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Violent night

12/3/2022

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Résumé du film: Le soir de Noël, quand un groupe de mercenaires entre par effraction sur la propriété d’une famille aisée qu’ils prennent en otage, ils vont devoir affronter un adversaire auquel ils ne s’attendaient pas : Le Père Noël est dans la place et il va leur montrer que ce bon vieux Saint Nicolas a plus d’un tour dans sa hotte.

Note du film : ★★ (par François)

Avis : Ah, la période des fêtes ! Synonyme de marchés de Noel arrosés au vin chaud et de majestueux sapins joyeusement décorés ! Et bien sûr, quoi de mieux que d’accompagner ces festivités d’innombrables films qui sentent bon la guimauve saisonnière ? Non, ce n’est pas votre délire ? Vous êtes plutôt anticonformiste ? Vous voulez renverser la table et casser les codes du genre ? 
Ça tombe bien car c’est justement ce que propose « Violent Night » ! Pour autant, la magie de Noël fonctionne-t-elle ?

​« 
Now, I have a machine gun Ho Ho Ho »

A la croisée des chemins entre « Die Hard » version gore et une adaptation fun de « Bad Santa », « Violent Night » peut compter sur David Harbour, («  Stranger Things » ou le film « Hell boy ») pour hypnotiser et dynamiter l’écran.
 
Fidèle à ses habitudes, l’acteur est parfait dans le rôle de ce père Noel désabusé. Maudissant le comportement actuel et tellement égoïste de nos chères têtes blondes, Père Noël n’envisage pas de rempiler l’an prochain. Mais au cours de sa tournée, il se retrouve pris au piège dans une villa attaquée par un groupe terroriste. Et comme des vies sont en jeu (et en particulier celle d’une petite fille qui croit encore en lui) il n’aura d’autres choix que de prendre les armes et défendre l’opprimée !

Film hybride et vrai mélange de genres opposés, ce « Violent Night » de Tommy Wirkola est très plaisant dans sa première partie tant l’aspect déjanté est équilibré ! Alors que David Harbour est parfait dans son rôle, l’antagoniste est superbement interprété par John Leguizamo (et aperçu récemment dans « Le Menu »). Ce dernier a un rapport compliqué avec Noël et il est encore hanté par les fantômes de son passé.
 
Vous l’aurez compris, les choix opérés sont bons et l’alchimie présente entre les comédiens fonctionne plutôt bien pour donner à cet OFNI (objet filmique non identifié) une singularité étonnante ! C’est que ce gros défouloir totalement barré et violent transpire aussi de bons sentiments responsables de ce savoureux équilibre et se voit doté de nombreux easter eggs, qui ne demandent qu’à être découverts : « Maman j’ai encore raté l’avion », « Die Hard », « Le drôle de noël de Scrooge » n’en sont que quelques exemples.

Mais bien sûr, tout n’est pas parfait ! Car même si les scènes de baston sont chouettes, la réalisation n’est pas toujours à la hauteur. Nous en voulons pour preuve cette scène de combat difficilement lisible à l’écran tant la caméra du réalisateur affectionne le cadrage rapproché. Mais la véritable faiblesse est à aller chercher du côté mordant souvent trop sage que pour marquer durablement les esprits.  En effet, si le film comporte de bonnes idées, on sent que les scénaristes auraient pu aller plus loin encore, pour donner une forme jusqu’au-boutiste idéale ! ​
Car, oui c’est trash, mais cela manque de piquant et on a parfois l’impression que le film se retrouve bloqué entre deux chaises. 

