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Matrix Ressurections

12/23/2021

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Résumé du film : MATRIX RESURRECTION nous replonge dans deux réalités parallèles – celle de notre quotidien et celle du monde qui s’y dissimule. Pour savoir avec certitude si sa réalité propre est une construction physique ou mentale, et pour véritablement se connaître lui-même, M. Anderson devra de nouveau suivre le lapin blanc. Et si Thomas... Neo... a bien appris quelque chose, c’est qu’une telle décision, quoique illusoire, est la seule manière de s’extraire de la Matrice – ou d’y entrer... Bien entendu, Neo sait déjà ce qui lui reste à faire. Ce qu’il ignore en revanche, c’est que la Matrice est plus puissante, plus sécurisée et plus redoutable que jamais. Comme un air de déjà vu...

Note du film:  ★ (par François)

Avis : 19 ans ! C’est le temps qu’il a fallu pour donner une suite à "Matrix Revolutions", le troisième volet d’une saga qui a marqué l’histoire de la SF et la pop culture ! 
Mais contrairement aux trois précédents films, qui ont été réalisés par les sœurs Lana et Lilly Wachowski, le quatrième opus voit le jour sous l’impulsion de la première. Et au vu du résultat, on se dit qu’il aurait été bon qu’elles soient deux !

En effet, le film s’ouvre sur le visage fatigué de Thomas Anderson (Keanu Reeves) qui est devenu développeur à succès de jeux. Il y a vingt ans, il a créé le jeu « Matrix » qui a changé sa carrière, une mise en abîme qui aurait pu être sympa si on ne franchissait pas la ligne…Hélas. Car lorsque le chef de sa boite lui demande de concevoir une suite, Thomas n’a d’autre choix que de s’y mettre avec ses collègues et amis geek. Sauf que Thomas n’est pas au mieux puisqu’il doit suivre une thérapie car des souvenirs qu’il croit appartenir à son passé refont surface. Rêve ou réalité, on ne peut pas dire que la réalisatrice joue très habilement à ce petit jeu de dupes. Alors que Thomas/Neo revoit Trinity dans un café, ce dernier est approché par une femme du nom de Bug, qui semble tout connaitre de Neo.

Ne suivez pas le lapin blanc ! 

Avec "Matrix Resurrections", nous sommes témoins d’une hybridation improbable entre prequel, suite et reboot qui égratigne gentiment les origines, et ça, les puristes et autres fans de la première heure ne risquent pas de l'apprécier.

Peut-on user et abuser du procédé d'autodérision sur un film tel que "Matrix" sans sombrer dans le pastiche ? C'est là tout le problème du film. Le ton n’est pas très sérieux et jamais nous ne croyons à ce qui nous est donné à voir ! Pire, des incohérences ou choix douteux nous sont jetés à la figure sans que l’on comprenne pourquoi !

Bien sûr, nous avons eu tout de même droit à quelques tranches de rigolades avec un personnage décalé qui est venu se rappeler à nos bons souvenirs pour critiquer notre société moderne entre deux séances de gunfights (certes toujours bien fichues !) Par contre, le reste du casting souffle le chaud et le froid tant certains comédiens nous paraissent insipides.
 
Si j’avais su, j’aurais pris la pilule bleue !

Si Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss et Jada Pinkett Smith sont de retour dans "Matrix Resurrections", ce n'est pas le cas de tous ceux qu’on a aimé et qui ont participé à faire de Matrix ce qu’il est/était : un film tourmenté et métaphysique ! Ainsi, la déception nous a gagné quand nous avons appris que deux acteurs centraux de la saga ne rempilaient pas :

Laurence Fishburne (Morpheus) et Hugo Weaving (l'Agent Smith). Comment ne pas être déçu par ce choix qui porte atteinte à la franchise ? Alors bien sûr, d’autres « versions » de ces protagonistes apparaissent, mais on perd tellement en charisme…

Ainsi, le personnage de Morpheus apparaît tout de même mais dans une version plus jeune qui connait tout du passé de son personnage. Heureusement, Yahya Abdul-Mateen (vu récemment dans "Candyman ") campe plutôt bien son rôle puisque jamais il ne cherche pas à faire comme son prédécesseur. Enfin, de nouveaux personnages apparaissent à l’instar de Neil Patrick Harris, le héros de la série How I Met Your Mother.

Nous le disions, pas toujours très clair dans sa mise en abîme, le film nous perd souvent mais préfère foncer plutôt que de se poser. Symptomatique de l’ère du temps, nous (spectateurs) sommes de moins en moins amenés à réfléchir…La réalisatrice préfère nous montrer des choses (souvent énooooorme) plutôt que de nous les suggérer. Après tout, c’est tellement plus facile de nous faire gober des facilités, des raccourcis monstrueux que de nous amener à utiliser ce que l’on faisait pour la trilogie originale : le pouvoir de notre imagination.

