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Momo

12/29/2017

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Résumé du film : Lorsqu’un étrange individu glisse un paquet de céréales dans son caddie de supermarché, monsieur Prioux pense avoir rencontré un fou. Le même soir, en rentrant chez eux, Monsieur et Madame Prioux découvrent avec stupéfaction que l’individu, un certain Patrick, s’est installé à leur domicile. Cet étrange garçon parlant en borborygmes incompréhensibles est revenu chez ses parents pour leur présenter sa femme. Les Prioux, qui n’ont jamais eu d’enfant, tombent des nues…

Note du film : 7/10 (par Thomas)

Avis : S’il n’est pas l’auteur de ce scénario, Christian Clavier a de nouveau jeté son dévolu sur un sujet qui risque de créer la polémique, après les très drôles « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » et « A bras ouverts », massacrés par une certaine presse bienséante.

Comme nous l’avons fait pour ces deux précédentes (et différentes) productions, nous laisserons le soin à certains confrères de massacrer ce film à leur manière, c’est-à-dire en les laissant oublier une fois de plus sa vocation première qui est de divertir par le rire à partir d’un sujet contemporain.

 « Momo », de par sa thématique, ne manque pas d’originalité même si les réfractaires à l’humour de second degré y verront une caricature parfois un peu brute du handicap. Il faut dire que Sébastien Thiery (qui joue le rôle de Patrick et qui adapte ici sa propre pièce) n’y va pas avec le dos de la cuillère pour dépeindre son personnage, un sourd à l’apparence étrange dont le titre « Momo » fait référence à son défaut de prononciation du mot « maman ». Il en est de même pour sa compagne Sarah, une non-voyante un tantinet nymphomane. L’association du jeune couple et la confrontation de celui-ci avec le couple Clavier-Frot engendrera, on le devine, une série de situations drôles (certes, parfois un peu lourdes) qui arrivent un peu tardivement dans le film et qui sont de fait largement édulcorées par la sensibilité qui se dégage dans la plus grande partie du scénario.

Madame Prioux (Catherine Frot) voit en cet enfant tombé du ciel une occasion inespérée de devenir mère. Son jeu sera davantage axé sur l’émotion tandis que celui de Christian Clavier sera un peu plus « autodéfensif ». Ce dernier acquiert cependant de la sobriété et on peut même y voir par moments dans ses yeux pétillants quelques élans de tendresse. Cela n’empêchera pas ses détracteurs de dire ou d’écrire que Clavier joue du Clavier, comme les mêmes œillères ont masqué le talent d’un certain Louis de Funès de son vivant.

Mais ne portons pas totalement aux nues ce scénario qui, partant d’une bonne intention, manque tout de même de crédibilité. Le dénouement de l’histoire, assez prévisible, n’amène hélas que pour seule surprise la clé du mystère planant tout au long du film : Comment ce fils est arrivé dans ce couple sans enfant. C’est probablement l’erreur majeure de l’intrigue qui aurait gagné en intérêt si le spectateur avait pu, au détriment des protagonistes de l’histoire, comprendre d’emblée ce malentendant mais surtout ce malentendu.

Date de sortie en Belgique/France : 27 décembre 2017
Durée du film : 1h25
Genre : Comédie dramatique
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Wonder

12/27/2017

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Résumé du film : August Pullman est né avec une malformation au visage. À dix ans, il peut enfin aller à l'école comme les autres enfants. C'est le début d'une aventure extraordinaire. Si certaines personnes ont du mal à l'accepter, tout le monde ne s'arrête pas à l'apparence et beaucoup vont découvrir à quel point Auggie est un garçon incroyable. Grâce à son humour, à sa persévérance et au soutien de sa famille, il va gagner l'affection de son entourage et prouver à tous qu'il est inutile de vouloir être comme les autres quand on est né pour être différent...
 
Note du film : 7/10 (par Véronique)
 
Avis : « Wonder » de Stephen Chbosky a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps. Ce feel good movie a bien choisi son moment pour sortir dans nos salles et ravira sans doute de nombreuses familles qui pousseront la porte de leur complexe ciné durant ce congé. C’est que, à ne pas s’y tromper, sa bande annonce et son pitch titilleront la curiosité de nombreux futurs spectateurs, demandeurs d’un peu de douceur et de lumière dans le gris de ciel du mois de décembre.
 
Et pourtant, le postulat de départ n’a rien de réjouissant. August est un petit garçon souffrant d’une maladie cranio-faciale. Après vingt-sept interventions, il peut à présent entendre, parler, vivre comme chaque petit garçon de son âge. Comme il l’évoque dans le prologue, il aime jouer à Minecraft, adore Star Wars, se battre au sabre laser avec son père, rêver d’aller sur la Lune bref, s’adonner à des activités tout à fait ordinaires. Sauf qu’Auggie n’a jamais été à l’école et que son visage marqué de cicatrices fait fuir beaucoup de monde. C’est donc à la veille de sa rentrée scolaire que nous entrons dans sa vie et celle de sa famille.
 
