaient déjà montrer la violence de façon brut(al)e, ce n’est rien à comparer au travail réalisé par Nabil Ben Yadir et ses équipes techniques, ses comédiens qui ne semblent pas en être tant la vérité implacable des faits prend une ampleur presque documentaire dans ce nouveau film mémorable.
A réserver à un public averti, « Animals » risque bien de choquer les âmes sensibles et une large partie de son public tant la proximité avec Brahim, sa famille et surtout ses agresseurs est totale. Révélant la monstruosité humaine dans ce qu’elle a de plus honteux, inexcusable et horrible, le dernier long-métrage de Ben Yadir, qui confirme son incroyable talent de conteur et réalisateur, marquera assurément les esprits et les cœurs de ses courageux spectateurs.
Durée du film : 1h32
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 9 mars 2022
De Nabil Ben Yadir – Avec Soufiane Chilah, Gianni Guettaf, Vincent Overath, Serkan Sancak, Lionel Maisin
0 Commentaires

La mif

3/9/2022

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film
 
: Au cœur d’un foyer d’accueil, des adolescentes sont encadrées par des éducateurs. Comme dans une famille, elles ne se sont pas choisies et vivent sous le même toit. Cette expérience « familiale » forcée crée des tensions au cœur de l’intime. Lorsqu’un incident met le feu aux poudres, c’est tout un système rétrograde qui se révèle au grand jour. Un drame social où les démons de La Mif dévoilent les failles de l’éducation institutionnalisée.
​
Note du film : ★★★★ (par Véronique)

Avis : Lauréat du Bayard d’Or du dernier Festival International du Film Francophone de Namur, « La Mif » de Frédéric Baillif est un film coup de poing dont on se souviendra longtemps. ​
En effet, le discours émouvant de ce jeune père et réalisateur lors de la remise des prix à Namur, ses intentions et ses pensées par les jeunes filles dont le film est inspiré sont à l’image du travail qu’il a réalisé au sein du foyer : terriblement et formidablement humain ! Evoquant le parcours de plusieurs adolescentes en reconstruction, le multirécompensé "La mif " est un coup de projecteur sur des histoires singulières mais aussi sur le travail éducatif mis en place le jour comme la nuit dans une maison d’accueil un peu particulière.

Sous ses faux airs de documentaire, le film du Suisse Frédéric Baillif a pourtant une vérité sincère, une capacité d’interprétation qui crève l’écran, un scénario en béton et un final que nous poursuit des jours durant… Jamais larmoyant ni jugeant, « La mif » met en exergue les difficultés rencontrées et traversées par une poignée de jeunes filles que la vie à basculer, des ados ou adulescentes d’horizons et passés différents mais qui partagent également un point commun énorme : se retrouver sous un même pour croire à nouveau en la vie et en soi.

Cette famille de substitution et d’adoption (« La mif » signifie d’ailleurs « famille » en verlan) se découvre peu à peu sous nos yeux, au fil de presque deux heures remplies d’émotions, d’humanité, d’écoute et de sensibilité. 
Un métrage fort, particulièrement bien réalisé où la proximité avec ses personnages (criants de vérité, il suffit d’entendre leurs confidences et langage châtier) ne peut que nous embarquer et nous marquer. Bref, vous l’aurez compris, « La mif » est probablement l’un des « must see » de l’année, un film à ne pas manquer !
Durée du film :  1h50
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique/France : 9 mars 2022
De Fred Baillif- Avec Anaïs Uldry, Amandine Golay, Amélie Tonsi, Kassia Da Costa, Sara Tulu, Joyce Esther Ndayisenga et Charlie Areddy
0 Commentaires

The Batman

3/3/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s'est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu'un tueur s'en prend à l'élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d'indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère. Alors que les preuves s’accumulent et que l'ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps.
​
Note du film : ★★★★/♥ (par François)
Avis : Renouer avec la célèbre licence du justicier masqué n’était pas chose aisée. Comment ne pas décevoir les fans biberonnés aux aventures du chevalier noir jadis mises en scène si brillamment par Tim Burton ou plus récemment Christopher Nolan ? Comment faire évoluer suffisamment le héros alors que jusqu’ici les anti-héros et opposants du justicier avaient la primeur ? Vous avez dit le Joker ? Ici c’est son alter ego dont il est question ! Et c’est sur cette question que s’est penché avec succès le réalisateur Matt Reeves! En route vers le renouveau de Batman !