Volontairement postmoderne dans son intrigue et féminisme dans sa fin, le film semble s’appuyer sur son modèle en n’oubliant pas de sucer toute la sève de ce dernier. Comment résumer notre ressenti à la sortie de la séance ? Disons que nous avons été les témoins malheureux d’une désacralisation. 
Une déconstruction du mythe de la caverne de Platon pour en faire une romance guimauve qui élude toute métaphysique pour parler d'amour et de bons sentiments. Même si l’amour était présente avant, elle avait le bon goût de ne pas phagocyter toutes les autres richesses des films.

Même la musique de fin nous rappelle ô combien c’était mieux avant… rien ne vaut la version masculine de Rage against the machine !  ​
Durée du film : 2h28
Genre : Science Fiction
Date de sortie en Belgique/France : 22 décembre 2021
Titre original : The Matrix Resurrections 
De  Lana Wachowski – Avec Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Yahya Abdul-Mateen, Jada Pinkett Smith – Jessica Henwick
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My kid

12/21/2021

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Résumé du film : Aharon a consacré sa vie à élever son fils Uri. Ils vivent ensemble dans une routine coupée du monde réel. Mais Uri, autiste, est à présent un jeune adulte et il serait peut-être temps pour lui d'aller vivre dans une institution spécialisée. Alors qu'ils sont en route vers le nouveau lieu de vie de Uri, Aharon décide de s'enfuir avec son fils, pensant qu'il n'est pas prêt pour cette séparation. Et si, en réalité, c'était le père qui n'était pas prêt ?
 
Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Road movie dramatique dans lequel on assiste au cheminement vers l’indépendance d’un adulescent autiste et de son père très protecteur « My kid » est un film touchant qui montre les difficultés du lâcher prise, d’appréhender l’avenir et de permettre à son enfant, aussi fragile ou "hors normes" soit-il, de s’affranchir et voler de ses propres ailes.
Porté par le tandem attachant formé par Noam Imber (impressionnant « Uri ») et Shay Avivi (Aharon), le long métrage de Nil Bergman met en scène la complicité et l’amour que partagent un père têtu et son fils autiste, deux êtres ballotés par la vie et qui trouvent une multitude d’astuces pour faire face aux difficultés du quotidien : leurs private joke et leurs rituels, un petit rond dessiné au crayon sur un mur ou une mosaïque d’images réconfortantes sont autant de sas de décompression, d’ouvertures ou d’habitudes qui confortent ce drôle de duo dans leur progression vers un changement radical mais nécessaire.

Si les thématiques de l’exclusion, du handicap mais aussi de l’intégration ont déjà été évoquées dans des films tels que « Rain man », « Le huitième jour », « Hors normes » ou des documentaires et séries parmi lesquels «  Elle s’appelle Sabine » de Sandrine Bonnaire ou « Atypical », le film de Nir Bergman apporte un point de vue exclusif, affectueux et respectueux sur un père qui ne parvient pas à lâcher la main de son enfant et qui, au-delà de l’autisme de son fils, s’enferme et s’exclut d’une société dans laquelle il peine à se retrouver. 

​« My kid » (hommage au film de Charlie Chaplin « The Kid », le film de 1921 visionné à de nombreuses reprises par Uri) est un film israélien poignant dans lequel Noam Imber réalise une très jolie performance d’acting, un métrage marquant qui saura émouvoir ses spectateurs indulgents.
Durée du film : 1h34
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique/France : 22 décembre 2021
De Nir Bergman – Avec Noam Imber, Shay Avivi, Smadi Wolfman et Efrat Ben-Zur
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"Spencer"

12/19/2021

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Résumé du film : Le mariage de la princesse Diana et du prince Charles s’est éteint depuis longtemps. Malgré les rumeurs de liaisons et de divorce, les festivités de Noël se poursuivent au domaine de la reine à Sandringham.  Il y a à manger, à boire et à chasser. Diana connaît le jeu par cœur. Spencer se déroule au début des années 90 durant la période cruciale de Noël lorsque la princesse Diana conclut que son mariage sans amour avec le prince Charles ne fonctionne pas. Elle va alors devoir s’écarter de la voie qui lui était tracée en tant que future reine. Le film met en images les événements présumés de ces quelques jours fatidiques.

Note du film : ★ (par Véronique)

Avis : Bientôt disponible sur Amazon Prime Video (le 22 janvier 2022), « Spencer » de Pablo Larraín aurait pu être, comme « Jackie » un drame biographique mettant en scène une femme d’exception, un instantané de sa vie qui l’a marquée à jamais et a démontré la puissance de son charisme et de sa détermination. 
« Aurait pu être »… Car si on trouvait l’idée d’aborder les doutes, la détresse de Lady Diana à travers trois jours passés dans le château de Sandringham, à quelques pas de son village natal intéressante, le film s’avère au final être un téléfilm plutôt planplan.