​A l’arrivée, il reste un film sympathique et déjanté qui aurait pu pousser davantage le curseur de la folie et des codes qu’il dresse afin de surprendre véritablement les spectateurs, pourtant heureux de sortir des sentiers battus !
Durée du film : 1h52
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique/France : 30 novembre 2022
De Tommy Wirkola – Avec David Harbour, John Leguizamo, Alex Hassell, Alexis Louder et Beverly D'Angel
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Le torrent

12/2/2022

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​Résumé du film :
 
Lorsqu’Alexandre découvre que sa jeune épouse, Juliette, le trompe, une violente dispute éclate. Juliette s’enfuit dans la nuit et fait une chute mortelle. Le lendemain, des pluies torrentielles ont emporté son corps. La gendarmerie entame une enquête et Patrick, le père de Juliette, débarque, prêt à tout pour découvrir ce qui est arrivé pendant cette nuit d’inondations. Alexandre qui craint d’être accusé, persuade Lison, sa fille d’un premier lit (18 ans), de le couvrir. Il s’enfonce de plus en plus dans le mensonge et Patrick commence à le soupçonner. Piégée entre les deux hommes, Lison pourrait tout faire basculer. C’est le début d’un terrible engrenage…

Note du film : ★★ (par Véronique)
Avis : La dernière fois que nous avons vu André Dussollier interpréter le beau-père de José Garcia, c’était dans le film « A fond » de Nicolas Benamou, une comédie décalée à la « Speed » qui nous avait laissé sur le bas-côté. Ici, Anne Le Ny les réunit à nouveau dans un thriller tendu bien plus lent, contemplatif et inédit, un film où les mensonges des uns deviennent leurs seuls ennemis. Un drame efficace planté dans les décors des Vosges et dans lequel un accident fait basculer de nombreuses vies…

​S’empêtrer dans la boue des mensonges…
 
Nombreux sont les films qui montrent comment un meurtre est maquillé en accident par le ou les auteur(s) du crime. « Le torrent », lui, prend un total contrepied et nous démontre qu’à force de vouloir se justifier et tout expliquer, on peut se retrouver au piège d’une réalité qui nous dépasse et risque bien nous affecter. C’est le cas de Alexandre (José Garcia), un architecte à succès qui, après une violente dispute, voit sa femme chuter dans un ravin un jour de tempête. Si sa seule culpabilité est de l’avoir convaincue de monter dans sa voiture mal garée, l’époux endeuillé va, pour quelques raisons obscures, s’empêtrer dans des arguments a priori salvateurs mais finalement très accusateurs. Impliquant bien malgré lui sa fille de 18 ans (très convaincante Capucine Valmary), Alexandre va se retrouver au piège de ses propres mensonges et acculé par une Capitaine de police fûtée.
 
Ecrit et réalisé par Anne Le Ny (qui interprète d’ailleurs le rôle de la Capitaine chargée de l’affaire), « Le torrent » utilise un angle intéressant pour mettre en scène un drame palpitant où on ne cesse d’espérer que la parole sera libérée et la vérité révélée. Si on devine très clairement la tournure que vont prendre les choses, on apprécie néanmoins la façon dont on est décrite la spirale infernale dans laquelle la famille Boiron se trouve emprisonnée et les contours accordés à la psychologie des personnages « secondaires » (Patrick, le beau père et Lison, la fille) bien plus décisifs et importants qu’il n’y paraît.
Bien sûr, on pourrait reprocher au dernier film d’Anne Le Ny de s’approcher davantage du téléfilm que de l'objet cinématographique, mais on préfère garder en tête l'originalité de son scénario et l'efficacité de son duo Dussollier/Valmary ! « Le torrent » n’est probablement pas LE thriller français de l’année mais a le mérite de nous surprendre dans son approche et nous emporter dans la région montagneuse de France où une des chutes aurait pu être évitée…
Durée du film : 1h41
Genre : Thriller/Drame
Date de sortie en Belgique/France : 30 novembre 2022
De Anne Le Ny – Avec   José Garcia, Capucine Valmary, André Dussollier, Ophélia Kolb
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Call Jane

12/1/2022

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​Résumé du film
 : Chicago, dans les années 1960. Des femmes se réunissent secrètement pour pratiquer des avortements clandestins, des années avant la légalisation de la pratique par l'arrêté "Roe v. Wade". Joy, une jeune femme mariée, fait face à une grossesse inattendue et se tourne vers le groupe pour demander de l'aide.
 