Divisé en chapitres reprenant le point de vue de divers personnages, le film nous fait comprendre combien il est difficile d’évoluer à côté d’un petit garçon hors norme. Que ce soit sa sœur, en quête d’attention, sa mère (qui a délaissé sa thèse pour enseigner à domicile et s’occuper de son fils), son nouveau camarade de classe (issu d’un milieu modeste et maladroit en amitié), chacun nous conte une part de son histoire commune avec Auggie. Ce découpage, à la fois astucieux et long, nous permet de cerner le regard qu’ont les adultes et les enfants sur cet être étrange qui ne demande qu’une seule chose : vivre normalement.
 
Jacob Tremblay (excellentissime dans « Room ») est forcément méconnaissable sous son maquillage mais parvient à faire vivre le personnage atypique d’Auggie d’une bien jolie façon. Néanmoins, nous ne pouvons nous empêcher de vouloir percer le masque rigide de son visage pour cueillir les vraies émotions distillées dans sa voix. S’il est certes au centre du film, il n’en est pas pour autant la seule vedette tant les comédiens font jeu égal, des parents à ses  jeunes camarades de classe. On ne peut par contre que regretter la mise en retrait d’Owen Wilson qui tient un rôle touchant et attachant du père complice. Julia Roberts, qui n’a rien perdu de son charme, illumine toujours l’écran par ses sourires. Son personnage d’Isabel est un véritable lien entre la (dure) réalité et le monde idéalisé qu’elle voudrait mettre en place pour protéger son fils. Et puis il y a la jeune Izabela Vidovic, aux faux airs de Katie Holmes jeune, qui joue le rôle délicat de la grande sœur protectrice mais envieuse de l’attention qui est portée à son petit frère.
 
Oscillant entre vrais moments de rire, de tendresse mais aussi de peine, le film nous plonge dans une vie ordinaire mais tout de même surréaliste, avec bienveillance ou mépris selon les personnages que l’on suit.  Les motivations de chacun, on les comprend aisément à la lecture de leur vécu avec le jeune Auggie. Et sa rentrée scolaire ne le bouleversera pas lui seul. Avec elle, c’est la vie de sa famille entière qui sera chamboulée.  
 
Adapté du roman de Raquel Jaramillo (écrit sous le pseudonyme R.J. Palacio), l’histoire a ses rebondissements, ses trouvailles mais aussi ses facilités. C’est peut-être cette naïveté qui nous a empêché d’adhérer complètement au film et à son univers à mi-chemin entre conte et réalité.
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S’il recèle de nombreux atouts,  « Wonder » n’est pas parvenu à nous convaincre totalement. Oui, nous plaidons coupable… L’histoire d’Auggie n’a pas réussi à faire fondre notre petit cœur d’artichaut malgré les belles émotions mises en place tout au long de ces presque deux heures de film. Si l’ascenseur émotionnel s’enclenche à plusieurs reprises, nous ne sommes pas totalement entrés dans la vie de ce petit garçon extraordinaire. Peut-être parce que les sentiments nous semblaient trop artificiels ou feints pour que l’on y croit vraiment. Mais rassurez-vous, les froissements des paquets de mouchoirs des autres spectateurs nous donneront tort et prouvent que cela fonctionne auprès d’autres personnes bien plus sensibles à ce choix de cinéma.
 
Date de sortie en Belgique : 27 décembre 2017
Date de sortie en France : 20 décembre 2017
Durée du film : 1h51
Genre : Drame
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On body and soul

12/26/2017

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Résumé du film : Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité et Endre, directeur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence…
 
Note du film : 7/10 (par Véronique)
 
Avis : « On body and soul », le drame hongrois de Ildikó Enyedi a été récompensé par l’Ours d’Or lors de la dernière Berlinale en février dernier. Et à la découverte du film on comprend pourquoi le jury, présidé par Paul Verhoeven, a primé ce film atypique mais tellement poétique.
 
En effet, dès les premières minutes, la réalisatrice parvient à piquer notre curiosité et à nous lier à ses deux personnages principaux : Maria et Ender.  Elle, est très organisée, méfiante, stricte et totalement introvertie. Son autisme apparent la coupe de tout le monde sans que cela ne semble l’affecter outre mesure. Contrôleuse qualité dans un abattoir, elle fait la connaissance d’Ender, le directeur financier de l’entreprise, moins ordonné, plus sociable et intrigué par cette nouvelle arrivée. Qu’importe les regards jugeants, il va à la rencontre de cette jeune femme énigmatique et tente de créer un contact. Quand une femme marginale rencontre un homme atteint d’un handicap (physique), cela donne un « On body and soul » original.
 