Si on sait combien l’Histoire de la famille royal d’Angleterre passionne les foules depuis quelques temps (« The crown » en est le parfait exemple), « Spencer » (du nom de famille de Lady Di) ne parvient pas à révolutionner le genre ou passionner les foules tant la lenteur et le jeu de Kristen Stewart tuent toutes les bonnes intentions du réalisateur chilien.

Totalement à côté du personnage qu’elle est censée incarner, Kristen Stewart ne parvient en effet pas à donner du corps et de l’épaisseur à la Princesse de Galles et c’est bien là l’un des gros soucis du film : jamais on ne croit aux émotions ou à l’histoire de l’héroïne principale, un personnage féminin supposé fort qui est de tous les plans, au demeurant très léchés et joliment filmés.


​Loin d’égaler son « 
Jackie » sorti il y a 5 ans, « Spencer » est un film totalement dispensable qu’on préférera voir lové dans son canapé plutôt que dans son fauteuil ciné…
Durée du film : 1h51
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 15 décembre 2021
De Pablo Larraín – Avec Kristen Stewart, Timothy Spall, Sean Harris, Sally Hawkins, Jack Farthing, Jack Nielen, Freddie Spry, Stella Gonet et Richard Sammel
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"Spider-man: no way home"

12/17/2021

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Résumé du film : Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.

Note du film : ★★★(★) (par François)

Avis : Véritable carton lors de son démarrage au box office, « Spider-man : No way Home » repousse encore un peu plus loin le sens du spectacle en développant de nouveaux enjeux palpitants. Et bien que nous redoutions un peu ses 2h29, nous pouvons affirmer que nous n’avons pas vu le temps passer ! Place à un beau et grand spectacle signé Marvel !
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

Le monde pleure encore la mort de Mysterio. Avant de trépasser, l’anti-héros a fait passer Spider-man pour le seul responsable dans la mort de nombreuses personnes. A présent, détesté et traqué sur les réseaux sociaux, Peter Parker (Tom Holland) n’a d’autre choix que de faire profil bas aux côtés de ses amis MJ (Zendaya) et Ned (Jacob Batalon) qui lui restent fidèles. Mais la situation est telle, que Peter Parker demande de l’aide à Docteur Strange, et ce ne sera pas pour le meilleur.

Après une petite « gaffe » cosmique, le docteur complique davantage une situation qui n’en demandait pas tant et modifiera le multivers. Ce terme désigne en fait l’ensemble des dimensions et réalités parallèles existantes. Et vous imaginerez sans mal ô combien ce sujet peut être intéressant entre les mains d’un bon réalisateur. Cela tombe bien, car Jon Watts, en habitué de la série (« Spider-man Homecoming », « Spider-man Far From Home ») fait toujours des merveilles à la caméra !  Alors que l’action est omniprésente, le rythme ne faiblit jamais malgré la (grande) durée du film. Jamais nous ne nous sommes ennuyés devant le spectacle proposé tant il est beau à voir ! Techniquement bien rôdé, le film n’entre jamais dans la démesure mais dans la maitrise et la générosité !

Mais la plus belle force du film est à aller chercher du côté de son casting. Outre la présence du Docteur Strange (Benedict Cumberbatch), de vieilles figures de la licence reviennent pour notre plus grand plaisir. Nous tairons ici l’intrigue qui risque de vous étonner agréablement mais sachez que vous irez de surprises en surprises.
Finalement, avec « Spider-man : No way Home », le réalisateur Jon Watts décloisonne un peu plus l’univers Marvel en faisant intervenir judicieusement des univers parallèles avec toute la richesse que renferme un tel procédé ! Rythmé et formidablement généreux dans ce qu’il donne à voir, ce dernier Marvel devrait ravir à coup sûr les fans de la première heure…et les autres !
Durée du film : 2h28
Genre : Super-héros
Date de sortie en Belgique/France : 15 décembre 2021
De Jon Watts – Avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Alfred Molina, Jamie Foxx, Jacob Batalon, Marisa Tomei, Willem Dafoie, Rhys Ifans, Thomas Haden Church
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Où est Anne Frank?

12/16/2021

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Résumé du film : De nos jours. Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank, celle à qui Anne a consacré son journal intime, prend vie par magie dans la maison d’Anne Frank à Amsterdam. Elle pense que, si elle est vivante, Anne doit l’être aussi. Elle se lance alors dans une quête incroyable pour trouver Anne.

Note du film : ★★★★/♥ (par Véronique)

Avis : Il y a des films qui vous cueillent dès leur ouverture, par leur univers, leur atmosphère, leur mise en scène et surtout leur thème. « Où est Anne Frank » fait partie de ces petites pépites qui, en un peu plus d’une heure trente, vous bouleverse, vous noue la gorge et vous renverse.
 