Note du film :  ★★★ (par Véronique)
 
Avis : Particulièrement bien réussi, « Call Jane » parvient brillamment à mêler faits réels datant des années 60 et actualité brulante du moment. Evoquant le travail d’une association de femmes pour aider celles qui ne peuvent assurer une grossesse/naissance et veulent avorter, le film de Phyllis Nagy le fait avec beaucoup d’empathie et une délicate attention envers celles qui ont mené le combat envers et contre tout.
Avec ses décors et sa photographie très 60’s, sa ligne politique et sociale bien établie, « Call Jane » s’avère être un véritable tour de force et ce, dès son prologue où on découvre l’histoire personnelle de Joy, mère de femme honorable dont la santé est mise en danger par la grossesse qui vient de débuter. Si les démarches officielles n’ont malheureusement pas abouti ( la faute à un patriarcat plus que contestable), Joy compte bien sauver sa vie et sans le savoir, faire de même pour des milliers d’autres citoyennes que l’Etat délaisse sans aucune ouverture d’esprit.
 
Plus qu’un traité sur l’avortement ou un film prenant des positions derrière un discours moralisateur, « Call Jane » est une mise en lumière de combat de femmes pour celles qui n’ont, dans les années 1960, aucun droit de disposer de leur corps. Avortant en dehors des circuits hospitaliers habituels et au péril de leur vie, des adolescentes, des mères de famille, des femmes embourgeoisées et sans le sous n’ont que peu d’alternatives face à leur situation compliquée : appeler « Jane » et être prises en charge de façon bienveillante et humaniste par une poignée de femmes qui mettent leur liberté en sursis et risquent chaque jour d’être condamnée pour meurtre…  A la tête de cette association, Virginia (l’excellente Sigourney Weaver) et ses complices, Gwen, sœur Mike et le docteur Dean, quelques âmes investies dans une cause qui le dépasse et agissent pour le bien des autres… ou leurs gains personnels. Mais lorsque Joy, patiente puis nouvelle recrue, pousse la porte de chez « Jane », les choses risquent bien de prendre un nouvel élan et un tournant intéressant !
 
Basé sur des faits réels méconnus du grand public, « Call Jane » met à l’honneur une cause honorable, sans jugement aucun ni pour les bénéficiaires de leurs services ni pour les dirigeants de la société, finalement peu présents dans ce long-métrage très engagé. 
Si les Etats-Unis ont dû attendre 1973 et l’arrêt Roe V Wade pour rendre légal l’IVG, on sait combien aujourd’hui encore, ce droit est loin d’être sacré… Et cet écho entonné par Phyllis Nagy, sa réalisation admirable et son incroyable casting sont là pour nous rappeler que tout ce qui est acquis un jour ne l’est pas pour l’éternité ! Un tour de force qu’on ne peut que vous conseiller ! ​

​Durée du film
 : 2h01

Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 30 novembre 2022
De Phyllis Nagy – Avec Elizabeth Banks - Sigourney Weaver - Kate Mara - Chris Messina - Cory Michael Smith et Wunmi Mosaku
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Le menu

11/28/2022

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Résumé du film : Un couple se rend sur une île isolée pour dîner dans un des restaurants les plus en vogue du moment, en compagnie d’autres invités triés sur le volet. Le savoureux menu concocté par le chef va leur réserver des surprises aussi étonnantes que radicales...