En plus de nous présenter un casting impeccable (on salue les prestations d’Alexandra Borbély et de Géza Morcsányi), le film d’Ildikó Enyedi distille des petites trouvailles cinématographiques remarquables : le dialogue entre poivriers ou la répétition avec des Playmobil en sont deux beaux exemples. Mais ce ne sont pas les seules mises en scène appréciables: la poésie qui se dégage des rêves d’Ender et Maria est sans doute la plus considérable. Car la difficulté de communiquer est mise de côté et prend alors une forme inattendue, permettant à ces deux handicapés sociaux de se rencontrer dans un rêve paisible et lumineux. Cette lumière viendra d’ailleurs éclairer leurs visages lors de la découverte d’un songe commun, couché sur le papier. Les premiers sourires échangés les embellissent, font tomber les premières barrières et laissent place à une complicité qui vient peu à peu s’installer, jusque dans leur profonde intimité.
 
A côté de ces instants de légèreté, on rencontre des images plus violentes, où le sang se répand dans l’abattoir ou sur le plancher, et qui nous rappellent la brutalité à laquelle nos deux protagonistes font face. Ces douches froides nous sortent du conte atypique dans lequel on s’était invité et nous rappelle à la vie, dans tout ce qu’elle a de violent ou de mécanique.
 
Le long-métrage d’Ildikó Enyedi est un savant mélange de rêve et de réalité, de douceur et de brutalité, une histoire d’amour non conventionnelle, imparfaite et pourtant toute aussi belle. Une image douce amère d’une rencontre fortuite qui aurait pu ne jamais avoir lieu et qui fort heureusement, a été aidée par le songe d’une nuit d’hiver. Un film interpellant qui nous fait entrer (un peu plus) dans le cinéma hongrois par la grande porte, pour qui voudrait la pousser.
 
Date de sortie en Belgique : 27 décembre 2017
Date de sortie en France : 25 octobre 2017
Durée du film : 1h56
Genre : Drame
Titre original : Teströl es lelekröl 
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Jalouse

12/23/2017

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Résumé du film : Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage...
 
Note du film : 7/10 (par Véronique)
 
Avis : David et Stéphane Foenkinos nous avaient offert, il y a six ans déjà, le très joli film « La délicatesse ». Avec « Jalouse », ils réitèrent l’exploit de s’adresser à un large public et à l’emmener dans une histoire à la fois drôle et touchante. Mais cette fois, ce ne sont plus Audrey Tautou et François Damiens qui nous enchantent mais la très convaincante Karine Viard, qui, on se doit de le souligner, assure dans un rôle aux mille facettes !
 
Ils auraient pu appeler leur film « Femme au bord de la crise de nerfs » si Pedro Almodovar ne l’avait pas déjà fait près de trente ans plus tôt. A travers leur deuxième long métrage, les frères Foenkinos brossent le portrait d’une femme jalouse, aigrie, envieuse du bonheur et au bord de la préménopause. De quoi faire fuir les spectateurs soucieux de se divertir avec une histoire positive… Mais ce serait un réel tort que de passer à côté de cette comédie dramatique, caustique et délicieuse à la fois.
 
En effet, surfant entre rires et stupeurs, le film nous livre un petit moment cinématographique digne d’intérêt. Pour son sujet bien sûr mais aussi et surtout pour son casting quatre étoiles au centre duquel on trouve une Karin Viard époustouflante ! « Pour nous, Nathalie incarne le mal avec le sourire ». Mais elle le fait sans préméditation » confie la comédienne. « Elle le dit elle-même : « J’agis par impulsions et après je regrette. » Une des raisons majeures réside dans une souffrance véritable, qui la rend entière. Entière dans sa méchanceté, comme dans son envie d’être pardonnée. Une chose est certaine, elle n’aime pas la demie mesure ». Karin Viard non plus visiblement tant elle s’investit totalement dans son rôle, faisant fuser des répliques cinglantes (et exquises) ou nous émouvant lorsqu’elle se replie un peu plus sur elle-même.
 
Le bonheur des autres, Nathalie le vit en permanence comme une agression. Refusant d’accepter (consciemment ou non) la nouveauté, la beauté et la réussite de sa fille, l’équilibre familial de son amie ou encore l’arrivée d’une jeune collègue, elle s’acharne à voir le mal partout plutôt qu’à se faire du bien. Son mal-être prend le pas sur tout le reste, empêchant d’ailleurs  les petites satisfactions quotidiennes de se frayer un chemin jusqu’à sa conscience… et son cœur. Les situations cocasses et les joutes verbales s’enchaînent donc pour notre plus grand plaisir. Ses victimes ? Sa famille, ses amis ou ses collègues, brillamment interprétés par des acteurs chevronnés (Anne Dorval, Anaïs Demoustier ou Thibault de Montalembert) ou par l’actrice débutante et ancienne danseuse d’Opéra Dara Tombroff.
 
