Ancré dans la campagne colombienne, l’histoire originale signée Jared Bush (« Zootopia ») et Charise Castro Smith (auxquels on ajoute Byron Howard pour la co-réalisation) combine super pouvoir, quête initiatique, découverte de ses souhaits les plus profonds et du dépassement de soi mais aussi de jolies valeurs familiales. Étincelant dans le fond comme dans la forme, « Encanto » use d’une très belle technicité permettant aux personnages briser le quatrième mur et s’adresser à son public ou surfant la vague des comédies musicales de Lin-Manuel Miranda (qui signe par ailleurs la bande son du film, logique !) dans les scènes chantées. Parfaitement calibré pour sa grosse heure trente de récit, « Encanto » enchante par cette casita à la Fantasia, ses personnages attachants (Mirabel en tête) aux caractéristiques et à la psychologie bien amenées, sa rythmique dynamique et ses tours de chant réussis. La beauté de ses décors et de ses univers différents, son humour et son histoire familiale tout concorde pour offrir un spectacle pétillant grandeur nature, un métrage que l’on prend un réel plaisir à découvrir sur nos grands écrans et qui provoquera une multitude d’émotions auprès de son jeune public.
Durée du film : 1h49
Genre : Animation Date de sortie en Belgique/France : 24 novembre 2021 De Jared Bush, Charise Castro Smith et Byron Howard
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Toi + Moi + Elle + Tous ceux qui sont seuls Mené tambour battant par un duo tonitruant (Valéria Bruni Tedeschi et Pio Marmaï), « La fracture » de Catherine Corsini illustre celle du coude de Raf, une dessinatrice embourgeoisée qui vit très mal sa séparation avec Julie, son aimée à laquelle elle est littéralement attachée. Mais c’est aussi et surtout celle de notre société qui se déchire, malmenée par les politiques, bousculée, clivée, dans laquelle chacun évolue sans se soucier de son voisin. Une société qui se révolte dans des manifestations qui partent à volo, dans laquelle on retrouve des mères de famille, des jeunes, des prolétaires, des hommes et des femmes qui scandent leur ras-le-bol quand d’autres avancent le nez dans le guidon sans pouvoir se poser ni même respirer. C’est le cas de nombreux membres du personnel de l’hôpital parisien dans lequel vont se croiser plusieurs destins, ceux de Julie, Raphaelle, Yann mais aussi Kim et d’autres patients. C’est une grande valse incessante entre la salle d’attente dans laquelle s’entasse la parfaite représentation de cette France qui va mal et les salles de soin où le personnel tente tant bien que mal de gérer l’affluence, l’hyper sollicitation des uns et le mal-être des autres. « La fracture » ce n’est pas qu’une caricature de notre société dont on prend le pouls durant 1h30, c’est un film intéressant qui questionne, amuse et poursuit, un métrage plaisait, divertissant et terriblement humain. Exquise et déclinée avec panache dans une comédie satyrique de belle portée, l’idée originale de Catherine Corsini se décline à l’infini dans des histoires singulières d’homme et de femme que l’on a tous un jour croisés.
Durée du film : 1h38
Genre : Comédie dramatique Date de sortie en Belgique: 24 novembre 2021 De Catherine Corsini – Avec Marina Foïs, Valéria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï, Aissatou Diallo Sagna
Des épingles dans les mains, les yeux grands ouvertes sur un monde qu’elle ne connait pas, Jade, la nouvelle héroïne qu’elle incarne brillamment à l’écran dans « Haute couture » de Sylvie Ohayon, tente de s’affranchir de sa vie quotidienne sans espoir et gravir les échelons d’une société qui ne semble pas faite pour elle et qui la réduit inlassablement à son rôle de fille issue des banlieues. Jolie rencontre qui permet à Nathalie Baye et Lyna Khoudri de s’accorder sur leurs rôles respectifs avec bienveillance et tendresse, « Haute couture » nous ouvre les portes des ateliers de la maison Dior toutes grandes, nous faisant côtoyer les petites mains et les décideurs, nous permettant de nous plonger dans les coulisses d’une collection mais aussi dans des vies singulières de femmes auxquelles nous parvenons sans peine à nous attacher. S’il ne révolutionne pas le genre, le film de Sylvie Ohayon a cependant cette indulgence qui permet à deux univers de se rencontrer, à deux femmes de partager des essentiels et des valeurs qu’on aurait tendance à oublier, celles du partage, du soutien mutuel, de l’encouragement, de l’entraide mais aussi celle de la transmission d’un métier qui occupe une place centrale chez elles qui lui ont tout donné.