Note du film: ★★ (par François)

Avis : Sur le papier, « Le Menu » est un thriller horrifique extrêmement alléchant ! Tout d’abord, parce que le pitch de départ est intriguant ! Il suffit de visionner la bande annonce pour s’apercevoir que ce diner servi sur une île à des personnes huppées se transformera en repas macabre ! Ensuite, parce que le casting réunit de solides comédiens parmi lesquels le « Chef » Ralph Fiennes (Harry Potter, La Liste de Schindler), Anya Taylor-Joy (Le jeu de la Dame, Last Night in Soho), Nicholas Hoult (X-Men) ou encore Paul Adelstein (Prison Break). Mais ces ingrédients surprises suffisent-ils à en faire un film équilibré ? Rien n’est moins sûr !
Mise en bouche réussie !

Soyons honnête, la première partie de ce film glaçant s’appuie très justement sur son histoire singulière. Si convier des personnes qui ne se connaissent pas n’a rien d’original, le « pourquoi » l’est un peu plus. En effet, les protagonistes sont prêts à débourser une grosse somme d’argent pour déguster les plats d’un chef extrêmement réputé (Ralph Fiennes inquiétant !). Celui-ci a d’ailleurs connu une ascension fulgurante grâce à une gastronomie moléculaire sophistiquée et où la mise en scène tient une grande place ! Mais si le Chef les réunit, c’est pour une raison bien précise. Cela dit, nous préférons en taire les motivations pour préserver la surprise.

Comme un arrière-goût… d’inachevé

Mais une fois la scène d’exposition passée, et la découverte des personnalités des convives dévoilée, nous avons envie d’en apprendre plus ! Hélas, la psychologie des personnages et les enjeux évolueront très peu jusqu’au dénouement pour le moins…sanglant, et c’est bien dommage ! Bien sûr, le jeu de Ralph Fiennes est impeccable tant son personnage est menaçant. Et si ses motivations sont très vite perceptibles, on se dit qu’elles sont aussi quelques peu grossières. Alors oui, le film se veut une critique de certains comportements toxiques de notre société et posera, en filigranes, quelques questions bien senties, mais le traitement de celles-ci reste bien trop en surface pour nous captiver durablement.
Film choc à défaut d’être chic, « Le Menu » pourtant intéressant dans ses intentions, ne les concrétise que trop rarement. La faute à des enjeux juste effleurés et à une psychologie des personnages restée, elle aussi, en surface. S’il recèle un casting très convaincant, de l’effroi injecté dans certains plats rendant possible des scènes marquantes et une réalisation sans faille, il reste à savoir si ce savoureux mélange remplira votre estomac…
Durée du film :1h46
Genre : Thriller/horreur
Date de sortie en Belgique/France : 23 novembre 2022
De Mark Mylod - Avec Ralph Fiennes, Anya Taylor-Joy, Nicholas Hoult
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La conspiration du Caire

11/24/2022

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Résumé du film : Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l’Islam sunnite. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l’institution meurt soudainement. Adam se retrouve alors au cœur d’une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuse et politique du pays.
 
Note du film : ★★★★ (par Véronique)
 
Avis : Réalisateur engagé filmant de façon frontale mais jamais brutale l’actualité d’une Egypte où la révolution gronde et où la politique se mêle à la religion, Tarik Saleh est un des metteurs en scène contemporains qui ne déçoit jamais. Avec « La conspiration du Caire », il nous offre une nouvelle leçon de cinéma admirable, un film coup de poing qui joue avec nos émotions et crée une magnifique tension. 
Un nouveau coup de cœur cinématographique qui prouve une fois de plus combien le 7ème art peut être une formidable caisse de résonnance mais aussi le témoin d’une époque où tout semble permis. Un vrai coup de génie !