En effet, le réalisateur israélien Ari Folman s’est lancé dans le pari fou de proposer une relecture du célèbre journal d’Anne Frank dans un animé qui ne peut que vous secouer. 
Et pourtant, à la découverte de cet énième traitement d’une histoire que l’on connaît par cœur, la question du pourquoi se voulait légitime ? Des pièces, des expositions, des films ont déjà été consacrés à l’histoire de la famille Frank, de Otto, Margot, Edith et Anne, leurs invités temporaires et leur tragique destin.

Mais ce que parvient à faire Ari Folman dépasse tout ce que l’on a déjà pu voir jusqu’ici… Il transcende le récit d’une jeune fille, mêle passé et présent pour offrir une vision consternante de ce que notre monde continue d’être. A la question, où est Anne Frank?, les personnages de son film répondent « partout… Anne Frank, c’est l’espoir »… Alors, comment expliquer, qu’à quelques pas de ce musée témoin où se succèdent des centaines et des milliers de citoyens du monde, d’autres ne puissent toujours pas être accueillis dignement ou tout simplement comme des êtres humains ?

Il y a bien sûr quelques bousculades, quelques interpellations dans ce « Où est Anne Frank » totalement indispensable. Mais il y a surtout une belle humanité, un joli travail de mémoire, une invitation à revoir les autres sous un angle neuf. Ici, c’est celui de Kitty, une jeune fille qui symbolise le journal de Anne, mais aussi la découverte du musée, de la réalité de notre époque ou de celle des années 1940 où tout a basculé…

Les larmes aux yeux après son sublime final, nous ne pouvons que vouloir lever les barrières, tendre nos mains, former un pont entre l’ignorance (dans tous les sens du terme) et la bienveillance. 
« Où est Anne Frank » est un long-métrage à la musique sublime, à la technicité sans faille, à l’animation exceptionnelle, un film sans défaut à voir en famille, à partager, à évoquer, un électrochoc comme on les aime et qu’on a envie de voir briller, comme l’espoir de cette jeune juive allemande qui n’a jamais rien lâché alors que sa liberté lui avait été volée. Un réel coup de cœur à ne pas manquer !
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Durée du film : 1h39
Genre : Animation
Date de sortie en Belgique : 15 décembre 2021
Date de sortie en France :  8 décembre 2021
De Ari Folman - Avec les voix françaises de Sara Giraudeau et Ludivine Sagnier
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West Side Story

12/11/2021

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Résumé du film : WEST SIDE STORY raconte l’histoire légendaire d’un amour naissant sur fond de rixes entre bandes rivales dans le New York de 1957.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : « I like to be in America, Okay by me in America, Everything free in America For a small fee in America »… Ces paroles de chansons résonnent probablement dans votre tête depuis des décennies, 60 ans plus exactement puisque la version de  Jerome Robbins et Robert Wise est sorti en 1961, déjà ! 

​
Récompensée par dix Oscars, cette comédie musicale intemporelle et classique fait partie des grands standards, des mètres étalon en matière de films musicaux et a bercé de nombreuses générations de rêveurs et de rêveuses partis rejoindre les Jets et les Sharks le temps deux heures trente de grand spectacle.
Inspirée de « Romeo et Juliette » pour son côté dramatique, mettant à l’honneur des artistes d’origines très différentes et parmi eux, Natalie Wood et Richard Beymer, cette œuvre musicale n’avait nullement besoin d’être dépoussiérée mais l’a pourtant été par un certain Steven Spielberg, fan absolu de sa version originale et metteur en scène de sa version 2.0

Était-ce pour autant indispensable ? Absolument pas ! Remettant au goût du jour certaines sous-intrigues, Steven Spielberg fait le pari de réinviter dans les salles les fans de la première version et faire découvrir au grand public qui l’aura totalement zappée l’œuvre de Leonard Bernstein, Arthur Laurents et Stephen Sondheim.

Techniquement irréprochable, ce « West side story » nouveau s’avère être un grand spectacle dans des décors majestueux, aux costumes chatoyants et chorégraphiques lumineuses, un film qui utilise habilement le jeu des couleurs chaudes arborées par les Porto Ricains et les nuances plus bleutées et froides des migrants européens. Toujours d’actualité, l’intrigue de « West Side Story » vue par Spielberg a certes légèrement changé mais dans les grandes lignes, nous retrouvons l’entièreté de ce que ses prédécesseurs nous avaient proposé.