Ce microcosme, victime malgré lui des foudres de Nathalie, tient la route ou s’en détourne, alors que le public lui reste fidèle, appréciant peu à peu cette femme teigneuse mais tellement attachante et se régalant du jeu de sa comédienne principale.
 
Non, « Jalouse » n’est pas un film qui ne s’adressera qu’aux femmes, que du contraire ! Les frères Foenkinos (qui assurent dans leurs rôles de réalisateurs et de scénaristes) parviennent, une nouvelle fois, à fédérer un large public qui ne pourra que se délecter des (més)aventures de Nathalie, pour le meilleur et pour le rire !
 
Date de sortie en Belgique : 27 décembre 2017
Date de sortie en France : 8 novembre 2017
Durée du film : 1h43
Genre : Comédie
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Garde alternée

12/18/2017

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Résumé du film : Sandrine et Jean sont mariés depuis quinze ans et ont deux enfants. Un jour, Sandrine découvre que Jean a une relation extraconjugale et prend connaissance des textos envoyés à sa maîtresse. Passé le choc, elle décide de rencontrer sa rivale, Virginie, et lui propose un étrange marché : prendre Jean en garde alternée. Les deux femmes se mettent d'accord et imposent à Jean ce nouveau mode de vie. 
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Note du film : 8,5/10 (par Thomas)

Avis : Voici une comédie qui ne manque pas de piment ni d’originalité. Deux ans après « Le grand partage » qui nous avait laissé un souvenir plutôt mitigé, la scénariste-réalisatrice Alexandra Leclère revient en force avec un sujet novateur et pétillant de drôlerie. L’adultère est un thème assez courant dans la comédie, depuis et avant Feydeau. Sauf que bien souvent, les quiproquos naissent des cachotteries du mari et de sa maîtresse ou de la femme et de son amant, voire des rencontres fortuites entre les opposants. Ici, la rencontre est d’emblée provoquée par l’épouse, admirablement interprétée par Valérie Bonneton. Dès le départ, le spectateur est plongé dans la situation de découverte par Sandrine des textos échangés entre Jean (Didier Bourdon) et Virginie (Isabelle Carré).

L’originalité du scénario réside, outre l’effet de surprise provoqué par son titre, dans l’utilisation du contre-pied des pratiques de gardes alternées usuellement mises en place dans notre société. Ce qui va engendrer une série de situations cocasses. Le mari ne sera donc plus obligé de se cacher puisqu’il pourra, une semaine sur deux, entretenir des relations extraconjugales cautionnées par son épouse. Mais le fruit du péché a-t-il toujours la même saveur lorsqu’il n’est plus défendu ? Le public va assister à la métamorphose de Sandrine (on relève au passage quelques scènes très sensuelles) mais aussi à celle de Jean, complètement déboussolé et sans cesse titillé par son épouse qui va user de ses charmes pour le reconquérir et renverser la vapeur. Le personnage de Virginie est assez doux et effacé, à l’opposé de celui de Sandrine qui ne pouvait être interprété que par une actrice au tempérament explosif. A l’inverse de l’épouse acariâtre qu’elle a joué aux côtés de Dany Boon dans « Le volcan », Valérie Bonneton jongle entre sournoiserie et tendresse, amenant une palette de nuances dans son jeu.

L’alliage de ce « ménage à trois » que l’on croirait sorti de l’imaginaire d’un Bertrand Blier repose sur un scénario bien construit et brillamment servi par ces trois protagonistes qui ont pris beaucoup de plaisir à travailler ensemble. La mise en scène est précise, rythmée et efficace, ce qui laisse peu de place aux temps morts et au repos des zygomatiques. Comme pour son film « Le prix à payer », Alexandra Leclère ne résiste pas à l’envie d’orchestrer les ébats de ses personnages, suggérés par un cadrage intelligent pour le parti du rire et sans une once de vulgarité.

S’il ne faut pas chercher dans ce film un prétexte à se surchauffer les méninges, on y rit de bon cœur, ce qui est déjà en soi un gage de réussite.

Date de sortie en Belgique/France : 20 décembre 2017
Durée du film : 1h44
Genre : Comédie
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Star wars: les derniers jedi

12/12/2017

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Résumé du film : Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…
 
Note du film : 9/10 (par François)
 
Avis : À l’heure où vous lirez ces lignes, l’embargo concernant le nouveau « Star Wars » vient de prendre fin. Et avec lui la réponse à cette fameuse question: “Mais que vaut-il?” Place à notre avis sans spoilers !
 