​Lauréat du Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes, on comprend aisément pourquoi l’histoire de
Tarik Saleh a séduit les membres de son jury. Durant un peu plus de deux heures, nous sommes agrippés aux accoudoirs de notre fauteuil, craignant pour la vie de ce jeune Adam, fils de pêcheur, qui voit son entrée à la réputée Al-Azahr comme une occasion de briller et devenir un imam apprécié. Alors qu’il pense faire le bien autour de lui et se nourrir des apprentissages des Cheikh les plus sages, le jeune homme se retrouve pris au piège d’un engrenage qui le dépasse. Usant de diverses stratégies pour éviter la chute, le jeune homme recruté pour démasquer les frères musulmans infiltrés dans cette institution réputée ne s’attendait probablement pas à être au centre d’enjeux qui le dépassent et qui finiraient bien par lui coûter la vie ! Interprété brillamment par le jeune Tawfeek Barhom, le personnage d’Adam se voit confronté à un destin qui ne devait pas être le sien, une implication contestable chapeautée par un haut gradé de la sûreté de l’Etat incarné par le toujours excellent Fares Fares (« Le Caire confidentiel » film tout aussi remarquable réalisé déjà par Tarik Saleh mais aussi Assad dans « Les enquêtes du département V »).
 
Tourné en Turquie (et notamment dans la mosquée Süleymaniye pour éviter les représailles possibles sur le territoire égyptien), « La conspiration du Caire » est un thriller captivant à la mécanique ultra précise et totalement surprenante ! Entre huis clos oppressant et drame politique, le film de Tarik Saleh dénonce la supériorité politique et son désir de contrôle absolu, les tractations et trahisons mises en place pour imposer sa domination, ses agissements contestables et les limites outrepassées pour parvenir à imposer son idée…
 
Néanmoins, si l’on pense se retrouver au cœur d’un thriller politique indigeste ou inaccessible, il n’en est rien. Passionnant de bout en bout, laissant une belle place à l’humain, ses émotions et ses convictions, « La conspiration du Caire » nous place au plus près de son jeune protagoniste évoluant dans les sphères religieuses et politiques avec naïveté et stratégie de survie. Intelligent et haletant, le long-métrage à la pédagogie active file à la vitesse de l’éclair, nous fait découvrir les coulisses de Al-Azhar, une institution sunnite de haute renommée, de la diffusion de son savoir, de son fonctionnement particulier… 
Il permet également de cerner les contours d’une actualité brulante qui pourrait faire chavirer le bateau des libertés mais le fait avec une pédagogie et une mise en scène des plus admirables et admirées ! Un tour de force que l’on a réellement et profondément apprécié et qui n’a jamais cessé de nous surprendre et de nous passionner!
 ​

​Durée du film 
: 2h06

Genre : Thriller
Date de sortie en Belgique : 23 novembre 2022
Titre original : Walad Min Al Janna (صبي من الجنة)
De Tarik Saleh – Avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mehdi Dehbi, Mohammad Bakri
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Vous n'aurez pas ma haine

11/20/2022

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Résumé du film : Comment surmonter une tragédie sans sombrer dans la haine et le désespoir ? L’histoire vraie d’Antoine Leiris, qui a perdu Hélène, sa femme bien-aimée, pendant les attentats du Bataclan à Paris, nous montre une voie possible : à la haine des terroristes, Antoine oppose l’amour qu’il porte à son jeune fils et à sa femme disparue.

Note du film : ★ (par Véronique)

Avis : Tiré de l’histoire vraie de Antoine Leiris et du roman du même nom écrit par ce journaliste, « Vous n’aurez pas ma haine » raconte l’attente interminable d’un père de famille, la douleur de la perte de sa compagne et mère de son enfant mais aussi son courage de faire face à la tragédie sans tomber dans la vengeance et l’envie de représailles…
Quelques jours après les terribles attentats qui ont frappé Paris en plein cœur, Antoine apprend que sa femme, jusque-là disparue, a succombé à ses blessures lors de l’assaut du Bataclan. Sonné par la nouvelle bien qu’encadré par ses proches (Christelle Cornil et Thomas Mustin interprètent la sœur et le frère d’Antoine), Antoine n’a que deux choix possibles : entretenir une rancœur et sombrer ou se détacher un peu et garder la tête haute… Père d’un petit Melvil de 3 ans, Antoine opte, non sans mal, pour la deuxième solution. Continuant de vivre pour les survivants, décidant d’aller de l’avant, l’auteur et journaliste publie une lettre ouverte sur son profil Facebook pour exprimer les émotions qui le tiraillent et le choix opéré pour son fils, sa famille, leur vie. Très vite, la toile s’enflamme et Antoine devient, malgré, lui le porte-parole de ceux qui restent et n’avaient pas les mots…
 
