Le "Top 2019" d'Ecran et toile
Votre année 2019 au cinéma
Petit changement par rapport aux années précédentes. Si d’habitude, nous vous proposions notre Top Cinéma de l’année en images, cette fois, nous avons opté pour illustrer les articles les plus lus sur notre site. Saurez-vous retrouver les 20 films populaires que vous avez le plus plébiscités ou qui vous ont le plus intrigués ? Trois, deux, un, jouez !
Après vous avoir livré notre traditionnel petit jeu des films coups de coeur de 2019 (et des avis les plus lus par notre lectorat), nous vous proposons un petit "Top" personnalisé des longs-métrages qui ont marqué cette année
Le top 2019 de Véronique
1 - « Les Misérables » de Ladj Ly
2 - « Werk Ohne Autor » de Florian Henckel
3 – « Green Book » de Peter Farrelly
4 - « Marriage Story » de Noah Baumbach
5 – « Dolor y Gloria » de Pedro Almodovar
1 - « Les Misérables » de Ladj Ly
2 - « Werk Ohne Autor » de Florian Henckel
3 – « Green Book » de Peter Farrelly
4 - « Marriage Story » de Noah Baumbach
5 – « Dolor y Gloria » de Pedro Almodovar
Ses (autres) coups de coeur
La claque de l’année : « Les Misérables » de Ladj Ly. Découvert lors du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville où il a reçu le Prix d’Ornano, le premier long-métrage de Ladj Ly poursuit, se voit et se revoit avec la même émotion, enclenchant à chaque fois son ascenseur émotionnel dont on descend fébrile et admiratif à la fois. Un grand film !
La plus belle interprétation. Difficile de trancher… Dans des genres et performances totalement différents, on peut retenir Joaquin Phoenix dans « Joker », bluffant de bout en bout et totalement habité par Arthur Fleck ou Antonio Banderas dans « Dolor y Gloria », parfait miroir d’un Pedro Almodovar revenu au sommet de son art. Mais le plus impressionnant de tous est sans conteste Jonas Dassler, répugnant d’authenticité dans « Golden Glove » (« Der Goldene Hanschuh »).
Coté féminin, ce sont Vicky Knight dans « Dirty God » et Trine Dyrholm (« Queen of hearts ») qui ont touché le cœur de cible cette année. Deux rôles forts de deux femmes battantes incarnées par deux comédiennes qui ne reculent devant rien pour transmettre les douleurs, les espoirs et failles de leurs personnages féminins.
La claque de l’année : « Les Misérables » de Ladj Ly. Découvert lors du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville où il a reçu le Prix d’Ornano, le premier long-métrage de Ladj Ly poursuit, se voit et se revoit avec la même émotion, enclenchant à chaque fois son ascenseur émotionnel dont on descend fébrile et admiratif à la fois. Un grand film !
La plus belle interprétation. Difficile de trancher… Dans des genres et performances totalement différents, on peut retenir Joaquin Phoenix dans « Joker », bluffant de bout en bout et totalement habité par Arthur Fleck ou Antonio Banderas dans « Dolor y Gloria », parfait miroir d’un Pedro Almodovar revenu au sommet de son art. Mais le plus impressionnant de tous est sans conteste Jonas Dassler, répugnant d’authenticité dans « Golden Glove » (« Der Goldene Hanschuh »).
Coté féminin, ce sont Vicky Knight dans « Dirty God » et Trine Dyrholm (« Queen of hearts ») qui ont touché le cœur de cible cette année. Deux rôles forts de deux femmes battantes incarnées par deux comédiennes qui ne reculent devant rien pour transmettre les douleurs, les espoirs et failles de leurs personnages féminins.
Le film d’animation de l’année : Après « Coco » des studios Disney/Pixar c’est au tour de « Toy Story 4 » de marquer cette année de son empreinte. Son scénario, son univers toujours enchanteur, son humour, ses nouveaux personnages secondaires ou encore ses valeurs ont obtenu nos faveurs cette année à tel point que nous ne nous lassons pas de le revoir avec grand bonheur.