Bien que le septième épisode n’ait laissé personne indifférent, certains lui reprochaient tout de même des mécanismes éculés et une intrigue peu surprenante. D'autres (dont votre serviteur fait partie), encore traumatisés par les derniers épisodes presque intégralement tournés sur « fond vert » et agrémentés d’une romance à l’eau de rose plus que dispensable y ont vu le retour gagnant d'une saga légendaire. Fini les Jar Jar Binks et autres créatures destinées aux enfants ! Place à la véritable noirceur des débuts !
​Par la suite, « Rogue one », le spin off, était parvenu à se frayer un chemin dans cette mythologie et à s’ancrer de façon singulière dans cet univers si riche. Pour autant, il est légitime de se demander si ce huitième épisode flirte plutôt du côté de l’ « Attaque des clones » ou de l’ « Empire contre-attaque »?
Nous préférons vous rassurer d'emblée : il se veut bien plus proche du chef d’œuvre d’Irvin Kershner que des errances numériques de la prélogie! Il parvient même à trouver sa propre identité, et osons le dire, sa propre harmonie. En effet, certaines séquences mémorables figureront à coup sûr parmi les plus belles de toute l'œuvre. Mais alors ? Serait-ce un sans faute du réalisateur Rian Johnson (« Looper ») ? Marquera-t-il durablement son empreinte comme le ferait l’élu de la filmographie starwarsienne que tous les fans attendaient ? Non, car quelques erreurs ont été commises, de celles que certains ne pardonneront peut-être pas mais qui, avec le temps, pourraient être « excusées ». De notre côté, nous n’avons pas boudé notre plaisir au terme de ce voyage de 2h32 passé en mode « vitesse lumière ».

Entre continuité et inventivité…
Il serait erroné de penser que ce « Star Wars : les Derniers Jedi » s’inscrit sur une page blanche. Suite directe de l’épisode VII, il en reprend la trame, la quête et les personnages. Bien sûr, cette fois nous retrouvons véritablement Luke (Mark Hamill–extrêmement convaincant !). Fini son mutisme qui paraissait interminable (façon « Feux de l’Amour ») à la fin de l’épisode précédent. Il nous revient pour de bon et comblera ses nombreux fans. Les autres acteurs rempilent pour notre plus grand plaisir. 
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C’est ainsi que Rey (Daisy Ridley), Finn (John Boyega), Poe (Oscar Isaac) et Leia (regrettée Carrie Fisher) se battront au péril de leur vie contre les ennemis du Premier Ordre : Snoke (Andy Serkis), Kylo Ren (Adam Driver) et le Général  Hux (Domhnall Gleeson).  

Mais que serait un Star Wars sans d’autres protagonistes truculents ? C’est ici qu’interviennent Amilyn Holdo (Laura Dern), DJ (Benicio Del Toro) et Rose (Kelly Marie Tran). La première sera au service de la Rébellion. Quant au deuxième, il sera l’élément clé d'une mission de la plus haute importance dont nous tairons la teneur. Enfin, la troisième se retrouvera sur la route de Finn. Quelle joie de découvrir Laura Dern- véritable fan de la saga dans la vie- et Benicio Del Toro, acteur caméléon de son état. Pourtant, nous étions en droit d’avoir peur, tant leurs visages sont connus ! Le risque était que les rôles qu’ils incarnent dans l’imaginaire collectif ne viennent télescoper l’univers de la Guerre des Etoiles d’une étrange façon. Fort heureusement, il n’en est rien. Ils surprennent tous les deux et jouent avec conviction leurs personnages. Quant au personnage de Rose, l’acolyte de Finn, il nous procurera de belles émotions.
 
Au rayon des bonnes nouvelles, signalons la composition toujours épatante de John Williams qui parvient toujours à nous évader tout en restant tranquillement assis. De même, ce voyage est avant tout un plaisir pour les yeux, et ça, Rian Johnson l’a bien compris ! Sa réalisation est terriblement efficace et souvent, les lieux, les paysages et la composition de ceux-ci flattent la rétine. C’est que le bougre prend le temps de poser sa caméra afin que la scène se révèle pleinement et véhicule l’émotion requise. A d’autres moments, les mouvements de caméra se voudront plus dynamiques et serviront à merveille le temps de l’action. 