Le justicier masqué et ailé

Cette version 2022 voit l'homme chauve-souris parcourir les rues depuis deux ans afin de lutter contre la criminalité et les malversations qui rongent Gotham. Encore jeune et profondément marqué par la disparition de ses parents, le sombre héros participe aux enquêtes de la police sous l’œil avisé du lieutenant James Gordon (très bon Jeffrey Wright).

Le résultat à l’écran est à aller chercher du côté du polar noir (et même très noir !), mélange entre l’enquête policière et le thriller psychologique. En effet, Batman aide à élucider des affaires criminelles orchestrées par un tueur en série qui pose des énigmes pour démasquer la pourriture ambiante qui gangrène la ville (Paul Dano est tout simplement parfait dans son rôle du Riddler). Laissé pour compte depuis de nombreuses années, ce personnage mystérieux s’en prend aux piliers qui portent la ville de Gotham mais qui cachent un soubassement bien peu reluisant…

D’ailleurs, la ville est à considérer comme un personnage à part entière. A la fois plus sombre et plus réaliste que précédemment, la mégalopole n’offre que peu de lumière aux spectateurs. Durant 2h55, cet épisode (le plus long de la franchise) n’hésite pas à nous malmener pour nous procurer de fortes émotions !

Entre psychologie et action

Paradoxalement, même si le film comporte de jolies scènes d’action, elles ne marqueront pas les esprits autant que la réalisation qui magnifie le personnage principal ! Un vrai travail de mise en scène et en abîme a été réalisé pour arriver à ce résultat marquant.

Quant au casting, celui-ci est parfait et participe au plaisir que l’on ressent. Outre les excellents acteurs déjà cités, quel bonheur de retrouver à l’écran Robert Pattinson dans le rôle-titre (un Robert a l’image des grands rôles que lui ont offert les frères Safdie ou Cronenberg père) ! Ce dernier fera taire les mauvaises langues tant il habite ce personnage iconique avec noirceur, nuances et subtilités. Et à ses côtés, nous découvrons Zoë Kravitz dans le rôle de Selina Kyle/Catwoman qui est loin d’être une faire valoir, mais bien une superbe héroïne qui fait jeu égal avec le justicier. Vous en voulez encore ? John Torturro, Colin Farrell et Andy Serkis apportent une belle profondeur à l’ensemble.

Relevons aussi une très belle partition signée Michael Giacchino qui parvient à faire écho à la puissance des images. Et justement, ce qui nous a le plus subjugué, c’est bel et bien la puissante réalisation ! Certains plans touchent au sublime, tout simplement et le mythe du Batman trouve ici sa plus brillante exposition, pas forcément la plus spectaculaire, mais la plus intime. La beauté qui se dégage des images offre une poésie crépusculaire d’où émerge un héros s’en prenant aux ténèbres. Ce chevalier de l’ombre, défenseur des opprimés offre un éclairage nouveau à cette icône de la pop culture adulée dans le monde entier. 

​Finalement, ces nombreux moments de grâce n’ont été possibles que par la sensibilité et le regard de 
Matt Reeves qui a tout compris à la psyché des personnages dépeints. Mais n’en jetons plus, « The Batman » est, vous l’autre compris, à la fois puissant, violent (et presque rageur) mais surtout fascinant…Peut-être même plus qu’auparavant !
Durée du film : 2h56
Genre : Super-Héros
Date de sortie en Belgique/France : 2 mars 2022
De Matt Reeves – Avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Paul Dano, Colin Farrell, Jeffrey Wright, Andy Serkis, John Turturro et Peter Sarsgaard
0 Commentaires

Robuste

3/1/2022

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Lorsque son bras droit et seul compagnon doit s’absenter pendant plusieurs semaines, Georges, star de cinéma vieillissante, se voit attribuer une remplaçante, Aïssa. Entre l’acteur désabusé et la jeune agente de sécurité, un lien unique va se nouer.

Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Premier long métrage de Constance Meyer, « Robuste » est un joli miroir tourné vers un Gérard Depardieu proche de son personnage. Aidé dans son quotidien par la toute jeune Aïssa, agent de sécurité devenu agent, nounou et confidente, Georges va peu à peu retrouver le gout à la vie, délaisser ses crises d’angoisse nocturnes pour se tourner vers un avenir qu’il imaginait probablement morne et sans relief.
A travers son film, Constance Meyer parvient à mettre face à face deux personnalités opposées dans le rythme de vie mais sensiblement pareilles dans les failles qu’elles refoulent, dans leurs solitudes et dans leur difficulté à nouer une relation amoureuse stable avec les autres. Probablement parce que avant d'aimer les autres, il faut parvenir à s'aimer et s'écouter soi-même... Robustes dans l’apparence, Aïssa et Georges le sont bien moins quand il s’agit de parler d’eux, de se livrer, de s’ouvrir et de s’accepter… Et c’est là toute la beauté du récit de la jeune réalisatrice française habituée à triturer les âmes et les psychologies de ses personnages dans ses divers courts métrages.

Vieil acteur sur le déclin, celui incarné par Gérard Depardieu nous touche dans sa maladresse, dans ses errances car Depardieu arrive, mieux que jamais, à se fondre dans la peau de ce comédien emblématique qui a fait le tour de sa carrière et s’ennuie de tout et de tous. Face à lui, la pureté de la jeunesse et des débuts, ceux de Déborah Lukumuena, jeune femme charismatique et bien ancrée dans ce cinéma d’auteur français dont on prend plaisir à découvrir les premiers pas encore hésitants mais malgré tout plutôt encourageants. 
S’il ne restera pas dans les mémoires, « Robuste » a néanmoins le mérite de nous offrir un beau moment de vérité, de nous faire assister à une belle rencontre entre deux individualités qui, lorsqu’elles se conjuguent, parviennent à s’apaiser et à révéler les sentiments qu’elles avaient mis du temps à refouler. Un film juste dans lequel on retrouve, avec délice, un Gérard Depardieu sobre et en retenue face à une jeune comédienne en devenir.
Durée du film : 1h35
Genre : Comédie dramatique
Date de sortie en Belgique/France : 2 mars 2022
De Constance Meyer – Avec Gérard Depardieu, Déborah Lukumuena, Megan Northman et Lucas Mortier
0 Commentaires
    Légende

    ​♥ : Coup de coeur
    ★★★★: Excellent film
    ★★★: Très bon film
    ★★: Bon film
    ★: Passable 
    ○: On en parle?

    A découvrir:

    Février 2022
    Janvier 2022

    Flux RSS

Proudly powered by Weebly
  • Accueil
    • Tous les films de A à Z
    • Concours
    • Les news
    • A propos de nous
    • Contact
  • Dans nos salles
    • Les sorties de 2022 >
      • Mai 2022
      • Avril 2022
      • Mars 2022
      • Fevrier 2022
      • Janvier 2022
    • Les sorties ciné de 2021 >
      • Decembre 2021
      • Novembre 2021
      • Octobre 2021
      • Septembre 2021
      • Aout 2021
      • Juillet 2021
      • Juin 2021
      • En VOD
    • 2020 au cinéma >
      • Le Top 2020 d'Ecran-et-toile
      • En VOD
      • Octobre 2020
      • Septembre 2020
      • Aout 2020
      • Juillet 2020
      • Mai 2020
      • Mars/Avril 2020
      • Fevrier 2020
      • Janvier 2020
    • 2019 dans nos salles >
      • Top 2019 d'Ecran et toile
      • Décembre 2019
      • Novembre 2019
      • Octobre 2019
      • Septembre 2019
      • Aout 2019
      • Juillet 2019
      • Juin 2019
      • Mai 2019
      • Avril 2019
      • Mars 2019
      • Février 2019
      • Janvier 2019
    • 2018 au cinema >
      • Décembre 2018
      • Novembre 2018
      • Octobre 2018
      • Septembre 2018
      • Aout 2018
      • Juillet 2018
      • Juin 2018
      • Mai 2018
      • Avril 2018
      • Mars 2018
      • Fevrier 2018
      • Janvier 2018
    • 2017 sur grand écran >
      • Le top 2017
      • Decembre 2017
      • Novembre 2017
      • Octobre 2017
      • Septembre 2017
      • Aout 2017
      • Juillet 2017
      • Juin 2017
      • Mai 2017
      • Avril 2017
      • Mars 2017
      • Fevrier 2017
      • Janvier 2017
    • 2016 au cinéma >
      • Le top 2016
      • Décembre 2016
      • Novembre 2016
      • Octobre 2016
      • Septembre 2016
      • Aout 2016
      • Juillet 2016
      • Juin 2016
      • Mai 2016
      • Avril 2016
      • Mars 2016
      • Février 2016
      • Janvier 2016
    • Année 2015 du cinéma >
      • Le top du top 2015
      • Décembre 2015
      • Novembre 2015
      • Octobre 2015
      • Septembre 2015
      • Aout 2015
      • Juillet 2015
      • Juin 2015
      • Mai 2015
      • Avril 2015
      • Mars 2015
      • Février 2015
  • Festivals
    • En Belgique >
      • Le BIFFF >
        • Les films du BIFFF online
        • BIFFF 2019: les films
        • Les films du BIFFF 2018
        • BIFFF 2017
      • Anima >
        • Master Class de Peter Lord
        • Des cowboys et des indiens, le cinema de Patar et Aubier
      • FIFF de Namur >
        • Les films de 2020
        • Les films de 2019
        • Les films de 2018
        • Les films du FIFF 2017
        • Les films de 2016
      • Film Fest Gent >
        • Les films de 2019
        • Les films 2017
      • Festival de Mons >
        • FIFM 2020
        • FIFM 2019
        • FIFA Mons 2017
      • Le BRIFF >
        • Rencontre avec Gerard Depardieu
      • FIFCL de Liège
      • Festival de Waterloo >
        • WHAFF 2018
        • WaHFF 2017
        • WAHFF 2016
      • Le BSFF
      • L'heure d'hiver
      • FIFPL de Liege
      • Le Brussels Film Festival
      • FIFB de Bruxelles
    • En France >
      • From Deauville with love >
        • Les films de Deauville 2020
        • Les films de Deauville 2019
        • Les films de Deauville 2018
        • Les films de Deauville 2017
        • DEAUVILLE 2016
        • DEAUVILLE 2015
        • Les conférences de presse >
          • Laura Dern
          • Jeff Goldblum
          • Marc Webb
      • CineComedies
      • Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
      • Le Festival de Cannes
      • Festival 2 Valenciennes
  • Interviews
    • A à C >
      • Naomi Ackie
      • Gabriel D'Almeida Freitas
      • Alejandro Amenabar
      • Marilou Berry
      • Caroline Berthonneau
      • Julie Bertuccelli
      • Thomas Blanchard