Scénariste et réalisateur allemand, Kilian Riedhof lit le roman d’Antoine Leiris d’une traite et décide de porter à l’écran cette histoire remarquable et le portrait touchant de cet homme qui doit se réinventer, se reconstruire après une tragédie. Pour se faire, il confie le rôle principal à Pierre Deladonchamps, toujours remarquable de justesse, et nous livre sa propre relecture des faits, avec pudeur et compassion, dans un métrage de plus d’une heure trente que l’on suit sans réelle passion.
 
Arrivé derrière une série d’autres longs-métrages consacrés au même sujet (mais sous des angles bien différents – on pense à « Rebel », « Novembre », « Revoir Paris » mais aussi et surtout « Amanda » de Mikhaël Hers), le film de Riedhof rend hommage à Hélène, mère et jeune femme solaire très aimée d’Antoine mais n’apporte pas spécialement sa pierre à l’édifice de la mémoire. 
Sympathique mais sans réel relief, « Vous n’aurez pas ma haine » ne parvient pas à faire battre notre cœur comme on l’espérait, nous laisse à distance de son sujet et ne réussit pas à nous emporter comme d’autres métrages l’ont fait avant lui. Plutôt décevant par son approche classique et son manque d’intensité globale, « Vous n’aurez pas ma haine » n’éclaire pas son sujet comme il l’aurait mérité et a tendance à garder une noirceur dont on a beaucoup de mal à se dépêtrer… 

​Durée du film 
: 1h42

Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 16 novembre 2022
Date de sortie en France : 2 novembre 2022
De Kilian Riedhof - Avec Pierre Deladonchamps, Camélia Jordana, Thomas Mustin, Christelle Cornil
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Reste un peu

11/18/2022

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Résumé du film: Après trois années à vivre l’« American dream » Gad Elmaleh décide de rentrer en France. Sa famille et ses amis lui manquent. Du moins, c’est la réponse officielle pour justifier son retour… car Gad n’est pas (seulement) rentré pour le couscous de sa mère. Non, c’est une autre femme qu’il vient retrouver à Paris… la Vierge Marie.

Note du film: ★★★★  (par François)

Avis : « Surprenant » semble être le mot adéquat pour décrire ce film porté par Gad Elmaleh que nous n’attendions absolument pas dans ce registre. Vraie curiosité cinématographique teintée de spiritualité, « Reste un peu » est avant tout un film très personnel abordant judicieusement de multiples sujets sensibles. Autobiographique, il renvoie, avec beaucoup de sincérité, au cheminement de l’artiste Gad Elmaleh en pleine crise de la cinquantaine.
Né de parents juifs, Gad Elmaleh reçoit une éducation versée dans la Torah puisque faite de cours d’hébreux et d’étude de textes. Ayant grandi au Maroc, Gad Elmaleh dit à ce sujet : « Là bas (en parlant du Maroc), il y a toujours eu des synagogues, des églises et des mosquées dans le paysage, on vivait ensemble, juifs, chrétiens et musulmans, ça coulait de source." Et dans le film, le comédien raconte sa volonté de se convertir au catholicisme malgré la désapprobation de sa famille et de ses amis. Mais surtout, nous apprenons sa fascination pour la Vierge Marie, ce qui relève de l’idolâtrie dans sa propre religion.
 