Quand action rime avec émotion…
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Bien sûr, certaines voix s’élèveront pour dénoncer les petits animaux numériques se retrouvant encore dans le champ mais dans l’ensemble, cela est amené avec plus ou moins de réussite. Mention spéciale pour le Porg, cette petite bête à poils aux allures de cochon d’Inde qui ravira petits et grands. Nous sommes loin de Jar jar, rassurez-vous ! 
Et puis, il y a tout le reste... Tout ce qui fait le sel de la licence.

Evoquons ce qui relie les personnages entre eux et qui les fait exister, les plans magnifiques, l’action omniprésente, et ces valeurs qui nous sont transmises et auxquelles nous tenons : le courage, le dépassement de soi, l’apprentissage par nos erreurs et enfin le sacrifice pour un objectif plus grand que soi. Tous ces éléments bien que présents auparavant semblent, se répéter bien sûr, mais arrivent ici à maturité. Telle une gestation lente et fructueuse, ils forment un tout cohérent et harmonieux au service de la saga.
 
Pour autant, nous le disions, tout n’est pas parfait. Par un excès d’optimisme et/ou d’audace mal placés, les scénaristes se sont permis des outrages. Certaines scènes posent questions et feront à coup sûr réagir les fans. Nous ne dévoileront rien ici mais les invraisemblances (heureusement rares…mais marquantes !) tâcheront un pourtant fort bel apparat.
 
Puisqu’il faut conclure, nous avons été heureux de retrouver de vieilles connaissances (Luc et Leia en tête), mais aussi de nouvelles. Une nouvelle fois nous avons pris plaisir à participer à cette aventure galactique. Pourtant, quelque chose a changé...Un sentiment nouveau semble se dessiner et émerger de notre inconscient. A la sortie de la séance, un ami a souligné cet état de fait. Pour la première fois, un « Star Wars » est parvenu (selon nous) à retranscrire ce qu’était la métaphore de la Vie. Pourtant, une nouvelle fois, la filiation est abordée, la recherche de nos racines est toujours capitale mais c’est plus que cela.
 ​ ​A travers ce film, nous nous sentons connectés à l’univers et avons le sentiment d’entrevoir une autre vérité.
Nous ressentons enfin que plus important encore que les notions de bien et de mal, de réussite ou d’échec, c’est l’espoir qui ne peut déserter ou mourir. L’énergie qui anime les êtres humains trouve sa source dans cette quête d’espoir. En fin de compte, peu importe les personnages, les héros, les méchants; seuls comptent celles et ceux qui gardent espoir face à une situation d’injustice et qui résisteront par la foi ou les armes. 
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La tyrannie ne peut être vaincue que par l’Amour. La vie l’emportera toujours sur la mort, dans le cœur de ceux qui décideront d’avancer, de se relever, et qui choisiront où qu’ils soient de toujours garder espoir. Oui, assurément, ce « derniers Jedi » est un beau film, de ceux qui nous sortent de l’inaction.  
    
 Date de sortie en Belgique/France : 13 décembre 2017
Durée du film : 2h32
Genre : Science-fiction
Titre original : « Star Wars : The last jedi ».
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Façades

12/11/2017

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Résumé du film : Quand son père, atteint de démence, est abandonné par sa mère, Alex décide de revenir vivre dans la maison parentale. Là, elle commence à s'interroger sur sa propre vie et son mariage. Est-ce qu'elle a envie de rester avec un mari qui la trompe ? Est-elle vraiment heureuse avec lui ? Ou devrait-elle, comme ses parents, laisser tomber le masque ?
 
Note du film : 7/10 (par Véronique)
 
Avis : « Façades » est un film flamand malheureusement peu distribué chez nous. Diffusé dans quelques rares salles du pays, le long métrage de Kaat Beels et Nathalie Basteyns a pourtant de quoi faire parler de lui. Son approche du secret (ou devrions-nous écrire des secrets tant ils sont nombreux), celle de la routine qui pèse ou encore des non-dits familiaux nous entraînent dans un drame proche du thriller, tant son histoire ne se livre que petit à petit, surfant sur la vague de la suspicion et de la quête de vérité.
 
Présenté dans le cadre du Film Fest de Gand, après une cérémonie dédiée aux artistes de la scène, de la télévision et du cinéma flamands, le film nous a emporté, par son jeu, son intrigue et son atmosphère. En effet, dès les premières minutes, nous sommes plongés dans le quotidien d’Alex, jeune femme ordinaire, au métier stable (elle traduit les films et en écrit les sous-titres) et à la vie rangée. Lassée par son quotidien, elle semble « revivre » lorsque sa mère disparaît, laissant son père déboussolé seul chez lui. Contrainte malgré elle d’assumer cette figure paternelle en déroute, elle quitte son mari infidèle pour s’installer chez lui, découvrant peu à peu qu’elle ne connaissait rien de ses parents, ni de leur vie.
 