Le documentaire 2019 : « J’veux du soleil » de François Ruffin et Gilles Perret. Un film nécessaire sur le mouvement des gilets jaunes en France et la détresse humaine de ses résistants. Touchant ! |
Le film belge de l’année : « Duelles » de Olivier Masset-Depasse a marqué le mois d’avril dernier par ses décors fabuleux et sa reconstitution d’époque minutieuse, son adaptation originale du roman de Barbara Abel et son duo d’actrices remarquables Veerle Baetens et Anne Coesens
Le film qu’on n’avait pas vu venir et qui a su nous cueillir : « Temblores » de Jayro Bustamante, un film sombre et anxiogène à l’esthétisme soigné et l’histoire effroyablement documentée
Le film qu’on n’avait pas vu venir et qui a su nous cueillir : « Temblores » de Jayro Bustamante, un film sombre et anxiogène à l’esthétisme soigné et l’histoire effroyablement documentée
La bande originale que l’on retiendra de cette année écoulée est probablement celle de « Rocketman », portée par un Taron Edgerton remarquable tant par le chant que par son investissement dans le biopic fantasque de Dexter Fletcher. Et pour son côté jazzy plus intime, celle de « Motherless Brooklyn » vaut la peine de figurer dans les playlists de cette fin d’année.
Côté scénario, c’est « La Belle époque » (qui offre aussi de magnifiques décors) de Nicolas Bedos, ses répliques déjà cultes et ses dialogues affûtés qui m'a particulièrement marquée mais aussi « Marriage Story » de Noah Baumbach, qui m'a bouleversée par son écriture sincère, dramatique et diablement efficace. |
Enfin, le plaisir coupable 2019 est attribué à « The dead don’t die ». Sorti en direct DVD chez nous, après un passage au Film Fest Gent, le dernier film de Jim Jarmusch n’est certes pas son plus grand film mais un petit plaisir coupable qui s’apprécie pour sa dérision. Faute avouée à moitié pardonnée, non?
Le top 2019 de François
1 - « Vice » de Adam McKay
2 - « Les Misérables » de Ladj Ly
3 - « Le Traître » de Marco Bellocchio
4 - « Le Mans 66 » de James Mangold
5 - « Once Upon A Time In Hollywood » de Quentin Tarantino
1 - « Vice » de Adam McKay
2 - « Les Misérables » de Ladj Ly
3 - « Le Traître » de Marco Bellocchio
4 - « Le Mans 66 » de James Mangold
5 - « Once Upon A Time In Hollywood » de Quentin Tarantino
Côté cinéma, cette année 2019 a revêtu très tôt ses plus beaux habits. L’exercice d’un classement trouve ici ses limites tant la richesse de la production cinématographique est éclatante ! Alors, nous nous sommes amusé pour ce petit exercice ! Bonne année 2020 faite de rêves, de surprises et de petites et grandes joies !
Ses (autres) coups de coeur
Des débuts fracassants
En janvier déjà, nous nous émouvions du très beau et sincère « Green Book » de Peter Farrelly. Véritable réflexion sur une époque pas si lointaine où le racisme était encore marqué chez certains dans la chair et dans le cœur. Porté par de brillants comédiens- Viggo Mortensen et Mahershala Ali en tête, ce road movie a su nous toucher durablement grâce au parcours initiatique entrepris par nos deux héros (et par nous-mêmes !)
A peine remis de nos émotions, voilà que le mois de février pointait déjà le bout de son nez avec de belles réalisations, comme notre coup de cœur pour « Vice » d’Adam McKay. Film géopolitique à la fois intelligent et accessible, il permettait de suivre le parcours de Dick Cheney alors vice-président de Georges W Bush. A la fois très audacieux visuellement, cette pépite s’offrait en plus le luxe d’être terriblement drôle car porté par des comédiens qui s’en donnent à cœur joie ! Le trio magique responsable de notre bonheur est constitué de Christian Bale (acteur caméléon, ici méconnaissable), Steve Carell et Sam Rockwell. Si vous n’avez pas vu ce film sur l’homme qui tirait véritablement toutes les ficelles de l’Etat américain, il est plus que temps de réparer ce manquement !
Une fin d’année qui l’est tout autant !
Dernièrement, deux films sont parvenus à créer la surprise alors que nous n’attendions rien ou pas grand chose… Ladj Ly nous livre avec « Les Misérables », le portrait d’une certaine France que l’Etat a trop longtemps refusé de regarder en face. Loin de tout misérabilisme et d’un côté social qui plomberait le film, le réalisateur parvient à jouer avec nos émotions pour passer du rire aux larmes sans que cela ne soit provoqué…Nous, on ne s’en remet toujours pas ! Un vrai tour de force !
La semaine passée, le Cinéma nous a livré son dernier bijou. Marco Bellocchio a décidé de nous parler de la mafia Cosa Nostra. Jusqu’ici rien de nouveau allez-vous nous dire…Sauf que nous suivons l’homme qui a dénoncé toute l’organisation et qui a permis l’arrestation de ses membres les plus influents mais aussi une meilleure connaissance de son mode de fonctionnement. Entre fusillades, film de procès et rédemption, « Le Traître » est un coup de point salvateur dont la musique vous fera tressaillir. De plus, nous n’oublierons jamais le nom du comédien principal véritablement habité par son rôle : Pierfrancesco Favino.
