ECRAN ET TOILE
  • Accueil
    • Tous les films de A à Z
    • Concours
    • Les news
    • A propos de nous
    • Contact
  • A voir
    • Mai 2025
    • Avril 2025
    • Mars 2025
    • Fevrier 2025
    • Janvier 2025
    • Décembre 2024
  • Rencontres
    • Festivals >
      • En Belgique >
        • Offscreen Festival
        • Le BIFFF >
          • BIFFF 2025
          • BIFFF 2024
          • BIFFF 2023
          • BIFFF: 40eme - Les films
          • Les films du BIFFF online
          • BIFFF 2019: les films
          • Les films du BIFFF 2018
          • BIFFF 2017
        • Anima >
          • Anima 2025
          • Anima 2024
          • Master Class de Peter Lord
          • Des cowboys et des indiens, le cinema de Patar et Aubier
        • FIFF de Namur >
          • Les films de 2020
          • Les films de 2019
          • Les films de 2018
          • Les films du FIFF 2017
          • Les films de 2016
        • Film Fest Gent >
          • Les films de 2019
          • Les films 2017
        • Festival de Mons >
          • FIFM 2020
          • FIFM 2019
          • FIFA Mons 2017
        • Le BRIFF >
          • Rencontre avec Gerard Depardieu
        • FIFCL de Liège
        • Festival de Waterloo >
          • WHAFF 2018
          • WaHFF 2017
          • WAHFF 2016
        • Le BSFF
        • L'heure d'hiver
        • FIFPL de Liege
        • Le Brussels Film Festival
        • FIFB de Bruxelles
      • En France >
        • From Deauville with love >
          • Les films de Deauville 2020
          • Les films de Deauville 2019
          • Les films de Deauville 2018
          • Les films de Deauville 2017
          • DEAUVILLE 2016
          • DEAUVILLE 2015
          • Les conférences de presse >
            • Laura Dern
            • Jeff Goldblum
            • Marc Webb
        • CineComedies
        • Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
        • Le Festival de Cannes
        • Festival 2 Valenciennes
        • Séries Mania
    • Interviews >
      • A à C >
        • Naomi Ackie
        • Gabriel D'Almeida Freitas
        • Alejandro Amenabar
        • Caroline Berthonneau
        • Julie Bertuccelli
        • Thomas Blanchard
        • Sandrine Bonnaire
        • Jayro Bustamante
        • Laetitia Casta
        • Harry Cleven
        • Michel Cymes
      • D à G >
        • Francois Damiens
        • Fanny Desmares
        • Bas Devos
        • Frederic Diefenthal
        • Anny Duperey
        • Brigitte Fossey
        • Jacques Gamblin
        • Fleur Geffrier
        • Stephane Guillon
        • Thomas Gunzig
      • H à K >
        • Sophie Jarmouni
        • Jean-Pierre Jeunet
        • Léo Karmann
        • Kim Keukeleire
        • Thierry Klifa
      • L à O >
        • Bouli Lanners
        • Pauline Lefevre
        • Claude Lelouch
        • Julien Lepers
        • Walid Mattar
        • Radu Mihaileanu
        • Yolande Moreau
        • Maxime Motte
      • P à S >
        • Pablo Pauly
        • Dominique Pinon
        • Martin Provost
        • Felix Radu
        • Elie Semoun
        • Bruno Solo
      • T à Z >
        • Francois Troukens
        • Jaco Van Dormael
        • Astrid Whettnall
        • Marc Zinga
      • Tandem >
        • J-P Améris et Jules Lefebvre pour "Profession du pere"
        • L'équipe du film "La bonne épouse"
        • Nicolas Bedos - Doria Tillier
        • Fabrizio Rongione, Baptiste Lalieu et Samuel Tilman
        • Arthur Dupont et Gerard Pautonnier
        • José Garcia et Caroline Vigneaux
        • Christophe Hermans et Victor
        • Philippe Lacheau - Tarek Boudali
        • Yohan Manca et Anton Csaszar
        • Arthur de Pins et Alexis Ducord
        • Jeremie et Yannick Renier
        • David Roux et Zita Hanrot
      • Propos recueillis >
        • Philippe Claudel
        • Joachim Lafosse
        • Sergi Lopez
        • Dick Tomasovic
  • Autour du cinéma
    • Ludotheque
    • Les Magritte du cinema
    • Avant-premières >
      • Adoration
      • Laissez bronzer les cadavres
      • Bouli Lanners - AVP Les premiers les derniers
      • Voyage au Groenland
      • Les mauvaises herbes
    • Le cinéma s'expose >
      • Le labyrinthe de Tim Burton
      • Intimate Audrey
      • Il etait une fois Sergio Leone
      • The world of Tim Burton
      • Game of thrones: the touring exhibition
      • Jurassic World Exhibition
    • Evénements >
      • Les Cesar du cinéma
      • Made in Asia / Heroes Comic Con
      • Le FACTS de Gand
      • Comic Con Belgique
      • Drive in estival
      • Jean Paul Gaultier fait son (fashion freak) show
      • Concert de Vladimir Cosma
      • 4DX
      • Coup de projecteur >
        • "Comme ca, tu sais" - CM belge
        • Chez jolie coiffure
        • Léopold, Roi des Belges
        • La Treve
        • Fornacis
      • CrYature
      • Cinema parents non admis
      • Le Grand prix de l'UCC
      • Golden globes
    • Bandes originales
  • Bibliocinéthèque
    • Anthologie >
      • "Le Cinéma de Frankenstein"
      • "Bourvil, le livre pas si kounkoun qu'il en a l'air"
      • "Tintin de A à Z"
      • "Francis Veber, le livre qui rend chèvre"
      • "Hommage à Illumination"
      • "Retour vers le futur: 350 secrets et anecdotes"
      • "Je m'appelle Paul, John, Monika..."
      • "350 anecdotes incroyables sur Spider-Man"
      • "Clint Eastwood: le dernier des geants"
      • "Gaming goes to Hollywood"
      • "Le foot a l'ecran" de J et G Camy
      • "Belmondo: le livre toc, toc, badaboum!"
      • "Bond: la legende en 25 films"
      • "OSS 117: le dico" de P Durant
      • "C'est presque pareil"
      • "Tarantino: Reservoir Films"
      • "Une histoire du cinema francais"
      • "Tarzan, l'homme sauvage" de JP Andrevon
      • "Le parrain: les archives inédites de la trilogie"
      • "Tués par la mort"
      • "Cyborgs vs Androides, l'homme-machine au cinéma"
      • "Les super-heros du cinema"
      • "D'après une histoire de Stephen King"
      • "L'art des studios Aardman"
      • "Moteur ca tourne" de O Joose
    • (Auto)biographie >
      • "Viens, on se parle"
      • "Harrison Ford: l'etoffe d'un heros"
      • "Le temps de te dire adieu"
      • "Delphine Seyrig: en constructions"
      • "Steven avant Spielberg"
      • "Robert Redford: Biographie"
      • "Jean Gabin. Maintenant je sais"
      • "John Wayne"
      • "C'etait Kubrick"
      • "Marlene Dietrich, celle qui avait la voix"
      • "Les orphelins de Francois"
      • "Bill Murray, commencez sans moi"
      • "Demi Moore: memoires - l'envers d'une vie"
      • "My Wicked, Wicked Ways", Memoires d'Errol Flynn
      • George Lucas une vie" de B Jay Jones
      • "Je me souviens..." de JP Jeunet
      • "Dans la tete de Woody Allen" de E Dufour
      • "Mel Gibson: Le bon, la brute et le croyant" de D. Da Silva
      • "Purple Fam" de R. Melki
    • Bande dessinee >
      • "Audrey Hepburn : Un ange aux yeux de faon"
      • "Les trois mousquetaires: le manga"
      • "Le tueur"
      • "L'abbe Pierre: une vie pour les autres"
      • "Les guerres de Lucas"
      • "Cineramdam"
      • "Cooper, un guerrier à Hollywood" de F Silloray
      • "Le tour du monde en 80 jours"
      • "Les étoiles de l'histoire"
    • Essai >
      • "John Wayne : La classe américaine"
      • "Travestissons-nous"
      • "Gary Cooper : Personne n'est parfait"
      • "Buffy ou la revolte a coups de pieu"
      • "Bette Davis: fatiguee d'etre moi"
      • "Ava Gardner, des films au mythe"
      • "Fred Astaire: la haute societe du spectacle"
      • "A la recherche du mystérieux Cary Grant"
      • "L'histoire racontee par les series"
      • "John Carpenter, un ange maudit à Hollywood"
      • "Generation Woody"
      • "Laurent Cantet, le sens du collectif"
      • "Les grandes gueules du cinéma français"
      • "Steven Soderbergh, l'anatomie des fluides"
      • "Maurice Pialat: la main, les yeux"
      • "Apocalypse show"
      • "Dune" de N Allard
      • "La philosophie selon Kaamelott"
      • "La transgression selon David Cronenberg"
      • "Trajectoires d'Aaron Sorkin"
      • "Harry Potter et l'Histoire"
      • "Jim Carrey, l'Amerique demasquee"
      • "Retour a Philadephie"
      • "Sur les traces de Jackie Chan"
      • "La mecanique Lucas Belvaux"
      • "Cinemiracles, l'emerveillement religieux"
      • "L'Amerique de Robert Redford"
      • "Christopher Nolan, la possibilite d'un monde"
      • "Degager l'ecoute"
      • "Cultural studies et Hollywood,"
      • "Steven Spielberg, filmer avec des yeux d'enfant"
      • "Shining" de Roger Luckhurst
      • "Silence - Martin Scorsese" de A Spadaro
    • Fiction >
      • Du roman a l'ecran
      • "Hollywoodland"
      • "La grande bellezza" - le scenario
      • "Lettre de l'etrange: une ombre sur Hollywood"
      • "Compter jusqu'à toi"
      • "Mon livre d'enquete: le Bureau des Légendes"
      • "Le radiateur d'appoint" de A Lutz
      • "L'heure des contes" de G Jugnot
      • "Les bruits du coeur" de Eva Darlan
      • "King Kong" de F Bernard et F Roca
      • "Un chateau pour Hollywood" de O Minne
      • "Questions de caractère" de Tom Hanks
    • Beaux livres >
      • "Robert Redford"
      • "Nicolas Cage: la folie au tournant"
      • "L'encyclopédie des personnages Disney"
      • "La Nouvelle Vague"
      • "Le pharaon, le sauvage et la princesse"
      • "Blackland: the lost empire"
    • Guide >
      • "La France des films et séries cultes"
      • "Paris ciné-balades"
      • "Star Wars Timelines"
      • "Le journal de la Tresse"
      • "Ciné illimité"
      • "Le livre des recettes des comedies romantiques"
      • "Agir et penser comme Wonder Woman"
      • "Agir et penser comme Dark Vador"
      • "Pourquoi Sherlock" de P. Lombard
  • Home Cinema
    • La rétrospective de Jules
    • La sélection d'Halloween
    • La sélection de Noël
    • En DVD/Blu-Ray >
      • Les petites pépites du cinéma
      • C'est du belge
      • Action
      • Aventure
      • Biopic
      • Comédie
      • Documentaire
      • Drame
      • Fantastique
      • Films d'animation
      • Guerre
      • Horreur
      • Policier
      • Romance
      • Science-Fiction
      • Series
      • Thriller
    • Amazon Prime
    • Disney +
    • HBO Max
    • Netflix >
      • Films
      • Documentaires
      • Séries
    • Ailleurs, en VOD
    • Series >
      • Depuis le canap' des Pucci
      • Les séries de Fany
      • Margaux decrypte les series
      • Zoom sur... >
        • Altered Carbon
        • Better Call Saul
        • Chernobyl
        • Friends: the reunion
        • The Haunting of Hill House
        • Hollywood
        • Master of none
        • Murder
        • Riverdale
        • Scream
        • Stranger things
        • The punisher