Au fil des minutes, les secrets enfouis ressurgissent. Un nom s’impose, des habitudes ensevelies sous de faux semblants refont surface et Alex comprend que comme elle, sa mère n’a jamais été heureuse dans sa vie de couple, préférant la routine au courage de la fuite en avant. Ce miroir dans lequel elle plonge son regard lui fait prendre conscience que les « façades » que l’on montre à tous ne trompent que notre entourage et qu’il est bien difficile de se mentir à soi-même sur la durée.
 
Pour donner l’impulsion à cette histoire peu ordinaire, presque exclusivement présentée en huis clos, on trouve un casting solide et notamment la comédienne Natali Broods, vue notamment dans « Waste Land » ou « La merditude des choses ». Sa performance, qui est à souligner, nous fait une fois de plus prendre conscience qu’il serait bon de s’intéresser un peu plus à ceux qui animent le cinéma flamand. 
 
Film intéressant, « Façades » donne à réfléchir et marque ses spectateurs par son sujet, les vérités qu’il nous livre et le jeu de ses acteurs. Un petit film de niche qui mériterait de sortir au grand jour et de toucher un plus large public. Qui sait, les plates-formes VOD nous permettront peut-être, nous Wallons, de le (re)découvrir sur nos télés?
 
Date de sortie en Belgique : 13 décembre 2017
Durée du film : 1h31
Genre : Drame
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Myrtille et la lettre au Père Noël

12/10/2017

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Résumé du film : Tandis que l’hiver étend son manteau de neige sur le paysage, une souris, un biscuit et une petite fille vont vivre d’étonnantes aventures. En trois tours, l’amitié se révèle là où on ne l’attend pas, la curiosité ouvre les portes d’un monde plein de surprises, et la magie de Noël nous offrirait presque un voyage sur la Lune !
 
Note du film : 7/10 (par Véronique)
 
Avis : En période de vacances, Le Parc Distribution nous propose très souvent un joli programme de courts métrages pour que l’on puisse se rendre au cinéma avec de jeunes spectateurs. Cette fois, c’est Noël et l’hiver qui seront mis à l’honneur avec « Myrtille et la lettre au Père Noël ».
 
Dans ce court programme composé de trois petits films, nous découvrons l’histoire d’un renard et d’une souris, celle de Crispy et les aventures de Myrtille. Si les deux derniers courts métrages sont réalisés par deux artistes lettons, Dace Riduze et Edmunds Jansons, le premier est l’œuvre d’un groupe d’étudiants de l’école supérieure des métiers artistiques. Toujours maîtrisé et beau visuellement, les productions démontrent que l’animation et la technique du stop motion ont encore de belles heures devant elles. Pas besoin de dialogues, les images parlent d’elles-mêmes, « Le renard et la souris » et « Crispy » en sont la preuve.
 
D’une durée de quarante minutes, « Myrtille et la lettre au Père Noël » a un timing parfait pour ne pas lasser nos petites têtes blondes et ne pas sortir avec un goût de trop peu. Véhiculant toujours de belles valeurs, cet ensemble de courts métrages vaut une fois de plus le déplacement pour partager un beau moment en famille, de 3 à 77 ans. Déception, aventure, amitié et amour sont au rendez-vous. Et vous ?
 
Date de sortie en Belgique : 6 décembre 2017
Durée du film : 40 minutes
Genre : Animation
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When the day had no name

12/10/2017

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Résumé du film:  Le film  dépeint la vie de six amis de Radichani, un quartier de la banlieue de Skopje. L’histoire se déroule sur une période de 24 heures pendant un jour de la vie de ces six amis qui se préparent pour aller à la pêche dans les petites heures du jour suivant. Au fur et à mesure du déroulement de la journée, nous pénétrons de plus en plus profondément et découvrons leurs vies, leurs vérités et mensonges, et leurs secrets.
 
Note du film : 6/10 (par Véronique)
 
Avis : « When the day had no name », le quatrième long-métrage de Teona Strugar Mitevska est aussi réussi que dérangeant. Partant d’un fait divers s’étant déroulé dans les environs de Skopje le 12 avril 2012, son long métrage est surtout le prétexte à dépeindre une société macédonienne rongée par de nombreux maux.
 
Durant une heure trente, nous suivons les errances d’une bande d’adulescents peu concernés par leur avenir et bien plus préoccupés par leur virilité difficilement développée. Quand l’un n’est pas en couple avec une jeune fille peu présentable, les autres s’adonnent à des activités peu recommandables, rackettant une commerçante, vivant une homosexualité refoulée, se réfugiant dans l’alcool pour se stimuler ou abusant d’une jeune fille fragile. Le portrait de ces six jeunes paumés nous indigne autant qu’il nous peine. Leurs errances dans une ville appauvrie, ou leurs attentes d’un changement, paraissent interminables. C’est que Teona Strugar Mitevska a su capter cette détresse adolescente et nous la livrer dans un film brut et noir !
 