Durée du film : 1h41
Genre : Drame Date de sortie en Belgique : 17 novembre 2021 De Sylvie Ohayon – Avec Nathalie Baye, Lyna Khoudri, Pascale Arbillot
L’histoire de ce nouvel opus met en scène deux adolescents qui emménagent avec leur mère dans la maison familiale. Jusque là, le spectateur évolue en terrain connu. Et bien sûr, des évènements étranges ne vont pas tarder à survenir pour notre plus grand plaisir ! Si l’histoire ne surprendra personne, la bonne surprise est à aller chercher du côté des deux adolescents. Ceux-ci sont formidablement interprétés par McKenna Grace que l’on a pu découvrir dans la série horrifique (« The Haunting of Hill House » notamment) et Finn Wolfhard. Qui est ce dernier ? Un jeune acteur prédisposé à tenir ce rôle, en témoigne son rôle récurrent dans la série « Stranger Things » et dans le diptyque « Ça » ! Et comme la magie du casting ne s’arrête pas là, Paul Rudd rejoint ces joyeux larrons, tout comme Logan Kim et Carrie Coon qui incarne la mère célibataire et qui n’est autre que la fille (dans la vie) de la standardiste des Ghostbusters « Janine » campée par Annie Potts. On vous disait que ce film était un bel hommage à la saga originelle. Mais là où le film de Jason Reitman fait fort, c’est qu’il est conçu comme étant une friandise délicieuse qui parlera sans mal aux amateurs de pop culture ! Ici et là, des clins d’œil raviront les amateurs du cinéma populaire des années 90’ ! Parviendrez-vous à reconnaitre la référence à « Terminator 2 : le jugement dernier »? C’est que… Les allusions sont nombreuses, la bonne humeur fuse à l’écran et le résultat est un émerveillement permanent ! Et si l’ambiance mystérieuse des débuts laisse rapidement la place à un film feel good conduit par de jeunes acteurs talentueux, on se rend très vite compte que la magie opère pleinement ! Il y a un côté "Stranger Things" ou même "Super 8" sauf qu’ici, aucune faute de goût n’est à déplorer. Souvent, un élément fait « tache » dans un projet d’une telle envergure ; cela pouvait être l’esthétique d’un monstre ou un choix scénaristique discutable…Dans le cas présent, il n’y a, à nos yeux, aucune mauvaise note. Tout au plus, nous pourrions reprocher la prévisibilité de certaines scènes ou cette volonté terriblement actuelle de tout nous montrer à l’écran, de tout vouloir nous expliquer…Comme si nous n’avions pas l’intelligence de comprendre entre les lignes. Mais c’est peut-être symptomatique de notre époque et cela ne devrait pas trop gâcher le plaisir éprouvé ! Nous l’évoquions, que ce soit au niveau des effets spéciaux ou de la tenue de la direction artistique, la principale préoccupation a été d’honorer le matériau d’origine et de le magnifier! Il y a dans cet héritage une générosité vraie, une envie de ravir les fans de la première heure et de permettre aux petits nouveaux de trouver rapidement leurs marques. Et, même si vous étiez passés à côté des deux premiers films de la licence, celui-ci est une formidable porte d’entrée vers une (re)découverte.