Des hommes

8/30/2021

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film :
 Ils ont été appelés en Algérie au moment des " événements " en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : On connait l’amour de Lucas Belvaux pour les villes industrielles du Nord de la France, pour ses espaces urbains belgo-français, ses histoires tirées de faits divers ou de romans qui nous semblent si proches qu’elles nous impactent grandement. ​
Mais avec « Des hommes », le cinéaste belge se plonge dans les affres de la Guerre d’Algérie, les fêlures et les marques que laissent des semaines, des mois ou des années passées loin de chez soi, au milieu d’une violence latente et gangrénante qui gagne peu à peu le plus sain des hommes. Il nous invite au voyage dans les garnisons françaises mobilisées de l’autre côté de la Méditerranée ou nous fait prendre place dans une tablée d’un village du Sud de la France… Il innove un peu, mais prolonge et confirme surtout son souhait d’ouvrir nos yeux sur des réalités reniées ou passées sous silence à travers des brins de vie, des incidents et des souvenirs dont nous devenons les témoins privilégiés.
 
Film sur la mémoire, « Des hommes » conjugue, au passé et au présent, les histoires individuelles et celle avec un grand H, nous entraîne dans les colères ou l’immobilisme d’anciens combattants bouleversés à jamais par ce qu’ils ont dû traverser. Lucas Belvaux offre un rôle psychologiquement intéressant et marquant à l’une des plus grandes figures du cinéma français (Gérard Depardieu) tout en nous livrant des regards manichéens (celui de Jean-Pierre Darroussin et de Catherine Frot mais aussi ceux d’un village entier) sur un comportement que l’on comprend mais que l’on excuserait difficilement… 

​Un film immersif fait de flash backs, de changements de points de vue mais aussi, c’est une grande première pour Lucas Belvaux, d’une voix off qui invite à l’écoute sans jugement, au discernement et prolonge ce que les silences et les regards de ses personnages n’ont pas su/pu dire.  
​
De Lucas Belvaux- Avec Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, Yoan Zimmer, Félix Kysyl, Edouard Sulpice
Durée du film : 1h40
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 1er septembre 2021
0 Commentaires

Candyman

8/26/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : D’aussi loin qu’ils s’en souviennent, les habitants de Cabrini Green, une des cités les plus insalubres du cœur de Chicago, ont toujours été terrorisés par une effroyable histoire de fantôme. Cette légende urbaine, passant de bouche à oreille, fait mention d’un tueur tout droit sorti de l’enfer qui peut être invoqué rien qu’en répétant son nom 5 fois devant un miroir.

Dix ans après que le site ait été entièrement rénové, l’artiste peintre Anthony McCoy et sa petite amie Cartwright, directrice de galerie d’art, emménagent dans un appartement luxueux de Cabrini Green. Alors que la carrière d’Anthony est au point mort, il rencontre par hasard un ancien habitant de la cité qui lui raconte ce qui se cache réellement derrière le mythe du Candyman. Désireux de relancer sa carrière, le jeune artiste commence à se servir des détails de cette macabre histoire comme source d’inspiration pour ses tableaux. Sans s'en rendre compte, il ouvre la porte d’un passé trouble qui va mettre en danger son équilibre mental et déclencher une vague de violences.
Note du film :  ★★★ (par Véronique)

Avis : Il est venu le temps de "Candyman" 2021, le porte étendard d’une cause qui dépasse largement le mythe du tueur au crochet. Car, à travers sa relecture de la légende urbaine populaire, Nia DaCosta offre une occasion toute trouvée de faire le point sur la gentrification, les violences policières, la place de l’art dans notre société grisée mais aussi de celle d’une communauté afro-américaine qui a trop longtemps tenu les rôles de seconds plans.
 
Intelligent, le propos sociétal et politique tenu par les scénaristes que sont Nia DaCosta, Jordan Peele et Win Rosenfeld, est on ne peut plus d’actualité et savamment amené. Installé près de dix ans avant l’histoire présentée en son temps par Bernard Rose, ce Candyman nouveau se veut personnifié mais universel, fantasmagorique mais aussi bien réel.
 
Si les amateurs de slasher risquent bien d’être un tantinet déçus et devront patienter durant une bonne grosse heure avant de frissonner devant les scènes macabres qui nous sont proposées, l’installation de l’intrigue est à saluer tant les clés et informations distillées résonnent dans ce Chicago dont on remodèle le visage mais les mécanismes les plus profonds.
 
Bientôt aux commandes de « The Marvels », Nia DaCosta amène un petit vent de fraîcheur bienvenu dans l’univers de l’horreur, explose le cahier des charges des slashers sans fond et interpelle autant dans ses idées que par sa forme. On applaudit l’utilisation excessivement bien pensée des miroirs, des reflets et des points de vue sur un mythe né il y a des siècles et qui s’est perpétré année après année sans que personne n’ait jamais songé à le dénoncer ou l’empêcher. On apprécie les sonorités musicales proches d’une boite à musique dont on a remonté le ressort et on contemple la mécanique d’un scénario qui présente de multiples éléments qui tôt au tard finissent par s’imbriquer, à nous surprendre et à nous terrifier. 