Pour le plaisir des yeux et des oreilles !
Déboulant à plus de 250km/h, « Le Mans 66 » nous a fait une très forte impression ! Bien que suivant les traces laissées par le magnifique « Rush », il parvient à s’en éloigner pour nous proposer plus qu’une histoire de rivalité. James Mangold à la barre, nous parle aussi d’amitié et de l’histoire de deux constructeurs qui se sont affrontés sur le circuit du Mans. La maestria du réalisateur opère en plein pour nous faire frissonner dans notre siège ! Visuellement somptueux, les courses sont criantes de réalisme à tel point que nous devenons co-pilote le temps des épreuves ! Les talents conjugués de Christian Bale, (encore lui !) et de Matt Damon font le reste !
Enfin, nous ne pouvions oublier Quentin Tarentino, véritable cinéphile et sacré cinéaste qui prend l’année 1969 comme point de départ pour son « Once Upon a time…in Hollywood ». Avec elle et les suivantes, nous suivons l’évolution de l’industrie du cinéma du point de vue de la star de télévision incarnée par Léonardo DiCaprio et de son cascadeur Brad Pitt. Entre désenchantement et évolutions nécessaires, le film qui est visuellement magnifique, se voit davantage comme une déclaration d’amour à cette époque aujourd’hui révolue…
Ses (autres) coups de coeur
Des débuts fracassants
En janvier déjà, nous nous émouvions du très beau et sincère « Green Book » de Peter Farrelly. Véritable réflexion sur une époque pas si lointaine où le racisme était encore marqué chez certains dans la chair et dans le cœur. Porté par de brillants comédiens- Viggo Mortensen et Mahershala Ali en tête, ce road movie a su nous toucher durablement grâce au parcours initiatique entrepris par nos deux héros (et par nous-mêmes !)
A peine remis de nos émotions, voilà que le mois de février pointait déjà le bout de son nez avec de belles réalisations, comme notre coup de cœur pour « Vice » d’Adam McKay. Film géopolitique à la fois intelligent et accessible, il permettait de suivre le parcours de Dick Cheney alors vice-président de Georges W Bush. A la fois très audacieux visuellement, cette pépite s’offrait en plus le luxe d’être terriblement drôle car porté par des comédiens qui s’en donnent à cœur joie ! Le trio magique responsable de notre bonheur est constitué de Christian Bale (acteur caméléon, ici méconnaissable), Steve Carell et Sam Rockwell. Si vous n’avez pas vu ce film sur l’homme qui tirait véritablement toutes les ficelles de l’Etat américain, il est plus que temps de réparer ce manquement !
Une fin d’année qui l’est tout autant !
Dernièrement, deux films sont parvenus à créer la surprise alors que nous n’attendions rien ou pas grand chose… Ladj Ly nous livre avec « Les Misérables », le portrait d’une certaine France que l’Etat a trop longtemps refusé de regarder en face. Loin de tout misérabilisme et d’un côté social qui plomberait le film, le réalisateur parvient à jouer avec nos émotions pour passer du rire aux larmes sans que cela ne soit provoqué…Nous, on ne s’en remet toujours pas ! Un vrai tour de force !
La semaine passée, le Cinéma nous a livré son dernier bijou. Marco Bellocchio a décidé de nous parler de la mafia Cosa Nostra. Jusqu’ici rien de nouveau allez-vous nous dire…Sauf que nous suivons l’homme qui a dénoncé toute l’organisation et qui a permis l’arrestation de ses membres les plus influents mais aussi une meilleure connaissance de son mode de fonctionnement. Entre fusillades, film de procès et rédemption, « Le Traître » est un coup de point salvateur dont la musique vous fera tressaillir. De plus, nous n’oublierons jamais le nom du comédien principal véritablement habité par son rôle : Pierfrancesco Favino.
Pour le plaisir des yeux et des oreilles !
Déboulant à plus de 250km/h, « Le Mans 66 » nous a fait une très forte impression ! Bien que suivant les traces laissées par le magnifique « Rush », il parvient à s’en éloigner pour nous proposer plus qu’une histoire de rivalité. James Mangold à la barre, nous parle aussi d’amitié et de l’histoire de deux constructeurs qui se sont affrontés sur le circuit du Mans. La maestria du réalisateur opère en plein pour nous faire frissonner dans notre siège ! Visuellement somptueux, les courses sont criantes de réalisme à tel point que nous devenons co-pilote le temps des épreuves ! Les talents conjugués de Christian Bale, (encore lui !) et de Matt Damon font le reste !