      • Sandrine Bonnaire
      • Valerie Bonneton
      • Dany Boon
      • Jayro Bustamante
      • Laetitia Casta
      • Géraldine Chaplin
      • Harry Cleven
      • Michel Cymes
    • D à G >
      • Jean-Loup Dabadie
      • Francois Damiens
      • Jean-Pierre et Luc Dardenne
      • Alain Delon
      • Anouchka Delon
      • Mylène Demongeot
      • Fanny Desmares
      • Bas Devos
      • Frederic Diefenthal
      • Anny Duperey
      • Anny Duperey (2)
      • Andrea Ferreol
      • Brigitte Fossey
      • Genevieve Galea
      • Jacques Gamblin
      • Fleur Geffrier
      • Stephane Guillon
      • Thomas Gunzig
    • H à K >
      • Robert Hossein
      • Sophie Jarmouni
      • Jean-Pierre Jeunet
      • Léo Karmann
      • Kim Keukeleire
      • Thierry Klifa
    • L à O >
      • Bouli Lanners
      • Philippe Le Guay
      • Alexandra Leclere
      • Patrice Leconte
      • Pauline Lefevre
      • Claude Lelouch
      • Julien Lepers
      • Valérie Mairesse
      • Walid Mattar
      • Ioni Matos
      • Radu Mihaileanu
      • Yolande Moreau
      • Maxime Motte
    • P à S >
      • Anne Parillaud
      • Pablo Pauly
      • Dominique Pinon
      • Martin Provost
      • Felix Radu
      • Jean-Paul Rappeneau
      • Stephane Robelin
      • Elie Semoun
      • Bruno Solo
    • T à Z >
      • Daniele Thompson
      • Francois Troukens
      • Jaco Van Dormael
      • Agnes Varda
      • Marina Vlady
      • Astrid Whettnall
      • Marc Zinga
    • Tandem >
      • J-P Améris et Jules Lefebvre pour "Profession du pere"
      • L'équipe du film "La bonne épouse"
      • Nicolas Bedos - Doria Tillier
      • Fabrizio Rongione, Baptiste Lalieu et Samuel Tilman
      • Arthur Dupont et Gerard Pautonnier
      • José Garcia et Caroline Vigneaux
      • Christophe Hermans et Victor
      • Philippe Lacheau - Tarek Boudali
      • Yohan Manca et Anton Csaszar
      • Arthur de Pins et Alexis Ducord
      • Jeremie et Yannick Renier
      • David Roux et Zita Hanrot
    • Propos recueillis >
      • Philippe Claudel
      • Joachim Lafosse
      • Sergi Lopez
      • Dick Tomasovic
  • Autour du cinéma
    • Les Magritte du cinema
    • Avant-premières >
      • Adoration
      • Continuer
      • Love Addict
      • La chtite famille
      • Laissez bronzer les cadavres
      • A bras ouverts
      • Bouli Lanners - AVP Les premiers les derniers
      • Voyage au Groenland
      • Les mauvaises herbes
    • Le cinéma s'expose >
      • Le domaine d’Ermenonville
      • Intimate Audrey
      • Il etait une fois Sergio Leone
      • The world of Tim Burton
      • Game of thrones: the touring exhibition
      • Le Popeye Village de Malte
      • Jurassic World Exhibition
      • Bourvil s'expose a Binche
      • Chaplin's world
    • Evénements >
      • Drive in estival
      • Le FACTS de Gand
      • Comic Con Belgique
      • Jean Paul Gaultier fait son (fashion freak) show
      • Concert de Vladimir Cosma
      • 4DX
      • Alain Delon: 60 ans de cinema >
        • Entretiens autour d'Alain Delon
      • Coup de projecteur >
        • "Comme ca, tu sais" - CM belge
        • Chez jolie coiffure
        • Léopold, Roi des Belges
        • La Treve
        • Fornacis
      • CrYature
      • Cinema parents non admis
      • Le Grand prix de l'UCC
      • Golden globes
    • Bandes originales
  • Bibliocinéthèque
    • Anthologie >
      • "Retour vers le futur: 350 secrets et anecdotes"
      • "Je m'appelle Paul, John, Monika..."
      • "350 anecdotes incroyables sur Spider-Man"
      • "Clint Eastwood: le dernier des geants"
      • "Gaming goes to Hollywood"
      • "Le foot a l'ecran" de J et G Camy
      • "Belmondo: le livre toc, toc, badaboum!"
      • "Bond: la legende en 25 films"
      • "OSS 117: le dico" de P Durant
      • "C'est presque pareil"