​Ce "Candyman" des temps modernes qui se veut résolument métaphorique permettra aux amateurs du genre d’apprécier la réécriture d’une fable créée par l’homme et son incorrigible lâcheté, et emportera dans son sillage une profonde réflexion qui n’est pas prête de nous lâcher.  
De Nia DaCosta – Avec Yahya Abdul-Mateen, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarett, Colman Domingo, Tony Todd, Vanessa A Williams
Durée du film : 1h31
Genre : Horreur
Date de sortie en Belgique : 25 août 2021
Date de sortie en France : 29 septembre 2021
0 Commentaires

Rouge

8/25/2021

0 Commentaires

 
Photo


​Résumé du film
: Nour vient d’être embauchée comme infirmière dans l’usine chimique où travaille son père, délégué syndical et pivot de l’entreprise depuis toujours. Alors que l’usine est en plein contrôle sanitaire, une journaliste mène l’enquête sur la gestion des déchets. Les deux jeunes femmes vont peu à peu découvrir que cette usine, pilier de l’économie locale, cache bien des secrets. Entre mensonges sur les rejets polluants, dossiers médicaux trafiqués ou accidents dissimulés, Nour va devoir choisir : se taire ou trahir son père pour faire éclater la vérité.

Note du film : ★★★ (par François)


Avis : Véritable film engagé et parfaitement maitrisé, « Rouge » dépeint avec force l’impunité de certaines industries lourdes, qui, pour des raisons essentiellement économiques en oublient l’éthique et la sécurité de leurs employés. Retour sur un film qui ne devrait laisser personne indifférent.

« En guerre », « Dark Waters » ou plus anciennement « Erin Brockovitch », tous ces films percutants ont un autre point commun, celui de révéler une vérité qui dérange. Une vérité dont il est plus facile de détourner le regard pour éviter d’affronter les puissances économiques et l’impact social qui découlerait d’une action pourtant justifiée et vitale. Nécessité, humanisme, éthique ou lâcheté, conformisme et facilité… Ces deux réalités s’entremêlent habilement dans le film « Rouge » de Farid Bentoumi avec l’excellent duo composé de Zita Hanrot (« La vie scolaire », « Carnivores », « L’ordre des médecins ») et Sami Bouajila (« Un fils »).

Dans ce thriller écologique, le personnage de Nour, incarné à l’écran par Zita Hanrot, se retrouve à travailler en tant qu’infirmière dans une usine métallurgique aux côtés de son père ouvrier (Sami Bouajila) et de son beau-frère, un des cadres de l’industrie. Très vite, elle se rendra compte que l’usine préfère ne pas déclarer les accidents de travail afin de ne pas éveiller l’attention d’une commission d’enquête sur les rejets dans l’air de l’exploitation. Entre les sombres agissements des cadres de l’usine qui vont à l’encontre de la santé des travailleurs et la participation de ceux-ci, trop heureux de travailler, Nour ne pourra s’extirper facilement d’une position fort délicate.

Soigne les petits bobos, colle tes petites affiches mais ne sabote pas mon boulot !

Doit-on fermer les yeux pour préserver la cellule familiale ? Comment se mettre en porte-à-faux face à son propre père qui donne sa vie pour l’usine ? Comment ne pas vouloir alerter l’opinion publique sur le désastre écologique qui est en train de se jouer ?
Toutes ces questions sont parfaitement traitées par un réalisateur qui peut s’appuyer sur de formidables comédiens parmi lesquels nous trouvons aussi un Olivier Gourmet toujours impeccable.
​
Intelligent, formidablement joué et très bien réalisé, « Rouge » est sans conteste l’une des grandes sorties françaises de cet été.
De Farid Bentoumi – Avec Zita Hanrot, Sami Bouajila, Céline Sallette, Alka Balbir, Olivier Gourmet
Durée du film : 1h36
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 25 août 2021
0 Commentaires

Bloody milkshake

8/25/2021

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film
 : Sam n'est encore qu'une petite fille lorsque sa mère Scarlet, tueuse à gages, est contrainte de l'abandonner pour la protéger. Bien des années plus tard, Sam a suivi ses traces et est elle-même devenue une tueuse à gages hors pair, oeuvrant pour la Firme, l'organisation criminelle pour laquelle sa mère travaillait. Un soir, lors d'une mission à haut risque, Sam se retrouve face à un dilemme : rester loyale à la Firme, ou sauver la vie d'une petite fille de huit ans. Commence alors une cavale survoltée qui conduira Sam à retrouver sa mère et ses anciennes associées. Mère et fille unies de nouveau, Sam et Scarlet se lanceront alors dans une lutte sans merci contre un ennemi commun redoutable.

Note du film : ★ (par Véronique)


Réalisateur israélien de plusieurs longs-métrages (parmi lesquels « Rabies », « Big bad wolves » et le futur « Once upon a time in Palestine »), Navot Papushado est totalement inconnu de notre horizon cinématographique au contraire de son casting plutôt hétéroclite. Karen Gillan (Nebula dans « Les Gardiens de la Galaxie » et Martha dans les nouveaux « Jumanji »), Lena Heady et Chloe Coleman (« My spy » avec Dave Bautista) incarne un trio de choc assez surprenant tandis que Paul Giamatti vient toucher son chèque et interprète un directeur de la Firme plutôt lisse et en arrière-plan.
​
Résolument girl power, « Bloody Milkshake » a un côté cartoon ou comics presque assumé, un ton décalé et une caricature excessive qui séduira peut-être les adolescents en quête d’adrénaline, de gun fights chorégraphiées et d’humour peu calibré. Toujours est-il qu’on ne peut que se demander à quel public le film de Papushado est censé s’adresser. 


​Un métrage vite vu, vite oublié qui arbore de jolis moyens mais s’avère vite être un produit dérivé en papier mâché… Un film sorti sur Netflix de l’autre côté de l’Atlantique et qui se veut totalement dispensable dans notre programmation de cette fin d’été…
De Navot Papushado  – Avec Karen Gillan, Lena Heady, Chloe Coleman, Paul Giamatti, Angela Bassett, Michelle Yeoh, Carla Gugino
Durée du film : 1h54
Genre : Action/thriller
Date de sortie en Belgique : 25 août 2021
0 Commentaires

My Salinger year

8/24/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : L'adaptation d'un roman éponyme de Joanna Rakoff et suit le parcours d'une étudiante aux fortes ambitions littéraires, qui réussit à se faire embaucher comme assistante pour l'agente littéraire du reclus J. D. Salinger.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Présenté en ouverture de la dernière Berlinale, « My Salinger Year » est typiquement le genre de film dans lequel on aime se plonger. Drame feel good qui apporte son lot de rêves et de belles rencontres, le long-métrage de Philippe Falardeau nous entraîne dans le monde des agences littéraires, nous fait côtoyer l’univers de JD Salinger et nous transmet la furieuse envie de découvrir « L’attrape cœurs », un roman qui fascine les lecteurs du monde entier et les fans qui écrivent chaque jour à l’un des plus grands écrivains que l’Amérique ait comptés.
Adapté du roman de Joanna Rakoff (interprétée par Margaret Qualley, la fille d’Andie MacDowell vue dans « Once Upon a time… in Hollywood »), « My salinger year » nous conte l’histoire d’une jeune aspirante écrivain, entrée au sein d’une agence littéraire en tant que secrétaire. Sa boss, formidable Sigourney Weaver, est en charge des œuvres de JD Salinger, écrivain vivant loin de tout et de tous depuis de nombreuses années. Chargée de répondre aux fans de l’auteur par des courriers prérédigés, Joanna va découvrir la passion qui anime les lecteurs pour cet auteur qu’elle ne connait pas et va peu à peu céder à l’envie d’aider les rédacteurs désespérés.

​Touchant, brillant, évoquant la difficulté de concrétiser son rêve mais aussi le bonheur de le toucher du doigt, « 
My Salinger year » est une très jolie bouffée d’oxygène, un métrage positif qui fait du bien et que l’on reverra avec plaisir pour son sympathique et bienveillant casting.
De Philippe Falardeau– Avec Margaret Qualley, Sigourney Weaver, Douglas Booth
Durée du film : 1h41
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 25 août 2021
0 Commentaires

Ice road

8/21/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Une mine de diamants s’effondre dans le Grand Nord canadien et piège près de trente mineurs. Pour mener une mission de sauvetage périlleuse, Jim Goldenrod engage Mike McCann, un conducteur de camion expérimenté. Ils vont mener un convoi qui va emprunter la « route de glace », un océan gelé et instable qui couvre les presque 500 km du lac Winnipeg.