Durée du film : 2h04
Genre : Comédie fantastique Date de sortie en Belgique : 17 novembre 2021 Date de sortie en France : 1er décembre 2021 Titre original : « Ghostbusters : afterlife ». De Jason Reitman – Avec Mckenna Grace, Finn Wolfhard, Carrie Coon, Paul Rudd, Logan Kim, Celeste O’Connor
Avec ce film, le réalisateur norvégien Joachim Trier dépeint bien sûr les relations de couple mais surtout la quête d’amour. Mais plus encore, nous pouvons y voir le fossé qu’il y a entre le fantasme d’une vie que chacun rêve de mener selon ses envies et la réalité de ce que constituent nos existences avec son lot de désillusions, d’espoirs et d’envies fugaces… Et dans le rôle de l’héroïne éponyme, l’actrice Renate Reinsve resplendit tant elle parvient à combiner habilement une certaine candeur mais aussi une profondeur fascinante qui témoigne de ses propres tourments. Car si son personnage est aussi plaisant à suivre, c’est parce qu’une erreur commune a été évitée : montrer Julie sous son meilleur jour. Ici, la jeune femme montre habilement ses failles et même une certaine mélancolie à tels point que certains spectateurs pourraient y voir un côté autodestructeur conscient ou inconscient qui la prive d’un ciel azur et dégagé pourtant annoncé. Aux côtés de l’actrice, les deux prétendants sont interprétés par Anders Danielsen Lie et Herbert Nordrum, deux acteurs parfaits dans leurs rôles respectifs et qui prennent place sans mal dans ce triangle amoureux. Car le point fort du film est que cette romance compliquée est parfaitement retranscrite à l’écran ! Joachim Trier nous livre une réalisation sans faille avec quelques chouettes trouvailles visuelles comme cette scène où sous le coup d’une pulsion, Julie fuit une scène de son quotidien pour retrouver son amant, mettant en pause la monotonie de son quotidien. Autour d’elle, le monde entier semble se figer dans un immobilisme parfait… Cette scène, visuellement forte, n’a pas été truquée numériquement et témoigne de la vision pure de son réalisateur à vouloir proposer un film authentique et sans artifice.
Durée du film : 2h08
Genre : Drame Date de sortie en Belgique : 17 novembre 2021 Titre original : Verdens Verste Menneske De Joachim Trier – Avec Renate Reinsve, Anders Danielsen Lie, Herbert Nordrum
Parfaitement maîtrisé dans les extraits de vie choisis, dans la mise en scène, la reconstitution bluffante et l’interprétation sans faille de Valérie himself et ses compères ( les comédiens québécois Sylvain Marcel et Danielle Fichaud en tête) , « Aline » brille de mille feux et fait battre notre cœur à du deux cents à l’heure. Convoquant quelques moments d’émotions, de rires, de tendresse et de tristesse, son long-métrage permet d’assister à l’évolution d’une jeune chanteuse remplie de rêve et de détermination mais aussi à la création d’une idole qui a évolué dans la vie comme une spectatrice installée au premier rang. Magnifiquement calibré, « Aline » parcourt l’album de la vie publique et privée de cette personnalité incontournable, caricaturée mais pas trop, juste ce qu’il faut pour prêter à sourire sans jamais se moquer. Que l’on soit fan ou pas du tout, que l’on connaisse le parcours de Céline ou qu’on en ignore tout, le spectacle cinématographique est total et jubilatoire. La tendresse et la grande humanité qui se dégagent de ces deux heures de film (qui passent à la vitesse de l’éclair) crèvent l’écran, tout comme son interprète principale qui n’a pas à rougir devant les très grands.
Durée du film : 2h08
Genre : Comédie dramatique Date de sortie en Belgique/France : 10 novembre 2021 De Valérie Lemercier – Avec Valérie Lemercier, Sylvain Marcel, Danielle Fichaud, Roc LaFortune, Antoine Vézina
Mais il n’en reste pas moins un film coup de poing et girl power qui alterne entre quotidien d’une femme ordinaire et backstage d’un métier extraordinaire… Un film qui marque, qui poursuit et qui, malgré quelques longueurs, assure totalement dans le traitement de ce sujet quasiment inédit. Sa force, « Pleasure » la puise dans sa réalisation intimiste et non voyeuriste car c’est un film qui relève du constat, d’une présentation sans filtre d’une réalité sans accabler ceux qui gravitent dans cet univers particulier. S’il contient bien sûr des scènes « osées » et explicites, le film de la Suédoise Ninja Thyberg n’a rien de graveleux ou de malsain. Il montre l’ascension d’une jeune fille remplie de rêve, qui veut allier plaisir et travailler, sans concession, sans pudibonderie ou retenue quelconque. Les désillusions de cette toute jeune Bella et sa soif de célébrité, Sofia Kappel les partage et les révèle au grand public sans limite mais avec beaucoup de respect pour la jeune fille qu’elle incarne dans cet heure trente de film bouleversant. Sortant totalement d’une zone de confort dans laquelle de nombreuses comédiennes évoluent, l’actrice de 23 ans explose les tabous, crève l’écran et nous permet de créer une réelle empathie avec son personnage qui est de tous les plans. Réservé à un public averti (de plus de 18 ans), « Pleasure » vaut sincèrement la peine que l’on s’y intéresse. Pour l’audace de son sujet et la maîtrise de son histoire, pour son casting admirable et pour l’angle choisi pour aborder un univers dont on ne connait rien.