      • "Tarantino: Reservoir Films"
      • "Une histoire du cinema francais"
      • "Tarzan, l'homme sauvage" de JP Andrevon
      • "Le parrain: les archives inédites de la trilogie"
      • "Tués par la mort"
      • "Cyborgs vs Androides, l'homme-machine au cinéma"
      • "Les super-heros du cinema"
      • "D'après une histoire de Stephen King"
      • "L'art des studios Aardman"
      • "Moteur ca tourne" de O Joose
    • (Auto)biographie >
      • "Jean Gabin. Maintenant je sais"
      • "John Wayne"
      • "C'etait Kubrick"
      • "Marlene Dietrich, celle qui avait la voix"
      • "Les orphelins de Francois"
      • "Bill Murray, commencez sans moi"
      • "Demi Moore: memoires - l'envers d'une vie"
      • "My Wicked, Wicked Ways", Memoires d'Errol Flynn
      • "Louis de Funès, à la folie"
      • "Claude Zidi en toute discrétion" de V Chapeau
      • George Lucas une vie" de B Jay Jones
      • "Je me souviens..." de JP Jeunet
      • "Dans la tete de Woody Allen" de E Dufour
      • "Mel Gibson: Le bon, la brute et le croyant" de D. Da Silva
      • "Le gendarme et l'empereur" de Richard Balducci
      • "Bourvil, le cine d'Andre" de A.Boucher et P.Delmotte
      • "Patrick Deware, l'ecorche" par C. Carriere
      • "Purple Fam" de R. Melki
    • Bande dessinee >
      • "Cineramdam"
      • "Cooper, un guerrier à Hollywood" de F Silloray
      • "Le tour du monde en 80 jours"
      • "Les étoiles de l'histoire"
    • Essai >
      • "Laurent Cantet, le sens du collectif"
      • "Les grandes gueules du cinéma français"
      • "Steven Soderbergh, l'anatomie des fluides"
      • "Maurice Pialat: la main, les yeux"
      • "La soupe aux choux, le dernier envol"
      • "Apocalypse show"
      • "Dune" de N Allard
      • "La philosophie selon Kaamelott"
      • "La transgression selon David Cronenberg"
      • "Trajectoires d'Aaron Sorkin"
      • "Harry Potter et l'Histoire"
      • "Jim Carrey, l'Amerique demasquee"
      • "Retour a Philadephie"
      • "Sur les traces de Jackie Chan"
      • "La mecanique Lucas Belvaux"
      • "Cinemiracles, l'emerveillement religieux"
      • "L'Amerique de Robert Redford"
      • "Christopher Nolan, la possibilite d'un monde"
      • "Degager l'ecoute"
      • "Cultural studies et Hollywood,"
      • "Steven Spielberg, filmer avec des yeux d'enfant"
      • "Shining" de Roger Luckhurst
      • "Silence - Martin Scorsese" de A Spadaro
    • Fiction >
      • Du roman a l'ecran
      • "Le radiateur d'appoint" de A Lutz
      • "L'heure des contes" de G Jugnot
      • "Les bruits du coeur" de Eva Darlan
      • "King Kong" de F Bernard et F Roca
      • "Un chateau pour Hollywood" de O Minne
      • "Questions de caractère" de Tom Hanks
    • Beaux livres >
      • "Blackland: the lost empire"
    • Guide >
      • "Agir et penser comme Wonder Woman"
      • "Agir et penser comme Dark Vador"
      • "Pourquoi Sherlock" de P. Lombard
  • Home Cinema
    • En DVD/Blu-Ray >
      • Les petites pépites du cinéma
      • C'est du belge
      • Action
      • Aventure
      • Biopic
      • Comédie
      • Documentaire
      • Drame
      • Fantastique
      • Films d'animation
      • Guerre
      • Horreur
      • Policier
      • Romance
      • Science-Fiction
      • Series
      • Thriller
    • Amazon Prime
    • Disney +
    • Netflix >
      • Films
      • Documentaires
      • Séries
    • Series >
      • Depuis le canap' des Pucci
      • Les séries de Fany
      • Margaux decrypte les series
      • Zoom sur... >
        • Altered Carbon
        • Better Call Saul
        • Chernobyl
        • Friends: the reunion
        • The Haunting of Hill House
        • Hollywood
        • Master of none
        • Murder
        • Riverdale
        • Scream
        • Stranger things
        • The punisher