Aux intempéries et avaries mécaniques, s’ajoute une série d’attaques mystérieuses, qui prouvent que quelqu’un n’a pas intérêt à ce que ce sauvetage ait lieu…
​
Note du film : ★(★) (par François)

​
Avis : Faisant songer furieusement au « Salaire de la peur » datant de 1953 et dont il s’inspire, « Ice Road » est un film catastrophe qui devrait interpeller les amateurs du cinéma d’action des années 90’.
Imparfait sur le fond et dans sa forme, le film n’est pourtant pas déplaisant à suivre !

Du haut de ses 69 ans, on ne peut nier que Liam Neeson tient la forme ! Et on doit avouer qu’il est plutôt convaincant dans le rôle de ce camionneur de l’extrême qui n’a d’autre choix que d’emprunter la « route de glace » pour sauver une trentaine de mineurs.

Démarrant sur les chapeaux de roue, le film peut se targuer de captiver le spectateur dès les premières images (merci le scénario !). D’emblée, nous retrouvons une « patte » très 90’ avec une photographie et surtout une musique qui sait montrer ses muscles ! Souvent, nous avons pensé au travail de Hans Zimmer sur le film « Rock » de Michael Bay datant de 1996 avec des envolées énergiques. Ici, Max Aruj rend hommage à cette décennie si propice à l’action !

Hélas, le premier problème est à aller chercher du côté de la qualité des effets spéciaux qui pèchent nettement. C’est bien simple, on se demande si le réalisateur Jonathan Hensleigh a eu les moyens suffisants pour proposer une vision convaincante de ce qu’il avait en tête. Des explosions très « 3d » aux avalanches proposées, on ne peut s’empêcher de tiquer devant les moyens mis à disposition et c’est bien dommage car cela enlève l’immersion nécessaire.

Heureusement, la première partie du film se regarde sans déplaisir grâce à un très bon casting ! Outre Liam Neeson, nous retrouvons Laurence Fishburne et Holt McCallany vu dernièrement aux côtés de Jason Statham dans le musclé Un homme en colère. Mais l’atout charme est à aller chercher du côté de l’actrice amérindienne Amber Midthunder qui délivre une bien jolie interprétation.

Nous l’écrivions, la première partie du film nous tient en haleine fort habilement de part la dangerosité de la mission. La réalisation, fort académique, va à l’essentiel mais ne parvient malheureusement pas à sublimer les paysages glaciers traversés. C’est d’autant plus dommageable que le réalisateur aurait nettement gagné à les mettre davantage en lumière ! Mais le plus triste a été d’ajouter à une tension naturellement présente des éléments qui alourdissent l’intrigue. En effet, trahisons, sabotages et malversations sont les principaux ingrédients d’une seconde partie qui se perd en chemin !

​En s’éloignant des bonnes idées des débuts, le réalisateur alourdit inutilement cet « 
Ice Road » avec une intrigue secondaire dont on se serait bien passé. Au final, nous gardons en bouche un goût certes glacé et rafraichissant mais trop amer en note de fin, ce qui qui dénature forcément le ressenti général !
De Jonathan Hensleigh - Avec Liam Neeson, Jonathan Hensleigh, Amber Midthunder, Holt McCallany, Laurence Fishburne, Marcus Thomas
Durée du film : 1h48
Genre : Action
Date de sortie en Belgique : 18 août 2021
0 Commentaires

Reminiscence

8/20/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. A sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu'il ne connaissait pas auparavant.

Note du film : ★★ (par François)

Avis : Si le nom de Lisa Joy ne vous dit rien, sachez qu’elle officiait déjà aux côtés de Jonathan Nolan sur la série « Westworld »!
 Apparemment, le registre de la science fiction semble être un genre qui la fascine. Et ça tombe bien, car avec « Reminiscence », nous avons affaire à un polar futuriste à la plastique fort alléchante ! Cependant, cela ne fait pas tout…

Suite au dérèglement climatique, Miami se retrouve sous les eaux. Alors que cette tragédie fait le bonheur des plus nantis qui ont racheté un secteur immobilier qui prend l’eau, les plus pauvres n’ont d’autre choix que de subir cette situation qui les dépasse.

Dès lors, les souvenirs du passé sont forcément plus heureux que ceux du présent et la science permet désormais de s’y réfugier pour revivre les moments de vie précieux. Et c’est justement ce que proposent Nick Bannister et son amie Watts grâce à un petit miracle technologique rendu possible. Aidant également la police à résoudre certaines affaires, Nick tombe amoureux d’une cliente qui disparait soudainement et qu’il compte bien retrouver !

Ce très beau tandem est incarné à l’écran par Hugh Jackman et Thandie Newton (Westworld) à la complicité évidente. Quant à la charmante disparue, l’hypnotique Rebecca Ferguson (Docteur Sleep, Mission Impossible 6, 7,8), elle fait des merveilles !

Bien qu’appartenant au registre de la science-fiction, « Reminiscence » est surtout un polar noir dans sa plus pure tradition ! Enquête, corruption, femme fatale et fausses pistes en sont naturellement les principaux ingrédients.

Pourtant, bien que visuellement très réussi et reposant un solide casting, il manque quelque chose à ce film pour qu’il emporte notre adhésion… Cela passe par ce supplément d’âme qui nous ferait totalement voyager et qui fait ici défaut! 

Faisant songer au « Chinatown » de Polanski, le film nous offre sa plastique généreuse et une intrigue solide portée par de sacrés comédiens. Mais pourtant, jamais nous ne sommes conquis… C’est comme s’il manquait un peu de vie, de peps et d’âme à un ensemble qui l’aurait mérité ! Dommage car « Reminiscence » est le genre de film que l’on aurait aimé adorer
​
De Lisa Joy – Avec Hugh Jackman, Rebecca Ferguson, Thandie Newton
Durée du film : 2h18
Genre : Science-fiction
Date de sortie en Belgique : 18 août 2021
Date de sortie en France : 25 août 2021
0 Commentaires

La proie d'une ombre

8/19/2021

0 Commentaires

 
Photo

Résumé du film
 :  Une jeune veuve découvre les secrets troublants de son mari récemment décédé...
​
Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Il nous avait quelque peu déçu avec son « Rituel » sorti il y a 4 ans sur Netflix. David Bruckner revient dans nos salles avec un nouveau long métrage, « La proie d’une ombre », un thriller/horreur encourageant qui aurait mérité d’exploiter les pistes et les questionnements survolés et parfois délaissés au profit d’une atmosphère palpitante qui montre que l’horreur à encore toute sa place dans les programmations. Un film qui poursuit et ouvre la porte d’une intrigue originale trop vite refermée…
En effet, alors Beth, une enseignante en deuil et en colère après le suicide de son mari (un architecte bien sous tous rapports qu’elle pensait connaître) peine à trouver le sommeil et ses repères dans une maison devenue trop grande et bien trop vide, une série de phénomènes inexplicables se produisent au sein d’une maisonnée dont chaque recoin devient une zone d’ombre où se confondent rêve (ou cauchemar) et réalité. Menant sa petite enquête sur celui qui s’est arraché à elle de façon totalement impromptue, la jeune femme va se confronter à une facette de son époux qu’elle n’avait jamais soupçonnée.

​Manifestations fantomatiques, troubles psychologiques, découvertes lugubres deviennent le quotidien d’une épouse modèle qui perd pied à chaque nouvelle avancée. 
Rebecca Hall, parfaite dans ce rôle de composition, retrouve un registre dans lequel elle a déjà excellé auparavant (« The gift ») et est de tous les plans (par ailleurs particulièrement réussis). Evoluant dans une intrigue aux nombreux nœuds pas toujours déliés (et parfois abandonnés faute de temps ou d’intérêt pour ces éléments soulevés), la comédienne parvient à nous captiver tout du long et à transmettre la psychologie de son personnage par des regards ou des silences qui en disent longs.
 