Durée du film : 1h49
Genre : Drame Date de sortie en Belgique : 3 novembre 2021 De Ninja Thyberg – Avec Sofia Kappel, Revika Anne Reustle, Evelyn Claire, Chris Cock, Dana DeArmond
Il ne fallait pas moins de 2h37 au nouveau film de l’écurie Marvel pour ambitionner de porter à l’écran une nouvelle mythologie faite d’entités cosmiques, de développement de civilisations et d’émergences de monstres chassant les hommes depuis la nuit des temps…rien que ça ! Démarrant sur les chapeaux de roue, ces « Eternels » de Chloé Zhao (« Nomadland », « The Rider », « Les chansons que mes frères m’ont apprises ») ne laisseront que peu de répit aux spectateurs trop contents de s’en prendre plein les mirettes, et ce, dès la belle scène d’introduction ! Graphiquement, c’est somptueux ! La réalisatrice aime filmer des décors naturels et le résultat à l’écran traduit tellement bien le souffle épique des combats ! De plus, la qualité des effets spéciaux est une vraie force du film. Il y a un peu de savoir-faire à la « Doctor Strange », des lasers à la « Superman » mais aussi la démonstration de pouvoirs plus modestes mais qui ont un bel impact sur le ressenti du spectateur ! Alors bien sûr, l’après-ouverture se veut plus calme et le film pose les balises scénaristiques nécessaires à la compréhension. Et le premier défaut du métrage apparait d’ailleurs après une excellente première partie. En effet, des longueurs inutiles et des choix liés au développement de certains protagonistes forcent un peu trop le trait. C’est un peu comme si la réalisatrice voulait contenter toutes les communautés et aborder, coûte que coûte, les enjeux de notre temps. Cela se traduit par cette volonté de cocher toutes les cases de la « bien-pensance » de notre société actuelle, mais pas forcément avec beaucoup de finesse. C’est dommage car nous savons combien la réalisatrice est une jeune femme engagée et il n’y a rien à dire sur ce point…mais sa volonté de tout vouloir condenser dans un récit déjà très dense conduit à quelques maladresses. Heureusement, le casting hétéroclite apporte une belle dynamique à l’ensemble ! Outre Salma Hayek, Angelina Jolie et Gemma Chan qui incarnent à l’écran de valeureuses combattantes, les hommes ne sont pas en reste avec Richard Madden, Barry Keoghan, Kumail Nanjiani, Brian Tyree Henry et Ma Dong-seok et même Kit Harington qui complètent énergiquement cette team de protection des humains. Car oui, ces « Eternels » vivent à nos côtés depuis la nuit des temps et nous ont aidés à nous développer. Voyageant au gré du temps et des civilisations qui ont marqué notre Histoire, ceux-ci sont nos protecteurs de l’ombre. Seuls garants de notre survie face aux déviants. Leurs prérogatives viennent de l’entité cosmique Arishem trop pressé à développer notre civilisation…mais nous préférons arrêter là pour ne pas gâcher la surprise. Scénaristiquement, il est toujours maladroit d’entendre, que parce qu’ils ne pouvaient interférer dans les affaires humaines classiques, ils n’ont pu intervenir lors du génocide perpétré par Thanos. Pour les connaisseurs, une même facilité scénaristique avait été imaginée pour « Captain Marvel », partie dans l’espace à ce moment là…Car bien sûr, avec eux, Thanos n’aurait pas fanfaronné bien longtemps. De ces évènements relatés ici, nous nous disons que les enjeux sont à présent beaucoup plus fondamentaux que dans le passé et qu’un nouveau cycle déterminant est en train de s’ouvrir grâce au film. Souffrant d’un rythme inconstant (malgré une excellente première partie), cette grande fresque mystique se veut ambitieuse, mais ne parvient pas à concrétiser la pureté de ses intentions.