Mettant en lumière un tandem attachant composé par les irréprochables Ansel Elgort et Rachel Zegler, conviant à la fête Rita Moreno (actrice incontournable des comédies musicales et Anita dans la version d’origine), « West Side Story » est a réservé aux amateurs de films musicaux. 
​Vous l’aurez compris, cette version 2021 ne nous a pas particulièrement convaincue et nous sommes presque restés de marbre devant cette nouvelle proposition qui, hormis faire plaisir à son réalisateur et les aficionados de show d’origine, n’est pas parvenue à nous emporter dans sa version moderne et ses rythmes latinos. Dommage…
Durée du film : 2h36
Genre : Drame musical
Date de sortie en Belgique/France : 8 décembre 2021
De Steven Spielberg - Avec Ansel Elgort, Rachel Zegler, Rita Moreno, Ariana DeBose, David Alvarez, Corey Stoll
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Resident Evil: Bienvenue a Raccoon City

12/10/2021

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Résumé du film : Autrefois le siège en plein essor du géant pharmaceutique Umbrella Corporation, Raccoon City est aujourd'hui une ville à l'agonie. L'exode de la société a laissé la ville en friche... et un grand mal se prépare sous la surface. Lorsque celui-ci se déchaîne, les habitants de la ville sont à jamais... changés... et un petit groupe de survivants doit travailler ensemble pour découvrir la vérité sur Umbrella et survivre à la nuit.

Note du film : ★ (par François)
 
Avis : Adapter au cinéma une licence aussi culte que celle de « Resident Evil » n’est pas chose aisée ! D’ailleurs, on ne peut pas dire que la première tentative de Paul W. S. Anderson pourtant portée à l’écran par Milla Jovovitch en 2002 ait contenté les fans du célèbre jeu vidéo ! Et franchement, ce n’est pas avec cette nouvelle proposition, qu’ils vont nous redonner espoir…
Forte de plus d’une centaine de millions d’unités vendues, la licence crée par les talents conjugués de Shinji Mikami et Tokuro Fujiwara a vu le jour en 1996 sous la bannière de Capcom pour les consoles Playstation et Sega Saturn (cela ne nous rajeunit pas dis donc…). Depuis, de nombreuses suites vidéoludiques ont vu le jour et continuent à fédérer une grande communauté. D’ailleurs, ce jeu de survie à la troisième personne figure en bonne place dans notre pop-culture à tel point qu’en plus des films, nous trouvons des séries animées, des BD et même des romans. Mais revenons-en à cette nouvelle adaptation de Johannes Roberts («47 meters down ») et voyons pourquoi elle risque de diviser.

Un univers de fan service, peut-être…

« Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City » est un reboot des jeux vidéo à succès. Plus précisément, les deux premiers opus : Resident Evil (1996) et Resident Evil 2 (1998) en constituent la trame principale. Et comme dans les jeux vidéo, nous retrouvons les personnages mythiques qui ont fait tout le sel de ceux-ci. Ils constituent pour la plupart l’équipe des forces de police des S.T.A.R.S (Special Tactics and Rescue Service), à l’instar de Chris Redfield (Robbie Amell), de Jill Valentine (Hannah John-Kamen), d’Albert Wesker (Tom Hopper) et de Leon S. Kennedy (Avan Jogia). Bien sûr, comme dans la série, Chris est accompagné de sa sœur Claire (Kaya Scodelario). Les joueurs et joueuses risquent d’exulter de joie en voyant les personnages qu’ils ont commandé à la manette prendre vie !

D’ailleurs, les fans seront ravis de revoir en « live » certaines scènes fortes issues des jeux vidéo comme l’entrée dans le Manoir Spencer et la découverte du premier zombie derrière le fauteuil. C’était un moment impressionnant à l’époque et le réalisateur l’a manifestement très bien compris ! Aussi, les lieux emblématiques du jeu ont été construits pour ravir les amateurs. Nous l’évoquions, à l’image du manoir, nous retrouvons aussi le commissariat de police, mais aussi l’orphelinat où s’ouvre le film et le laboratoire souterrain. Et pour parvenir à ce beau résultat, une collaboration avec Capcom a permis de rendre réels ces décors créés, à l’origine, sur des ordinateurs beaucoup moins puissants qu’aujourd’hui...

Mais un nanar à l’arrivée…

Hélas, malgré cette belle lettre d’intention, et surtout après l’introduction réussie dans l’orphelinat, le film souffle plus le froid que le chaud.

La faute à toute une série de choix scénaristiques, esthétiques plus que discutables. Tout d’abord les effets spéciaux… Très typés « 3d » ils ne cachent pas leurs côtés brillants issus de l’ordinateur ! La volonté a été de transposer directement les monstres iconiques des deux premiers volets des jeux en les montrant directement sans trop laisser de place au pouvoir de l’imagination et à la suggestion. Le résultat est sans appel : on ne peut pas vraiment dire que le parti pris par le réalisateur soit de recréer un climat réaliste ! Au contraire, dès les premiers effets spéciaux mis en scène, on se retrouve plus dans une série b (voire Z) que dans un film qu’aurait pu affectionner George Romero par exemple. C’est d’autant plus dommageable que l’ambiance est relativement bien travaillée et qu’elle donne pour les plus sensibles (votre serviteur en fait partie) quelques jump scare intéressants…

Mais le principal problème concerne le développement de certains personnages ! Forcément, ceux-ci sont nombreux à se côtoyer à l’écran, mais peu sont développés !  Pire, souvent les dialogues sentent bon le nanar ! Quant au traitement de certains personnages, on a l’impression d’assister à un sketch qui ne parvient pas à être drôle puisqu’il les tourne en ridicule. Le personnage de Leon en est l’exemple le plus affligeant !      