Plus inhabituel encore est le format choisi. Le film semble prendre la forme d’un documentaire mettant en scène l’acteur mais aussi sa propre famille. Ses parents, Régine et David Elmaleh, y sont d’ailleurs excellents, (même si notre coup de cœur revient au papa !). Même sa sœur Judith participe à l’aventure. Seules deux caméras et une équipe réduite ont permis ce résultat qui ne cherche pas à en mettre plein les yeux.
 
D’ailleurs, Reste un peu choisit la forme de la confidence et du minimalisme pour porter son message sincère et toucher le spectateur. Bien sûr, nous rions des situations décrites mais toujours avec une certaine pudeur ; il s’agit là d’un vrai travail d’équilibriste ! Gad Elmaleh parvient à ce tour de force en s’entourant de personnes qui ne sont pas acteurs pour créer beaucoup de spontanéité. Il y a même une certaine naïveté qui fait beaucoup de bien au film ! 
 
Mêlant habilement la comédie, le drame et les notions de foi et de doute, « Reste un peu » permet aussi une belle réflexion sur les religions et le discours interreligieux et nous en apprend beaucoup pour qui saura tendre l’oreille.
​Confidentiel dans son approche, le dernier film de Gad Elmaleh est à la fois intelligent et sensible en ne triche jamais sur ses intentions, qui pourtant, peuvent surprendre ! La démarche est d’ailleurs assez courageuse par les temps qui courent... Décidément, il y a beaucoup de pudeur et d’amour dans ce projet.
Durée du film : 1h30
Genre : Comédie
Date de sortie en Belgique/France : 16 novembre 2022
De Gad Elmaleh – Avec Gad Elmaleh, David Elmaleh, Régine Elmaleh, Judith Elmaleh, Olivia Jubin, Catherine Thiercelin et Nicolas Port  
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Les Amandiers

11/16/2022

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​Résumé du film
 
: Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)
 
Avis : Issue d’une deux promotions qui ont quitté les Amandiers pour se lancer dans le théâtre et le cinéma, Valeria Bruni Tedeschi rend un vibrant hommage à l’univers qu’elle a fréquenté et connu, au 6ème art, aux années 80 et à ceux qu’elle a côtoyés durant des mois ou des années.
Servi par une photographie nostalgique et sublime, « Les amandiers » est un voyage sensoriel et artistique complet duquel on ne sort pas indemne. Filmant aux plus près ses acteurs, leur donnant une place centrale de choix et les faisant briller à l’écran, le long-métrage de la réalisatrice (co-écrit à plusieurs mains par la cinéaste, Noémie Lvovsky, Agnès De Sacy et Caroline Deruas) insuffle une pulsion de vie, heureuse ou inquiétante, sombre ou tendre, met en scène la vie d’étudiants passés entre les mains de Patrice Chéreau et Pierre Romans mais aussi et surtout les retranchements dans lesquels de jeunes artistes en devenir ont été poussés pour interpréter « Platonov », la pièce d’Anton Tchekhov.
 
Entre fiction et réalité, mythe et vérité, « Les amandiers » nous ouvre les portes d’une école pas comme les autres, lieu d’auditions, de répétitions, de révélations, d’évolution et de dévotion, nous fait découvrir de jeunes acteurs éblouissants (Nadia Tereszkiewicz , Suzanne Lindon, Sofiane Bennacer, Noham Edje, Vassili Schneider,…) ou confirmés (Louis Garrel et Micha Lescot) dans des rôles qui leur collent à la peau et qu’ils ont sincèrement et totalement habités.
 
Il révèle les inquiétudes et les rêves de la jeunesse évoluant dans les années 80 où tout était permis et le sida planait sur la sexualité de nombreux esprits libres et extravertis. ​
Aussi beau que bon, le septième long métrage de Valeria Bruni Tedeschi est à la fois documentaire, dramatique et solaire, passionnant, exigeant, troublant et marquant, il parvient à nous embarquer dès les premières auditions d’aspirants comédiens issus de différentes classes sociales mais animées par la même pulsion de vie : celle de de se créer, devenir et exister ! Un magnifique hommage stylisé qui poursuit et nous a fait vibrer !