Durée du film : 2h36
Genre : Super-héros Date de sortie en Belgique/France : 3 novembre 2021 De Chloé Zhao – Avec Salma Hayek, Angelina Jolie, Gemma Chan, Richard Madden, Barry Keoghan, Kumail Nanjiani, Brian Tyree Henry Ma Dong-seok et Kit Harington
Heureusement, il nous prouve ici qu’il est toujours capable de nous émouvoir mais aussi de nous convaincre dans un rôle fort. Une chance énorme pour lui d’avoir croisé la route de ce jeune réalisateur prometteur qui lui donne une nouvelle chance de briller. Le Retour du Roi Et le moins que l’on puisse dire, c’est que « Pig » est un film qui sort de sentiers battus. Tout d’abord parce que l’histoire brille de par… sa simplicité. Et pour parvenir à ce résultat, on ne peut que se réjouir de la qualité d’écriture de l’intrigue. Dans celle-ci, nous suivons l’aventure de Rob, un ermite joué par Nicolas Cage qui vit de la vente de truffes qu’il trouve grâce à sa fidèle truie. Hélas, un soir, un groupe attaque la modeste cabane en bois et enlève la truie. Par la force des choses, Rob n’aura d’autre choix que d’affronter son passé et retourner dans la civilisation qu’il avait choisi de fuir. L’histoire, bien que simple, est belle et forte en émotions grâce à la performance de son acteur principal. Car oui, qu’on se le dise, Nicolas Cage est de retour ! Am, stram, gram, pig et pig et colégram ! Michael Sarnoski filme de manière intime pour dévoiler pudiquement de belles émotions. Nicolas Cage, cheveux long et barbe blanche joue un personnage marqué par la vie qui est passé de la grandeur à une déchéance voulue. Quant au réalisateur, il dévoile l’acteur avec beaucoup de bienveillance. Bien sûr, sa réalisation est certes classique, mais elle s’adapte parfaitement aux lieux filmés. Alors que la vie dans la forêt s’écoule lentement, le rythme à la ville se montre plus nerveux. D’ailleurs, jamais nous ne nous ennuyons de cette expédition de récupération de la fameuse truie tant nous sommes tenus en haleine par cette intrigue parfaitement menée. Et cette aventure n’aurait pas été possible sans un adjuvant, une aide précieuse apportée par l’interprète Alex Wolff (Jumanji), parfait dans le rôle du fidèle acolyte.
Durée du film : 1h32
Genre : Drame Date de sortie en Belgique : 3 novembre Date de sortie en France : 27 octobre De Michael Sarnoski – Avec Nicolas Cage, Alex Wolff, Adam Arkin, October Moon
Filmant quelques couples naissant ou évoluant dans le quartier des Olympiades situé au cœur du XIIIème arrondissement, son histoire (co-écrite avec Céline Sciamma et Léa Mysius) se veut sensuelle, charnelle et rebelle, dramatiquement romantique ou romantico-dramatique c’est selon. Porté par trois acteurs efficaces (Noémie Merlant, Makita Samba et Lucie Zhang), « Les olympiades » est typiquement le genre de film que l’on aurait voulu adorer et qui ne nous a pas fait l’effet escompté. Très joliment filmés, ses comédiens se donnent corps et âmes dans ce chassé-croisé amoureux sans jamais parvenir pourtant à nous faire tomber sous le charme des histoires singulières qui nous étaient contées, la faute au détachement systématiquement pratiqué entre les personnages et leurs histoires ? Ou à cette photographie noire et blanc, pourtant sublime, qui ternit malgré elle les sulfureuses histoires qui nous sont présentées ? Si on a feuilleté les nouvelles portées à l’écran de Jacques Audiard sans désintérêt ni lassitude, nous n’avons jamais senti notre cœur battre à tout rompre… et il s’est coordonné sur ceux, déjà arrêtés, de héros que nous aurions pu nous-mêmes croiser. Notre rendez-vous avec le cinéaste est-il manqué ? Il semblerait oui, mais peut-être aurez-vous une toute autre perception des choses et parviendrez à beaucoup plus apprécier le portrait fait des relations amoureuses de ces millenials qui banalisent les relations essentiellement numérisées.
Durée du film : 1h46
Genre : Drame Date de sortie en Belgique/France : 3 novembre 2021 De Jacques Audiard – Avec Noémie Merlant, Makita Samba, Jehnny Beth, Lucie Zhang |
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