Finalement, « Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City » est le genre de film qui s’épanouirait dans le cadre du BIFFF avec les commentaires drôles et pertinents des spectateurs qui décoderaient ce qu’il se passe à l’écran…Mais peut-être moins auprès des amateurs de la célèbre licence qui rêvaient d’un film fidèle à leurs émotions de joueurs… Vous voilà prévenus !
Durée du film : 1h47
Genre : Horreur, post-apocalyptique
Date de sortie en Belgique :8 décembre 2021
Titre original: Resident Evil: Welcome to Raccoon City

De Johannes Roberts – Avec Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen, Robbie Amell, Tom Hopper, Avan Jogia, Donal Logue et Neal McDonough
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Olga

12/9/2021

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Résumé du film : Exilée en Suisse, Olga, 15 ans, est une gymnaste ukrainienne très prometteuse. Comme tous les athlètes au sommet de leur art, elle rêve d’une médaille olympique. Elle fait de son mieux pour s'intégrer dans sa nouvelle équipe nationale mais, à l'approche du championnat d'Europe, la révolution de Kiev ébranle son monde et met sa volonté à l'épreuve.

Note du film : ★★★★ (par François)

Avis : Présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021 et au Waterloo Historical Film Festival, « Olga » est un de ces magnifiques films qui reste en mémoire après la vision. Mêlant petite et grande Histoire, le long-métrage du français Elie Grappe a ce pouvoir de nous émouvoir sans même chercher à forcer le trait.
Le réalisateur parvient de manière intuitive et finement amenée à filmer l’Euromaïdan. Ce nom renvoie au mouvement populaire qui s’est exprimé violemment en Ukraine le 21 novembre 2013. Ces manifestants pro-européens ont exprimé leur colère face à la décision du gouvernement ukrainien de suspendre les négociations de l’accord d’association avec l’Union européenne au profit de la Russie. Véritable tsunami sociétal touchant toutes les strates de la société ukrainienne, le jeune cinéaste montre habilement les espoirs déçus d’une population voulant retrouver sa liberté.

Et quoi de mieux que d’inscrire une histoire personnelle dans ce conflit pour nous captiver un peu plus ? Elie Grappe l’a parfaitement compris en filmant la vie d’une gymnaste qui, pour survivre et pour vivre ses rêves de JO, a dû quitter son pays devenu trop dangereux.
 
Alternant les épreuves de gymnastique et les vidéos d’archives, l’histoire peut désormais s’étoffer d’une bien belle façon à l’écran. Mais la plus belle réussite du film est à aller chercher du côté du casting ! En effet, les gymnastes sont réellement interprétées par des sportives (« Olga » fait d’ailleurs partie de l’équipe nationale de réserve en Ukraine) ! Et pourtant, ces actrices non-professionnelles délivrent une sincérité, une vérité qui nous a touché en plein cœur ! Dans ce rôle, Anastasia Budiashkina est parfaite dans ses silences, ses doutes, ses angoisses et sa solitude. Elle délivre une émotion toujours juste et tellement belle ! Nous le disions, une vérité se dégage du film et la comédienne y participe pleinement !

Les séances d’entrainement sont magnifiques et l’on se met à retenir notre souffle devant le danger que peut représenter certains enchainements.  Une fois l’adolescente sur les barres, on sent qu’elle est dans son élément.    Son corps ne semble plus soumis aux mêmes lois que le nôtre (en pareilles circonstances). Alors que son souffle témoigne de sa détermination sans faille, les yeux ne mentent pas et ceux d’Anastasia Budiashkina nous font le cadeau de son humanité.

Sous la caméra d’un jeune réalisateur prometteur, la gymnaste/comédienne nous offre sa passion, sa rage et un certain désespoir de laisser sa maman journaliste dans cette Ukraine autoritaire. Véritablement tiraillée, la jeune femme n’a d’autre choix que de s’adonner à sa passion, sa force et sa détermination sur les barres, renvoyant aussi à son engagement politique qu’elle ne peut mener et à son soutien à une cause à laquelle elle ne peut participer.