Enfin, nous ne pouvions oublier Quentin Tarentino, véritable cinéphile et sacré cinéaste qui prend l’année 1969 comme point de départ pour son « Once Upon a time…in Hollywood ». Avec elle et les suivantes, nous suivons l’évolution de l’industrie du cinéma du point de vue de la star de télévision incarnée par Léonardo DiCaprio et de son cascadeur Brad Pitt. Entre désenchantement et évolutions nécessaires, le film qui est visuellement magnifique, se voit davantage comme une déclaration d’amour à cette époque aujourd’hui révolue…
Le prix du meilleur film d’animation revient sans surprise à Disney/Pixar pour « Toy Story 4 » ! Après un épisode 3 qui peinait à nous convaincre, le nouveau (et dernier ?) cru développe avec intelligence une nouvelle idée liée au temps qui passe. Désormais, une fois la mission du jouet passée, comment trouver du sens à sa propre existence ? Philosophique, (très) drôle et (toujours) magique ! « C’est pour toi Jean-Jean »!
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Le prix de la musique revient à deux films aux ambiances mémorables. Nicola Piovani a composé une musique qui sublime la puissance visuelle du film « Le Traître ». Et lorsqu’en plus, il parvient grâce à celle-ci à accroître nos émotions (déjà très fortes), on se dit que le pari est réussi !
Enfin, « Motherless Brooklyn » est un délice teinté de Jazz… Merci à Daniel Pemberton et à Thom Yorke pour l’entêtante chanson du film !
Le prix du scénario est à aller chercher du côté de la « La Belle époque » de Nicolas Bedos ! Pour son deuxième film, il s’agit d’une deuxième belle réussite ! Quand une bonne intrigue est épaulée par la formidable énergie de son réalisateur et de ses comédiens, cela donne cette comédie qui fait du bien !
Le prix de la mise en scène (et des meilleures cascades) est décerné à Chad Stahelski et à Keanu Reeves, qui nous prouve que courir, se battre, tirer et faire du cheval à 55 ans (comme si on en avait 20) est parfaitement possible et sans (trop de) trucage ! Assurément un bien beau plaisir coupable ! Et quand en plus on dresse les animaux pour participer aux scènes d’action, on applaudit !
Enfin, « Motherless Brooklyn » est un délice teinté de Jazz… Merci à Daniel Pemberton et à Thom Yorke pour l’entêtante chanson du film !
Le prix du scénario est à aller chercher du côté de la « La Belle époque » de Nicolas Bedos ! Pour son deuxième film, il s’agit d’une deuxième belle réussite ! Quand une bonne intrigue est épaulée par la formidable énergie de son réalisateur et de ses comédiens, cela donne cette comédie qui fait du bien !
Le prix de la mise en scène (et des meilleures cascades) est décerné à Chad Stahelski et à Keanu Reeves, qui nous prouve que courir, se battre, tirer et faire du cheval à 55 ans (comme si on en avait 20) est parfaitement possible et sans (trop de) trucage ! Assurément un bien beau plaisir coupable ! Et quand en plus on dresse les animaux pour participer aux scènes d’action, on applaudit !
Le prix du comédien (qu’on n’attendait pas là…) revient à Brad Pitt dans le sublime « Ad Astra » du poète James Grey. Cette fable métaphysique spatiale parvient à nous faire oublier la « belle gueule » de Brad Pitt, qui pour l’occasion, s’est rendu plus vulnérable qu’à son habitude…
Le prix de la meilleure actrice revient à Debbie Honeywood, l’actrice principale du très poignant « Sorry we missed you » de Ken Loach. Que dire ? Si ce n’est que la performance de l’actrice parfaite en épouse/mère courage a su nous faire verser une larme (et facilement en plus, tant son jeu, tout en retenue, est touchant). Voyez-le et … sortez vos mouchoirs ! |
Enfin, un dernier coup de projecteur est à apporter au film « Les Invisibles » de Louis-Julien Petit. Parce que montrer la rue sans manichéisme ni côté larmoyant n’est pas aisé, ce film est beau à voir parce qu’il regorge de générosité et de bienveillance. Un indispensable du cœur !
Le top 2019 des séries de Fany
Les coups de coeur, les déceptions, les raisons qui ont poussé Fany a se lancer dans certaines séries au fil de cette année sont à découvrir ici: le bilan 2019 de Fany