Si David Bruckner parvient à relever le niveau des films de ce genre et à faire preuve d’une intelligence dans sa réalisation, on regrette les nombreuses voies sans issue d’un scénario qui aurait pu s’avérer passionnant et l’accélération malheureuse d’un film ponctué de jumpscare (et habité par une atmosphère réellement menaçante) qui aurait gagné en intensité s’il n’avait pas été aussi bâclé.
Si, comme l’écrit l’un des personnages principaux, il n’existe rien après nous, il reste néanmoins une panoplie de questions laissées sans réponse et un échange d’interprétations passionné une fois le générique de fin enclenché, un métrage qui poursuit et qui invite à une nouvelle vision pour mieux cerner les contours d’une ombre toujours tapie là où on ne l’attend pas…
De David Bruckner– Avec Rebecca Hall, Sarah Goldberg, Evan Jonigkeit, Stacy Martin.
Durée du film : 1h48
Genre : Thriller/Horreur
Titre original : The night house
Date de sortie en Belgique : 18 août 2021
Date de sortie en France : 15 septembre 2021
0 Commentaires

Supernova

8/19/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Sam et Tusker sont en couple depuis 20 ans. Ils décident d'entreprendre un voyage en camping car dans l'Angleterre rurale pour rendre visite à leurs proches et retourner sur les lieux de leur passé. Depuis que Tusker est atteint de syndrome démentiel, le temps qu'ils passent ensemble est la chose la plus importante qu'ils aient.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Très pudique dans son approche, intime et rempli d’une belle tendresse, « Supernova » de évoque la difficulté de s’entendre sur les lendemains d’un couple qui a tout partagé depuis de nombreuses années et qui se voit bousculer par une maladie dont on sait qu’elle ne pourra jamais être guérie.
Dans ce film aux faux airs de " Black Bird" ou de "Se souvenir des belles choses"  Harry McQueen , Stanley Tucci et Colin Firth se lancent dans un road trip crépusculaire, un voyage qui devrait être fait de complicités et de souvenirs inoubliables mais qui est altéré par un événement que Sam (Firth) n’avait pas envisagé. Les plaisirs simples de la vie (partager un repas, un moment entre amis, une soirée au clair de lune à contempler les étoiles et les galaxies) et l’envie de laisser un peu de soi dans une histoire qui n’aura pas duré le temps qu’ils avaient espéré permettent aux spectateurs de mesurer tout l’amour, toute la tendresse et la connivence qui réunit deux hommes qui ont partagé autant de succès que de petits instants privilégiés.
 
Evoquant la course contre la montre ou la maladie mais aussi la nécessité de continuer de s’émerveiller de tout, « Supernova » est très joli film qui permet de se poser, de respirer, de faire siens les magnifiques sentiments réciproques de ses personnages principaux, de partager l’inquiétude, l’espoir et la douleur de les voir se quitter de façon prématurée. .

​Le jeune réalisateur, Harry McQueen, signe un long-métrage (très britannique) qui transcende et qui ne laissera pas indifférent.
Un beau, très beau moment de cinéma qui nous évade dans de sublimes paysages et dans la vie d’un couple que l’on a aimé côtoyer.
De Harry McQueen - Avec Stanley Tucci, Colin Firth, Pippa Haywood, Sarah Woodward, James Dreyfus
Durée du film : 1h35
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 18 août 2021
Date de sortie en France : 8 septembre 2021
0 Commentaires

Louloute

8/17/2021

0 Commentaires

 
Photo


​Résumé du film
 : Années 80, Normandie. Entre les vaches, le Club Do' et les gros pulls en laine, Louloute rêve, tombe amoureuse et se dispute avec ses proches. Alors que la ferme familiale s'endette, sa vie va changer à jamais.

Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Il y a eu « Au nom de la Terre », « Petit paysan » ou encore « Les gardiennes » mais on peut à présent compter sur « Louloute » pour évoquer les bouleversements du monde agricole, les désillusions, la difficulté de faire face à la crise, au manque de reconnaissance du travail effectué par des milliers d’agriculteurs chaque année.
Situé au niveau du regard de la jeune Louise (Louloute pour les intimes), le film de Hubert Viel (dont on découvre son cinéma ici) nous emmène dans la candeur de l’enfance, les phases d’adoration, de rébellion mais aussi dans les nombreux questionnements qui peuvent assaillir une jeune fille plus mature que celles de son âge, concernée par la dureté du travail d’un père qu’elle aime profondément et pour qui elle s’inquiète du haut de ses 10 ans.

Porté par la très convaincante Alice Henri (épaulée par les formidables Laure Calamy et Bruno Clairefond), le film d’Hubert Viel ne fait pas qu’installer son intrigue dans une ferme laitière des années 80. Il s’inscrit au cœur même des familles qui peuvent être chamboulées par de nombreuses difficultés, montre la marque du passé dans la construction des adultes de demain et rend universel un propos qui nous interpelle en bien des points.
Tourné en 16 mm (ce qui donne un grain typique des grands films des années 80 – son générique trompeur appuie d’ailleurs ce souhait de retourner presque 40 ans en arrière), « Louloute » est un drame qui évoque une crise du monde agricole qui, des dizaines d’années plus tard, n’a toujours pas su acquérir une reconnaissance économique et politique ou reprendre le monopole… Un film intelligent et fin vu depuis le quotidien et l'innocence de gamins!
De Hubert Viel – Avec Alice Henri, Erika Sainte, Laura Calamy, Bruno Clairefond
Genre : Drame
Durée du film : 1h28
Date de sortie en Belgique/France : 18 août 2021
0 Commentaires

Playlist

8/16/2021

0 Commentaires

 
Photo



​Résumé du film : Sophie a 26 ans. Elle aimerait être dessinatrice, mais ce serait tellement plus facile si elle avait fait une école d’art. Elle aimerait aussi trouver l'amour, mais ce serait tellement plus facile s'il vous sautait aux yeux. Elle multiplie les expériences amoureuses et professionnelles. Prendre des coups, beaucoup, en donner, un peu : c’est ça, l’apprentissage. Dans sa tête tourne en boucle Daniel Johnston, qui chante que « l'amour véritable finit bien par vous tomber dessus » ; mais Sophie se demande...

Note du film : ★★★ (par Véronique)
​
Avis : Premier long-métrage de la scénariste et dessinatrice Nine Antico, « Playlist » n’a jamais aussi bien porté son nom. Ponctué d’une excellente bande originale dont on se délecte pendant et après le film (« True love will find you in the end » de Daniel Johnston en est d’ailleurs un somptueux gimmick qui nous donne la voie à suivre), le métrage de la jeune réalisatrice française est une errance amoureuse dans la vie d’une jeune femme paumée, qui rêve de dessiner et peine à devenir celle dont elle a toujours rêvé.

Très Nouvelle Vague dans son aspect photographique, vintage, rétro et totalement intemporel dans sa réalisation et ses propos, « Playlist » est une jolie expérience de cinéma en noir et blanc, un métrage où le contraste des émotions de ses héroïnes se veut subtil et progressif, un film où humour, drame et constat sociologique s’associent pour le meilleur et pour le rire.

Le duo complice formé par l’étincelante Sara Forestier et la toujours surprenante Laetitia Dosch y est pour beaucoup dans la réussite de cette chronique féminine où tout est pensé, calibré pour nos salles de ciné, qu’il s’agisse des personnages du premier et second plans ou des sons écoutés et partagés par la touchante Sophie et le public privilégié que nous sommes.

Jeunisme, déceptions amoureuses et professionnelles, peur d’accomplir ses rêves sont quelques dénonciations amenées intelligemment dans la première œuvre cinématographique délicate et audacieuse de Nine Antico, une incursion réussie dans un quotidien pas si banal que cela dont on sort le sourire aux lèvres et les oreilles enchantées des découvertes musicales qui nous seront suggérées. 


​Une comédie indépendante douce-amère sur fond d’errance féminine qui vaut le coup d’œil pour son casting épatant, sa forme délicate et son fond flegmatique et résolument empathique.
De Nine Antico – Avec Sara Forestier, Laetitia Dosch, Pierre Lottin, Inas Chanti, Andranic Manet, Jackie Berroyer, Grégoire Colin
Durée du film : 1h25
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique : 18 août 2021
0 Commentaires

Free Guy

8/13/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : Un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Evoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard… 
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis :  Film estampillé Disney, « Free Guy » est assurément le divertissement grand public de cette semaine. Mêlant référence à la pop culture, clins d’œil au catalogue étendu du célèbre studio et aspects vidéoludiques soignés, le dernier long-métrage de Shawn Levy (papa de la trilogie « La nuit au musée ») est un pop corne movie pétillant et sucré qui se savoure sans culpabilité.
Mettant en scène un Ryan Reynolds truculent et drôle à souhait, « Free Guy » nous entraîne dans un monde à la croisée de GTA Vice city, Fortnite, « Le monde de Ralph » et de « Truman Show » revisité. C’est que, à travers son intrigue qui tient la route et un format familial qui s’adresse aussi bien aux petits comme aux grands, le film de Shawn Levy reprend les codes du jeu vidéo, les détourne et les faits évoluer avec un plaisir non dissimulé dans une prise de conscience que l’intelligence artificielle pourrait bien si pas nous égaler, nous dépasser. Joe Kerry (« Stranger Things ») et Jodie Comer (aussi éblouissante ici que dans « Killing Eve ») incarnent deux programmeurs hors du commun qui font évoluer la limite des possibles et insèrent un peu de leur réalité dans un univers virtuel dans lequel on aimerait nous aussi évoluer.