Parvenant à mêler une belle histoire personnelle à la grande Histoire, « 
Olga », le film du talentueux Elie Grappe a su nous émouvoir grâce à la performance toute en force et en sincérité d’Anastasia Budiashkina.  Une actrice est née…
Durée du film : 1h27
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 8 décembre
De Elie Grappe – Avec Anastasia Budiashkina, Sabrina Rubtsova, Caterina Barloggio, Thea Brogli, Jérôme Martin , Tanya Mikhina ​
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Animal

12/7/2021

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Résumé du film : Bella et Vipulan ont 16 ans, une génération persuadée que leur avenir est menacé. Changement climatique, 6ème extinction de masse des espèces... d’ici 50 ans leur monde pourrait devenir inhabitable. Ils ont beau alerter mais rien ne change vraiment. Alors ils décident de remonter à la source du problème : notre relation au monde vivant. Tout au long d'un extraordinaire voyage, ils vont comprendre que nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces. Et qu'en les sauvant, nous nous sauverons aussi. L’être humain a cru qu’il pouvait se séparer de la nature, mais il est la nature. Il est, lui aussi, un Animal.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Il signe, tous les trois ans, un documentaire nécessaire, non moralisateur dans lequel il dresse un constat : l’homme, plutôt que d’équilibrer son habitat, en prendre soin, le chérir, le surexploite, le néglige et le fait courir à sa perte. 
Après « Demain » et « Après demain », Cyril Dion nous propose de nous mettre à la hauteur du regard de deux adolescents engagés : Bella et Vipulan, une Anglaise et un petit Français, deux guides d’exception et d’une grande maturité que l’on suit aux quatre coins de la planète.

Des Etats-Unis au Costa Rica, nos deux jeunes partent à la rencontre de biologiste, avocat, éleveur, députée, ethnologue, philosophe, éthologue ou encore du Président du Costa Rica pour affiner leur regard et leurs impressions. En préambule, un constat alarmant : celui de voir les Hommes détruire la planète, la surexploiter, la polluer sans réelle prise de conscience... On y décèle aussi la tristesse ne voir dans les rues que les jeunes générations brandir des pancartes pour demander aux plus grands de réagir et sauver notre planète quand les dirigeants, eux, font la sourde oreille. Et pourtant… ils sont nombreux ceux et celles qui veulent changer notre mode de consommation, préserver ce qui peut l’être, montrer la beauté de notre environnement…
 
En allant à leur rencontre, ce n’est pas que le point de vue de Bella et Vipulan qui va changer mais aussi le nôtre qui, en étant bousculé, va s’ouvrir un peu plus sur une réalité horrible ou encourageante. 
Parce que Cyril Dion n’oublie pas d’insuffler un peu d’humanité dans sa démarche honorable et nécessaire, « Animal » vaut la peine que l’on s’y intéresse, qu’on le partage et qu’on invite toutes les générations à se poser les mêmes questions que celles soulevées durant cette heure quarante cinq d’images sublimes, de témoignages, de vérité et d’humilité.
Durée du film : 1h45
Genre : Documentaire 
Date de sortie en Belgique : 8 décembre 2021
Date de sortie en France : 1 décembre 2021
De Cyril Dion – Avec Vipulan Puvaneswaran, Bella Lack, Dino Martins, Jane Goodall, Carlos Alvarado
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Madres Paralelas

12/3/2021

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Résumé du film : Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d’hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d’âge mûr, n’a aucun regret et durant les heures qui précèdent l’accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu’elles marchent tel des somnambules dans le couloir de l’hôpital. Les quelques mots qu’elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d’une manière qui changera leur vie à toutes les deux.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : La maternité et les femmes ont toujours occupé une place centrale dans le cinéma de Pedro Almodovar.
 Après quelques « détours » dans des films tels que « Douleur et gloire », « Julieta », ou encore « La piel que habito » , le réalisateur espagnol revient aux thématiques qui lui sont chères et qui faisaient le sel de son univers… pour notre plus grand bonheur.

Néanmoins, aussi bon soit le scénario de Pedro et les interprétations très sensibles et réussies de Penelope Cruz et Milena Smit (secondées tout aussi brillamment par Rossy de Palma et Aitana Sánchez-Gijón), autant nous avons bien moins adhéré à cette histoire de famille et lui préférons nettement « Volver », « « Talons aiguilles » ou encore « Tout sur ma mère ». Ici, Pedro Almodovar fait se mêler l’Histoire, la réhabilitation, l’importance des souvenirs et la quête de vérité avec des histoires maternelles croisées, faites de questionnements, d’entraide et de bienveillance, d’amour(s) sincère(s) et détonnant(s).
 
Très ancré dans la réalité, « Madres Paralelas » en dit long sur notre société, sur le regard très coloré qu’Almodovar porte sur ces femmes qu’ils admirent depuis toujours, qu’il met au centre de ses histoires à travers le jeu d’actrices qu’il filme de façon incroyable, deux femmes qui sont aussi opposées dans la vie qu’à l’écran. D’un côté, on trouve Janis (Penelope Cruz) qui à l’aube de ses quarante ans veut assumer une maternité seule, ou du moins sans père pour la soutenir et partager son quotidien. Photographe, elle capture la vie derrière son objectif tout en passant parfois à côté de la sienne jusqu’à ce que Cécilia entre dans sa vie de façon totalement impromptue. De l’autre, Ana, une adulescente tombée enceinte dans le pire des moments de sa vie, mais qui grandira face aux responsabilités qui deviennent les siennes, elle qui a toujours été ballotée entre deux parents séparés.