La musique est d’ailleurs là pour appuyer un peu plus encore cette sensation de malaise déjà très présente dans les images. Racisme (envers les Albanais), violences, maltraitance à l’égard de jeunes femmes ou de leur ami handicapé, voilà autant de scènes sans concession auxquelles nous assistons et dont nous nous effrayons. Oui, ces jeunes vivent dans les ruines de l’Après-Guerre dans un pays qui peine à se reconstruire mais n’ont-ils pas la possibilité de se construire un projet de vie, un rêve ? C’est en tout cas une certaine désolation que semble dépeindre « When the day had no name ». Jusque dans sa dernière scène dure, montrant le résultat de la cruauté humaine et heureusement contrebalancée par la beauté de la nature, minimaliste mais lumineuse.
 
Teona Strugar Mitevska a fait un gros travail de précision, nous laissant hagards dans des longs plans séquences où seul le son nous guide. De cette première scène où l’on scrute une forêt où retentissent des coups de feu jusqu’aux corps abattus et barbotant dans l’eau du lac, où les regards vides soutiennent celui des spectateurs. 
 
« When the day had no name » est assurément un film à part, un de ceux que l’on ne va voir qu’en toute connaissance de cause et qui, avouons-le, peut vite plomber le moral des troupes. Un film noir, à l’image du désespoir d’une jeunesse en proie à l’ennui, à l’abandon et donc à la bêtise…
 
Date de sortie en Belgique : 13 décembre 2017
Durée du film : 1h31
Genre : Drame
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Bienvenue à Suburbicon

12/7/2017

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Résumé du film: L’histoire s’ouvre sur une ville de banlieue américaine paisible, dans les années 1950. Tout semble évoluer dans un cadre idyllique jusqu’au jour où une famille d’origine africaine s’installe dans le quartier, ce qui semble perturber les habitants. Parallèlement, un cambriolage meurtrier bouleverse une famille en apparence bien tranquille du même quartier. Plusieurs événements suspects éveillent les doutes au sein du foyer.
​
Note du film : 6,5/10 (par Thomas)

Avis : Dès l’ouverture du générique, on est conquis par la beauté de la photographie et des couleurs d’autrefois. Rien n’est laissé au hasard et on a l’impression d’évoluer dans un univers annonçant les prémices des Golden. Jusqu’au soir où tout bascule lorsque des malfrats font irruption dans la maison de Lodge (Matt Damon). Après avoir absorbé une trop forte dose de chloroforme, l’épouse de Lodge décède, laissant le mari seul avec son fils. D’étranges bouleversements familiaux vont éveiller les doutes sur Lodge, dans le chef du spectateur tout d’abord, puis dans celui de son fils.

C’est sur cette trame narrative qu’évolue le scénario qui prend petit à petit une tournure hitchockienne. George Clooney, à la réalisation, distille le suspens d’une main de maître et l’ombre d’Alfred n’est pas très loin par moments. On pense à certains de ses films, comme « Complot de famille » par exemple, où l’intrigue policière est enrobée d’humour.

En parallèle, on suit les réactions massives du voisinage blanc et raciste à l’encontre des voisins noirs, sans comprendre d’emblée le lien entre les deux histoires.

La distribution est plutôt convaincante. Autour de Matt Damon, on retrouve Julianne Moore et Oscar Isaac notamment.

Ce n’est que vers les trois quarts du film que les ficelles les plus grosses se font remarquer. Les scénaristes semblent céder à la facilité, notamment dans la manière dont ils se débarrassent de certains ennemis, ce qui dessert le film et rend l’histoire moins crédible.

Le parallélisme des deux actions s’éclaircit quant à lui pour déboucher sur une fin plutôt convenue, mise en image par les deux garçons (blanc et noir) qui se renvoient la balle par-delà la clôture du jardin. Tout est donc redevenu calme dans le meilleur des mondes, malgré l’agitation alimentée par les rumeurs et les amalgames infondés. Le deuxième fil conducteur axé sur la famille allochtone aurait mérité un développement plus fouillé. On n’arrive pas vraiment à se prendre d’empathie pour les personnages de cette famille tellement l’intrigue de la famille Lodge prend le dessus sur l’histoire.

En résumé, voilà un film qui démarrait bien mais malgré l’emballage plutôt soigné, on ressort à moitié convaincus tout en ayant quand même ressenti quelques frayeurs dans la poitrine.
​
Date de sortie en Belgique/France: 6 décembre 2017
Durée du film : 1h44
Genre : Thriller
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