​Tintée d’action, d’humour, de rebondissements, d’une touche de comédie romantique et surplombée par une bande originale entraînante et enjouée, « 
Free Guy » est, vous l’aurez compris, la vraie bonne surprise du moment… Foncez les yeux fermés !
De Shawn Levy – Avec Ryan Reynolds, Jodie Comer, Joe Keery, Lil Rel Howery, Taika Waititi
Durée du film : 1h55
Genre : Comédie/action
Date de sortie en Belgique/France : 11 août 2021
0 Commentaires

Gunda

8/11/2021

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film :
 Une immersion fascinante dans la vie d‘une truie et de ses petits, entourés par des vaches et des poules. En les filmant comme des êtres à part entière, Victor Kossakovsky porte un regard nouveau sur l’animal et offre une expérience humaniste, visionnaire, transcendante. Une oeuvre d’art majeure.

Note du film : ★★★ (par Véronique)
 
Avis : A travers les silences et la contemplation de la vie rurale en noire et blanc de Viktor Kossakovsky, le film du réalisateur russe nous invite à réfléchir sur le sort des animaux de la ferme, sauvés des sites de superproduction ou utilisés pour les ressources alimentaires.
Sans verser dans le jugement ou la culpabilisation, « Gunda » nous fait évoluer quelques semaines aux côtés de son étrange héroïne (une truie aux yeux clairs) des premiers pas de ses petits à la séparation qui guette la joyeuse famille. Les tétées voraces de sa progéniture et ses lassitudes, ses grognement et ses réflexes maternels côtoient la transhumance de vaches laitières et la découverte des espaces extérieurs de poules de batterie déplumées et déstabilisées.

Filmé à hauteur du regard animal, « Gunda » fait planer la présence invisible de l’homme sur le quotidien d’animaux qui nous sont si familiers. C’est un métrage calme, contemplatif, sans musique ni dialogue, un film dont la narration dissimulée se fait au rythme des saisons dans une campagne qui ne nous est pas étrangère. Les ruraux que nous sommes s’enthousiasmeront probablement des magnifiques images bichromes de Viktor Kossakovsky tandis que les citadins prendront le temps de se poser dans cette vie de basse-cour où tout est déjà programmé, prenant le pouls d’une destinée ou s’évadant simplement dans un univers qui leur est peut-être plus étranger.

​Bien différent de « Okja », « The biggest little farm », des films de Nicolas Vanier ou de ceux de Jacques Perrin ,« Gunda » n’a d’autres prétentions que celle d’interpeller, de questionner et nous offrir un moment suspendu sublimé par une photographie d’une grande beauté.
De Viktor Kossakovsky
Durée du film : 1h33
Genre : Documentaire
Date de sortie en Belgique : 11 août 2021
0 Commentaires

Onoda

8/8/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film: Fin 1944. Le Japon est en train de perdre la guerre. Sur ordre du mystérieux Major Taniguchi, le jeune Hiroo Onoda est envoyé sur une île des Philippines juste avant le débarquement américain. La poignée de soldats qu'il entraîne dans la jungle découvre bientôt la doctrine inconnue qui va les lier à cet homme : la Guerre Secrète. Pour l'Empire, la guerre est sur le point de finir. Pour Onoda, elle s'achèvera 10 000 nuits plus tard.

Note du film : ★★★ (par François)

Avis : Présenté dans la catégorie Un Certain Regard au Festival de Cannes 202, « Onoda » y a fait une forte impression. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après les 2h47 du film, nous comprenons mieux pourquoi.
Adapté de la vie incroyable du soldat japonais Hirō Onoda, le film met en scène un des derniers straggler (« traînard »), c'est-à-dire un des derniers soldats japonais restant qui a continué à se battre pendant presque trente ans malgré la fin de la guerre! Bien que la capitulation du Japon de 1945 soit proche, Hirō Onoda s’est vu entrainer à la guérilla dans une section secrète de Futamata, une école militaire de Nakano, avant d’être mobilisé sur l’île de Lubang aux Philippines. Lorsque l’armée américaine débarque fin février 1945, il se replie avec d’autres soldats dans la jungle. Bien longtemps après la capitulation signée début septembre 1945 et malgré les différents appels lancés, ils ne se rendent pas. Onoda ne va finalement accepter de déposer les armes qu’en mars 1974.

Deuxième film du réalisateur français Arthur Harari, qui, après « Diamant Noir » , nous revient avec ce film fascinant. Bien que long dans sa durée, nous avons été pris par cette histoire complètement folle et pourtant vraie.

La mise en scène du réalisateur impressionne et délivre même de jolies émotions. On s’attache sans difficulté à ces soldats guidés par le sens du devoir et vivons avec eux, au rythme des saisons…et des années qui se succèdent.       Des abris de fortune construits pour se protéger de la pluie aux tentes de camps précaires dressées pour se reposer, c’est toute une vie de soldats d’infortune qui nous est donnée à voir avec les doutes, les joies mais aussi toute la désespérance liée à ce moment méconnu de l’Histoire.                         
                                                    
L’ambiance sonore est assurée par cinq compositeurs crédités pour ce film, dont Olivier Margerit qui officiait déjà dans le film précédent du réalisateur.  La musique, magnifique, se veut à la fois discrète et plus marquée lorsque la scène l’exige. Et que serait ce film sans les comédiens qui sont parfaits dans leurs rôles. Alors que Yûya Endô incarne Onoda jeune, Kanji Tsuda prend parfaitement la relève pour une version vieillie du personnage. Enfin, Shinsuke Kato et Kai Inowaki sont très convaincants dans les rôles des frères d’armes.

​« Onoda – 10.000 nuits dans la jungle » 
ne s’adressera pas à tout le monde. Pourtant, pour qui s’intéresse à cette histoire folle et pourtant tragiquement vraie, on ne peut qu’être emporté par le film de ce réalisateur qui a pu aller au bout de sa vision.
De Arthur Harari – Yuya Endo, Kanji Tsuda, Yuya Matsuura, Tetsuya Chiba, Kai Inowaki, Shinsuke Kato, Taiga Nakano
Durée du film : 2h47
Genre : Drame/guerre
Date de sortie en Belgique : 11 août 2021
0 Commentaires

I care a lot

8/8/2021

0 Commentaires

 
Photo
Résumé du film : La brillante Marla Grayson se présente comme tutrice légale de personnes âgées qui ne seraient plus capables de gérer elles-mêmes leurs finances. Marla excelle dans l’art de détourner la loi à son avantage et au détriment de ses clients. Mais lorsqu’elle entre en contact avec Jennifer Peterson, une nouvelle victime d’apparence idéale, elle se rend rapidement compte que Jennifer n’est pas non plus celle qu’elle prétend être. Tandis que Marla s’accroche désespérément à son insaisissable rêve américain, elle s’apprête à vivre une terrifiante aventure.
​
Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : « I care a lot » est typiquement le genre de film qui déconcerte tout au long de sa vision. De ses nombreux rebondissements à ses facilités scénaristiques en passant par son héroïne qu’on aime détester, le film de J Blakeson (« La cinquième vague ») est un thriller tyrannique duquel on sort quelque peu éprouvés et déroutés.​
​Alors que l’on s’offusque de voir que la justice et la médecine cautionnent (et prennent leur part du gâteau dans un business honteux créé par) la privation des ressources de personnes âgées trop démunies que pour se défendre ou de révolter, le pire est à venir lorsque l’on voit débarquer Marla Grayson, tutrice désignée par la cour pour superviser la gestion des biens de nos aînés.  Comme le dit si bien Marla dans son introduction, la société est faite de deux catégories de personnes : les loups et les agneaux. Mais elle ne correspond à aucun de ces deux strates, c’est une hyène, une profiteuse avide de chair fraîche qui cache ses mauvaises intentions derrière ses énormes sourires… Antipathique au possible, le personnage principal évolue dans une intrigue qui se veut audacieuse mais finit par se perdre dans la caricature et les raccourcis empruntés à de trop nombreuses reprises.

Si les traits sont grossis et ficelles too much, les twists et jeux de pouvoir mis en scène par J Blakeson apporteront leur lot de (petites) surprises dans un thriller énervant porté brillamment par Rosamund Pike et Peter Dinklage, un duo d’antagonistes étonnants qui parviennent à sortir le métrage du serpentin scénaristique sans fin dont Blakeson semblait difficilement s’extirper. 