​Durée du film
 : 2h06

Genre : Drame
Date de sortie en Belgique/France : 16 novembre 2022
De Valéria Bruni Tedeschi – Avec Nadia Tereszkiewicz , Sofiane Bennacer, Louis Garrel et Micha Lescot, Suzanne Lindon, Noham Edje et Vassili Schneider
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Couleurs de l'incendie

11/14/2022

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Résumé du film : Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)
 
Avis : « Au revoir là-haut » de Albert Dupontel avait reçu un tel accueil que l’on espérait voir l’acteur/cinéaste aux commandes du deuxième volet du triptyque de Pierre Lemaitre. 
Au lieu de cela, c’est Clovis Cornillac qui dirige cette nouvelle adaptation romanesque, une histoire de riposte savamment articulée et plutôt bien interprétée. Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet, Clovis Cornillac,… il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire de ce métrage franco-belge une réunion de talents confirmés évoluant dans le Paris des années 30 où la crise économique et politique commence à se profiler…

Casse gueule, le projet s’en sort pourtant avec les honneurs et même si l’on regrette quelques légères fausses notes dans le chef de certains personnages secondaires (on pense au Paul adolescent notamment), la partition jouée durant ces 2 heures sonne relativement juste et nous entraîne dans la valse lente d’une vengeance qui se met en place petit à petit.

 
Et de musique, il en est aussi question dans « Couleurs de l’incendie », celle de Solange Gallinato, cantatrice nostalgique et engagée interprétée par une Fanny Ardant toujours aussi charismatique, un répertoire qui parlera au cœur du jeune Paul mais qui sera aussi une arme de combat contre le nazisme montant quelques années avant la seconde guerre mondiale.
 
Ponctué de sous-intrigues pourtant indispensables à la construction de son récit global, le film de Clovis Cornillac fait converger des histoires individuelles vers un centre nerveux périlleux et réussi. Il dit d’ailleurs, dans le dossier de presse du film que « Couleurs de l’incendies » possède une « dimension initiatique qui fait évidemment penser au Comte de Monte-Cristo ! Madeleine, son héroïne, passe de l’injustice à la vengeance et pourtant, elle n’a jamais été aussi heureuse qu’à partir du moment où elle se prend en main, même si cela parait paradoxal. »
 
Très ancré dans son époque, le scénario du film est revu par l’auteur du roman original, Pierre Lemaitre et mis en scène habilement dans une appropriation très personnelle de Clovis Cornillac. De plus en plus sombre et haletant, rythmé et stressant, le ton donné au long-métrage devient réellement intéressant une fois le décor et la psychologie de personnages plantés dans une longue introduction qui pourrait en décourager certains. Nécessaire, elle permettra de donner tout son sens au final inattendu auquel on assiste avec satisfaction. 
Excessivement bien mené par son équipe entière (celle des casting, photographie, décor, musique et costumes) bien que parfois lent, « Les couleurs de l’incendie » peut se voir comme une suite réussie de « Au revoir là-haut » ou comme un opus totalement indépendant. Quoi qu’il en soit, il s’avère être un joli tour de force et une occasion idéale de voir nos acteurs belges crever une nouvelle fois l’écran. Cororico !
Durée du film : 2h14
Date de sortie en Belgique/France : 9 novembre 2022
Genre : Drame
De Clovis Cornillac – Avec  Léa Drucker, Benoit Poelvoorde, Alice Isaaz, Olivier Gourmet, Jérémy Lopez, Fanny Ardant et Clovis Cornillac
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    Légende

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    ★★★★: Excellent film
    ★★★: Très bon film
    ★★: Bon film
    ★: Passable 
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