L’instabilité des vies vont sembler trouver un équilibre avec l’arrivée de deux petites filles nées le même jour, dans le même hôpital mais dans des familles si différentes. Des bébés cadeaux qui vont changer le quotidien de leurs mères qui se sont liées d’une étrange amitié et que l’on suit au plus près durant deux heures où se mêlent le présent et les traces vivaces du passé.

De retour dans la capitale qu’il aime tant filmer, le cinéaste nous fait entrevoir quelques places intimistes mais surtout des appartements colorés et spacieux dans lesquels de nombreuses histoires originales ont déjà pris place mais aussi la campagne silencieuse comme la mort qui a pesé sur le petit village d’où est originaire la famille de Janis.  
Dans « Madres Paralelas », il y a un peu de tout ce que l’on a vu dans son cinéma et en même temps, des innovations qui montent qu’Almodovar a encore de nombreuses choses à dire, à mettre en scène, à proposer à son fidèle public… Son dernier long-métrage, lui, en dit beaucoup et peut-être trop à la fois, étirant par moment son intrigue principale et nous perdant dans son dédale multi chrome et très habité par ses femmes attachantes au caractère bien trempé.
Durée du film : 2h
Genre : Comédie dramatique
Date de sortie en Belgique/France : 1er décembre 2021
De Pedro Almodovar – Avec Penelope Cruz, Milena Smit, Rossy de Palma,  Aitana Sánchez-Gijón
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La piece rapportee

12/2/2021

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Résumé du film : Paul Château-Têtard, vieux garçon de 45 ans et pur produit du 16e arrondissement de Paris, prend le métro pour la première fois de sa vie et tombe amoureux d’une jeune guichetière, Ava. Leur mariage n’est pas du goût de « maman », Adélaïde Château-Têtard, qu’on appelle aussi la Reine Mère. Pourtant cette dernière s’en accommode : un héritier serait le bienvenu. Mais le bébé tarde à venir... Une guerre sans pitié s’engage entre les deux femmes, la Reine-mère étant persuadée qu’Ava trompe son fils. Il doit bien y avoir un amant quelque part…

Note du film : ★ (par Véronique)
Avis : Satire sociale, burlesque et poussée à l’extrême de ce que la comédie peut proposer, « La pièce rapportée » de Antonin Peretjatko s’inscrit dans la lignée des vaudevilles de théâtre écrit en son temps par Feydeau, Guitry ou encore Boileau.

Découvrir ce genre au cinéma peut dès lors partager le public et pour notre part, c’est le rictus difficile que nous avons suivi les aventures des membres de la famille Château-Têtard. Non pas que le film ne soit pas bon, loin de là… Mais parce que la farce est trop grosse pour nous bien que l’on admette que l’exercice de style soit assumé de bout en bout et puisse faire mouche auprès des amateurs du genre.

Dans « La pièce rapportée » de Peretjatko, on retrouve la pétillante Anaïs Demoustier, très à l’aise dans ce registre, mais aussi Philippe Katerine, Josiane Balasko et William Lebghil, une brochette d’acteurs français qui campent avec décalage et plaisir évident les personnages que le réalisateur met en scène 1h30 durant.

Adapté de plusieurs nouvelles (dont celle « Il faut un héritier » et « Le roman d’une contrebasse »), le long-métrage de Antonin Peretjatko n’est pas qu’une succession de sketches mais bel et bien une œuvre intégrale dans laquelle se glisse quelques références au cinéma et à la littérature, un film qui ferme une boucle ouverte dans son préambule et se clôturant par un rebondissement plaisant. Néanmoins, cette histoire de femmes qui veulent à tout prix évincer leur rivale nous a semblé un peu lourdaude. Assumée, mais trop poussée que pour nous puissions l’apprécier. Très probablement parce que ce genre de comédie ne nous a jamais séduite outre mesure alors qu’un public acquis à cette cause lui, ne pourra que jubiler et se régaler des répliques, comiques de situations ou autres jeux d’acteurs.

​A cette « 
pièce rapportée » trop excentrique à notre goût, nous préférons les comédies plus légères et moins référencées ce qui n’empêche que nous sommes à peu près certains que les réactions de son public les feront se diviser et qu’une partie de celui-ci aura su apprécier ce que Peretjatko a voulu proposer.
Durée du film : 1h26
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique/France : 1er décembre 2021
​De Antonin Peretjatko - Avec Anaïs Demoustier, Philippe Katerine, Josiane Balasko et William Lebghil
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    Légende

    ​♥ : Coup de coeur
    ★★★★: Excellent film
    ★★★: Très bon film
    ★★: Bon film
    ★: Passable 
    ○: On en parle?

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