​Un film mi-figue mi-raisin à voir essentiellement pour son interprétation et non pour ses fausses bonnes intentions.
De J Blakeson – Rosamund Pike, Peter Dinklage, Eiza Gonzalez, Dianne Wiest, Chris Messina
Durée du film : 1h58
Genre : Thriller
Date de sortie en Belgique : 11 août 2021
0 Commentaires

American Nightmare 5: sans limites

8/4/2021

0 Commentaires

 
Photo

Résumé du film:
  Adela et son mari Juan habitent au Texas, où Juan travaille dans le ranch de la très aisée famille Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche Caleb Tucker, ce qui déclenche la jalousie de Dylan, son fils. La matinée suivant le déchainement nocturne de violence annuelle, un groupe masqué attaque la famille Tucker, dont la femme de Dylan, et sa sœur, forçant les deux familles à s’unir et organiser une riposte alors que le pays entier sombre dans la spirale du chaos et que les États-Unis se désagrègent petit à petit autour d’eux.

Note du film : ★★★★(par François)

Avis :  Cinquième itération d’une franchise qui commençait à s’essouffler, ce cinquième volet est assurément celui de la réhabilitation ! Voici pourquoi !

Tout d’abord, parce que le réalisateur Everardo Gout propose un film à la fois rythmé et intelligent.
Toujours pensé par l’auteur de la franchise James DeMonaco, cet opus sort quelque peu des sentiers battus et joue habilement avec nos représentations pour nous surprendre avec des choix scénaristiques payants. Quel plaisir d’être surpris par la psychologie de personnages ou par certains choix moraux ! De plus, il redistribue les cartes jadis établies avec brio !

 American Nightmare 5 : sans limites porte plutôt bien son nom en distillant de belles scènes d’action, qui heureusement, ne l’emportent jamais sur la bonne tenue de l’intrigue. Et comme si cela ne suffisait pas, ce spectacle haletant est mené par un réalisateur qui fait preuve d’une très bonne maitrise technique de ce western à peine déguisé.

Les acteurs, tous convaincants, permettent un équilibrage dans ce jeu forcément fou d’une purge qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Emmenés par Josh Lucas, Leven Rambin, Tenoch Huerta, Ana de la Reguera, Cassidy Freeman et Alejandro Edda, tous permettent de tenir le spectateur en haleine dans cet exercice morbide de survie imposée par des Etats-Unis qui semblent, pour une fois, dépassés par ce monstre qu’ils ont créé. 

Voir des Américains fuyant vers le Mexique avec un chef amérindien qui fait de la résistance, c’est tout de même un sacré plaisir offert aux spectateurs épris de justice.

​Et quand un des héros demandera au chef indien pourquoi il mène ce combat, le chef répondra que cela fait plus de deux cents ans qu’il mène ce combat… Tout est dit !
De Everardo Gout – Avec Ana de la Reguera, Josh Lucas, Cassidy Freeman, Veronica Falcon, Will Patton
Durée du film : 1h43
Genre : Thriller/horreur
Date de sortie en Belgique/France : 4 août 2021
0 Commentaires

OSS 117 - Alerte rouge en Afrique

7/29/2021

0 Commentaires

 
Photo

​Résumé du film :
 
1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis :  Hubert Bonisseur de La Bath est de retour et ce n’est pas pour nous déplaire ! Plus de dix ans après « Rio ne répond plus », Nicolas Bedos reprend le flambeau allumé il y a quinze ans par Michel Hazanavicius et injecte un peu de sa sublime écriture dans le troisième épisode d’une saga que l’on aimerait voir poursuivre.
Dans le rôle de l’espion sexiste et désinvolte, on retrouve toujours un Jean Dujardin taillé sur mesure pour ce costume qui lui sied si bien. OSS117 a vieilli mais la joie reste intacte de retrouver son attitude irrévérencieuse, son machisme, son impertinence qui prennent ici toute leur aisance dans un scénario et des dialogues truculents.  Pierre Niney, petit nouveau arrivé dans la licence, incarne l’antagoniste parfait de cet OSS devenu has been et dépassé par ce que le métier d’agent secret est sensé proposer. L’installation est longue et truculente, les enjeux vite établis, reste à se lancer dans une comédie d’action à l’ancienne où parodies et clins d’œil se succèdent pour le plus grand bonheur des cinéphiles.

Osé dans certains clichés qui nous font rire à gorge déployée, « OSS 117, alerte rouge en Afrique noire » est la preuve qu’il est encore possible de rire de tout… et avec le plus grand nombre.  Si Jean-François Halin signe bien la nouvelle intrigue de cet épisode moderne, on retrouve néanmoins la patte et l’humour corrosif et bien senti d’un Nicolas Bedos qui montre, une fois de plus, tout le génie de sa réalisation. 

​Loin d’être parfaite (on regrette que le dernier-tiers du film soit étiré à son maximum et réduise en partie la qualité du ton qui était donné), cette nouvelle aventure du plus savoureux des agents secrets est à la jouissive, un tantinet décevante mais innovante et devrait, sans trop de craintes, divertir son public impatient.

​De Nicolas Bedos – Avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N’Diaye, Wladimir Yordanoff

Durée du film : 1h56
Genre : Comédie/aventure/Action
Date de sortie en Belgique/France : 4 août 2021 (Avant-premières à partir du 30 juillet 2021)
0 Commentaires
    Légende

    ​♥ : Coup de coeur
    ★★★★: Excellent film
    ★★★: Très bon film
    ★★: Bon film
    ★: Passable 
    ○: On en parle?

    A découvrir:

    Les films de juillet 2021
    Les films de juin 2021
    Le top de 2020

    Flux RSS

Proudly powered by Weebly
  • Accueil
    • Tous les films de A à Z
    • Concours
    • Les news
    • A propos de nous
    • Contact
  • A voir
    • Mai 2025
    • Avril 2025
    • Mars 2025
    • Fevrier 2025
    • Janvier 2025
    • Décembre 2024
  • Rencontres
    • Festivals >
      • En Belgique >
        • Offscreen Festival
        • Le BIFFF >
          • BIFFF 2025
          • BIFFF 2024
          • BIFFF 2023
          • BIFFF: 40eme - Les films
          • Les films du BIFFF online
          • BIFFF 2019: les films
          • Les films du BIFFF 2018
          • BIFFF 2017
        • Anima >
          • Anima 2025
          • Anima 2024
          • Master Class de Peter Lord
          • Des cowboys et des indiens, le cinema de Patar et Aubier
        • FIFF de Namur >
          • Les films de 2020
          • Les films de 2019
          • Les films de 2018
          • Les films du FIFF 2017
          • Les films de 2016
        • Film Fest Gent >
          • Les films de 2019
          • Les films 2017
        • Festival de Mons >
          • FIFM 2020
          • FIFM 2019
          • FIFA Mons 2017
        • Le BRIFF >
          • Rencontre avec Gerard Depardieu
        • FIFCL de Liège
        • Festival de Waterloo >
          • WHAFF 2018
          • WaHFF 2017
          • WAHFF 2016
        • Le BSFF
        • L'heure d'hiver
        • FIFPL de Liege
        • Le Brussels Film Festival
        • FIFB de Bruxelles
      • En France >
        • From Deauville with love >
          • Les films de Deauville 2020
          • Les films de Deauville 2019
          • Les films de Deauville 2018
          • Les films de Deauville 2017
          • DEAUVILLE 2016
          • DEAUVILLE 2015
          • Les conférences de presse >
            • Laura Dern
            • Jeff Goldblum
            • Marc Webb
        • CineComedies
        • Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
        • Le Festival de Cannes
        • Festival 2 Valenciennes
        • Séries Mania
    • Interviews >
      • A à C >
        • Naomi Ackie
        • Gabriel D'Almeida Freitas
        • Alejandro Amenabar
        • Caroline Berthonneau
        • Julie Bertuccelli
        • Thomas Blanchard
        • Sandrine Bonnaire
        • Jayro Bustamante
        • Laetitia Casta
        • Harry Cleven
        • Michel Cymes
      • D à G >
        • Francois Damiens
        • Fanny Desmares
        • Bas Devos
        • Frederic Diefenthal
        • Anny Duperey
        • Brigitte Fossey
        • Jacques Gamblin
        • Fleur Geffrier
        • Stephane Guillon
        • Thomas Gunzig
      • H à K >
        • Sophie Jarmouni
        • Jean-Pierre Jeunet
        • Léo Karmann
        • Kim Keukeleire
        • Thierry Klifa
      • L à O >
        • Bouli Lanners
        • Pauline Lefevre
        • Claude Lelouch
        • Julien Lepers
        • Walid Mattar
        • Radu Mihaileanu
        • Yolande Moreau
        • Maxime Motte
      • P à S >
        • Pablo Pauly
        • Dominique Pinon
        • Martin Provost
        • Felix Radu
        • Elie Semoun
        • Bruno Solo
      • T à Z >
        • Francois Troukens
        • Jaco Van Dormael
        • Astrid Whettnall
        • Marc Zinga
      • Tandem >
        • J-P Améris et Jules Lefebvre pour "Profession du pere"
        • L'équipe du film "La bonne épouse"
        • Nicolas Bedos - Doria Tillier
        • Fabrizio Rongione, Baptiste Lalieu et Samuel Tilman
        • Arthur Dupont et Gerard Pautonnier
        • José Garcia et Caroline Vigneaux
        • Christophe Hermans et Victor
        • Philippe Lacheau - Tarek Boudali
        • Yohan Manca et Anton Csaszar
        • Arthur de Pins et Alexis Ducord
        • Jeremie et Yannick Renier
        • David Roux et Zita Hanrot
      • Propos recueillis >
        • Philippe Claudel
        • Joachim Lafosse
        • Sergi Lopez
        • Dick Tomasovic
  • Autour du cinéma
    • Ludotheque
    • Les Magritte du cinema
    • Avant-premières >
      • Adoration
      • Laissez bronzer les cadavres
      • Bouli Lanners - AVP Les premiers les derniers
      • Voyage au Groenland
      • Les mauvaises herbes
    • Le cinéma s'expose >
      • Le labyrinthe de Tim Burton
      • Intimate Audrey
      • Il etait une fois Sergio Leone
      • The world of Tim Burton
      • Game of thrones: the touring exhibition
      • Jurassic World Exhibition
    • Evénements >
      • Les Cesar du cinéma
      • Made in Asia / Heroes Comic Con
      • Le FACTS de Gand
      • Comic Con Belgique
      • Drive in estival
      • Jean Paul Gaultier fait son (fashion freak) show
      • Concert de Vladimir Cosma
      • 4DX
      • Coup de projecteur >
        • "Comme ca, tu sais" - CM belge
        • Chez jolie coiffure
        • Léopold, Roi des Belges
        • La Treve
        • Fornacis
      • CrYature
      • Cinema parents non admis
      • Le Grand prix de l'UCC
      • Golden globes
    • Bandes originales
  • Bibliocinéthèque
    • Anthologie >
      • "Le Cinéma de Frankenstein"
      • "Bourvil, le livre pas si kounkoun qu'il en a l'air"
      • "Tintin de A à Z"
      • "Francis Veber, le livre qui rend chèvre"
      • "Hommage à Illumination"
      • "Retour vers le futur: 350 secrets et anecdotes"
      • "Je m'appelle Paul, John, Monika..."
      • "350 anecdotes incroyables sur Spider-Man"
      • "Clint Eastwood: le dernier des geants"
      • "Gaming goes to Hollywood"
      • "Le foot a l'ecran" de J et G Camy
      • "Belmondo: le livre toc, toc, badaboum!"
      • "Bond: la legende en 25 films"
      • "OSS 117: le dico" de P Durant
      • "C'est presque pareil"
      • "Tarantino: Reservoir Films"
      • "Une histoire du cinema francais"
      • "Tarzan, l'homme sauvage" de JP Andrevon
      • "Le parrain: les archives inédites de la trilogie"
      • "Tués par la mort"
      • "Cyborgs vs Androides, l'homme-machine au cinéma"
      • "Les super-heros du cinema"
      • "D'après une histoire de Stephen King"
      • "L'art des studios Aardman"
      • "Moteur ca tourne" de O Joose
    • (Auto)biographie >
      • "Viens, on se parle"
      • "Harrison Ford: l'etoffe d'un heros"
      • "Le temps de te dire adieu"
      • "Delphine Seyrig: en constructions"
      • "Steven avant Spielberg"
      • "Robert Redford: Biographie"
      • "Jean Gabin. Maintenant je sais"
      • "John Wayne"
      • "C'etait Kubrick"
      • "Marlene Dietrich, celle qui avait la voix"
      • "Les orphelins de Francois"
      • "Bill Murray, commencez sans moi"
      • "Demi Moore: memoires - l'envers d'une vie"
      • "My Wicked, Wicked Ways", Memoires d'Errol Flynn
      • George Lucas une vie" de B Jay Jones
      • "Je me souviens..." de JP Jeunet
      • "Dans la tete de Woody Allen" de E Dufour
      • "Mel Gibson: Le bon, la brute et le croyant" de D. Da Silva
      • "Purple Fam" de R. Melki
    • Bande dessinee >
      • "Audrey Hepburn : Un ange aux yeux de faon"
      • "Les trois mousquetaires: le manga"
      • "Le tueur"
      • "L'abbe Pierre: une vie pour les autres"
      • "Les guerres de Lucas"
      • "Cineramdam"
      • "Cooper, un guerrier à Hollywood" de F Silloray
      • "Le tour du monde en 80 jours"
      • "Les étoiles de l'histoire"
    • Essai >
      • "John Wayne : La classe américaine"
      • "Travestissons-nous"
      • "Gary Cooper : Personne n'est parfait"
      • "Buffy ou la revolte a coups de pieu"
      • "Bette Davis: fatiguee d'etre moi"
      • "Ava Gardner, des films au mythe"
      • "Fred Astaire: la haute societe du spectacle"
      • "A la recherche du mystérieux Cary Grant"
      • "L'histoire racontee par les series"
      • "John Carpenter, un ange maudit à Hollywood"
      • "Generation Woody"
      • "Laurent Cantet, le sens du collectif"
      • "Les grandes gueules du cinéma français"
      • "Steven Soderbergh, l'anatomie des fluides"
      • "Maurice Pialat: la main, les yeux"
      • "Apocalypse show"
      • "Dune" de N Allard
      • "La philosophie selon Kaamelott"
      • "La transgression selon David Cronenberg"
      • "Trajectoires d'Aaron Sorkin"
      • "Harry Potter et l'Histoire"
      • "Jim Carrey, l'Amerique demasquee"
      • "Retour a Philadephie"
      • "Sur les traces de Jackie Chan"
      • "La mecanique Lucas Belvaux"
      • "Cinemiracles, l'emerveillement religieux"
      • "L'Amerique de Robert Redford"
      • "Christopher Nolan, la possibilite d'un monde"
      • "Degager l'ecoute"
      • "Cultural studies et Hollywood,"
      • "Steven Spielberg, filmer avec des yeux d'enfant"
      • "Shining" de Roger Luckhurst
      • "Silence - Martin Scorsese" de A Spadaro
    • Fiction >
      • Du roman a l'ecran
      • "Hollywoodland"
      • "La grande bellezza" - le scenario
      • "Lettre de l'etrange: une ombre sur Hollywood"
      • "Compter jusqu'à toi"
      • "Mon livre d'enquete: le Bureau des Légendes"
      • "Le radiateur d'appoint" de A Lutz
      • "L'heure des contes" de G Jugnot
      • "Les bruits du coeur" de Eva Darlan
      • "King Kong" de F Bernard et F Roca
      • "Un chateau pour Hollywood" de O Minne
      • "Questions de caractère" de Tom Hanks
    • Beaux livres >
      • "Robert Redford"
      • "Nicolas Cage: la folie au tournant"
      • "L'encyclopédie des personnages Disney"
      • "La Nouvelle Vague"
      • "Le pharaon, le sauvage et la princesse"
      • "Blackland: the lost empire"
    • Guide >
      • "La France des films et séries cultes"
      • "Paris ciné-balades"
      • "Star Wars Timelines"
      • "Le journal de la Tresse"
      • "Ciné illimité"
      • "Le livre des recettes des comedies romantiques"
      • "Agir et penser comme Wonder Woman"
      • "Agir et penser comme Dark Vador"
      • "Pourquoi Sherlock" de P. Lombard
  • Home Cinema
    • La rétrospective de Jules
    • La sélection d'Halloween
    • La sélection de Noël
    • En DVD/Blu-Ray >
      • Les petites pépites du cinéma
      • C'est du belge
      • Action
      • Aventure
      • Biopic
      • Comédie
      • Documentaire
      • Drame
      • Fantastique
      • Films d'animation
      • Guerre
      • Horreur
      • Policier
      • Romance
      • Science-Fiction
      • Series
      • Thriller
    • Amazon Prime
    • Disney +
    • HBO Max
    • Netflix >
      • Films
      • Documentaires
      • Séries
    • Ailleurs, en VOD
    • Series >
      • Depuis le canap' des Pucci
      • Les séries de Fany
      • Margaux decrypte les series
      • Zoom sur... >
        • Altered Carbon
        • Better Call Saul
        • Chernobyl
        • Friends: the reunion
        • The Haunting of Hill House
        • Hollywood
        • Master of none
        • Murder
        • Riverdale
        • Scream
        • Stranger things
        • The punisher