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Le coeur noir des forêts

10/2/2022

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Résumé du film : Abandonné dans son jeune âge par son père, Nikolaï vit depuis en foyer d’accueil. Agé de 16 ans, il a pour projet d’avoir un enfant. Il rencontre Camille qu’il convainc de quitter le foyer et s’enfuit avec elle pour s’isoler dans la forêt, hors de portée des adultes. C’est au cœur de cette forêt mystérieuse que Camille poursuit sa grossesse et que Nikolaï cherche à devenir père.

Note du film : ★★ (par Véronique)

Avis : Film discret et pudique sur le thème de l’amour et de la découverte de la parentalité, « Le cœur noir des forêts » est le film sobre et intime, une incursion dans la vie d’adolescents, voués à eux-mêmes, sans repères et sans schéma familial ordinaire. Ecrit et réalisé par Serge Mirzabekiantz, cette production franco-belge offre plusieurs points de vue sur une même histoire et nous embarque aisément, malgré son rythme lent, dans le tourbillon de la vie de Nikolaï et Camille, deux tout jeunes amants.
On ne nait pas père, on le devient…
 
… Et c’est au cœur de la forêt sombre et a priori inhospitalière, dans une cabane abandonnée ou au pied d’un arbre que Nikolaï le mesure réellement. Surnommé « Mowgli » par les autres jeunes de centre pour mineurs qu’il fréquente depuis toujours, ce jeune homme, rescapé d’un accident de voiture qui a vu disparaître ses deux parents, est un être solitaire, un adulescent sans repère qui n’a que comme refuge, une caravane délabrée au milieu d’une forêt qui a tant à lui raconter. Entourant les arbres de ses bras, écoutant la sève et la respiration forestière, Nikolaï n’est connecté qu’à deux choses : la nature et Camille, fraîchement débarquée dans le centre pour jeunes qui leur offre de nombreuses libertés. Porteuse d’une dernière chance pour rentrer dans le rang au risque de repasser devant la justice, cette dernière est attirée par l’étrange Nikolaï qui, comme elle, porte son passé familial en bandoulière… Il veut un bébé, elle tombe enceint : ensemble, ils vont tenter de créer, contre vents et marées, dans la débrouille et la précarité, une famille dont ils ont tous les deux été privés.
 
Reprenant un thème déjà abordé dans le cinéma belge (« Keeper ») et étranger, « Le cœur noir des forêts » le fait avec un regard neuf et une vraie finesse et une jolie fébrilité. Partageant avec nous un double regard sur la rencontre qui va bouleverser leurs vies, le film de Serge Mirzabekiantz plante savamment son décor (magnifiquement capturé par sa photographie délicate) et la psychologie des deux héros incarnés à la perfection par le débutant Quito Rayon Richter et la très juste Elsa Houben avant de nous entraîner dans un deuxième volet dramatique et pudique certes convenu mais enrichi d’une réelle intensité émotionnelle.

​Présenté en avant-première dans de nombreux festivals au fil de cette année, « 
Le cœur noir des forêts » est une incursion intéressante dans les émotions de personnages plus vrais que nature, une petite sortie ciné discrète qui vaut néanmoins le coup d’œil pour le travail formidable réalisé sur sa photographie et par ses interprètes.
 
Durée du film : 1h34
Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 28 septembre 2022
De Serge Mirzabekiantz – Avec Elsa Houben et Quito Rayon Richter
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Maria rêve

9/28/2022

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Résumé du film : Une femme aurait pu s'appeler Albertine, Françoise ou Josette. C'est tombé sur Maria. Ce qui l'oblige à préciser régulièrement qu'elle n'est ni espagnole, ni portugaise, ni italienne. Elle a 45 ans, elle est femme de ménage, souriante, timide et maladroite. Elle ne quitte jamais son carnet à fleurs dans lequel elle écrit des poèmes, en secret. Oratio, son vieil ours de mari depuis 25 ans, qui lui est bien portugais, écoute du fado à longueur de journée. Quand Maria est affectée à l'École des Beaux-Arts, elle rencontre Hubert, le gardien fantasque de l'École depuis 20 ans. Ce "dépressif actif", qui s'entraîne pour avoir le déhanché d'Elvis Presley va mettre le rouge aux joues de Maria. Quand on a toujours été fidèle, docile, dévouée et discrète, comment faire pour ne pas succomber ? Et n'est-il pas enfin temps de se laisser envahir par la vie ?

Note du film : ★★/♥
Avis : Ce n’est peut-être pas le film le plus original qui soit mais « Maria rêve » a été pour nous une découverte lumineuse et une histoire « baume au cœur », un métrage classique qui, par sa douceur, le jeu de son casting et sa teneur se révèle être au final être un petit coup de cœur. Parce qu’il est en effet possible de reconnaître qu’un long-métrage banal peut faire l’effet d’un bonbon savoureux qui nous reste en mémoire des jours après sa vision, « Maria rêve » est, pour nous, un petit film sans prétention qui est parvenu à nous faire vivre de belles émotions…
 
Je passe toujours deux fois…
 
Après s’être essayés aux courts-métrages et avoir foulé les tournages en tant qu’acteurs, Lauriane Escaffre et Yvo Muller passent le cap du long et associent leurs écritures et leur sensibilité pour nous offrir un « Maria rêve » positif et enjoué.

Appelé dans un premier temps « Le déhanché d’Elvis », ce premier essai est la parfaite occasion de retrouver un tandem apprécié :
Karin Viard et Grégory Gadebois, touchants et d’une authenticité que nous avons énormément appréciée. Dans ce film, Karin Viard incarne une femme de ménage d’une bonne quarantaine d’années, installée de façon très pépère dans sa vie aux côtés de son mari transparent et marqué par le départ de sa fille avec un homme de son âge.
 
Quittant le « privé » pour intégrer une équipe de nettoyage d’une école de Beaux Arts, Maria découvre un univers nouveau, où œuvres improbables, amitiés et dépassement de soi sont au rendez-vous. Bouleversant sa vie et donnant un nouveau sens au quotidien dans lequel elle s’était enfermée, cette opportunité va lui donner une impulsion de vie qu’elle avait enfouie, lui permettre de se (re)découvrir, se surpasser et s’aimer. Joli rôle taillé sur mesure pour une comédienne que nous avons toujours appréciée, celui de Maria lui va comme un gant et lui offre la possibilité d’incarner un personnage extrêmement touchant…
 
Et il en va de même pour Grégory Gadebois qui quitte, ces dernières années, les seconds rôles pour prendre une jolie place sur nos écrans, nous émouvoir, nous toucher en plein cœur avec son regard « bonhomme » et sa sincérité. Ici encore, le comédien (que l’on a adoré dans « Le jeu », « J’accuse  » ou encore « Délicieux ») s’impose à nous à travers les traits d’un Hubert que l’on aimerait tous croiser, un personnage truculent et attendrissant qui évolue au contact des étudiants qu’il côtoie et de la nouvelle arrivée dans l’équipe d’entretien, Maria.
 
Tantôt drôle, tantôt plus terre à terre, « Maria rêve » est une comédie romantique feel good très traditionnelle et peu révolutionnaire mais un film qui séduit par la tendresse qui s’en dégage et l’authenticité de ses personnages. 
Convenu et classique, le premier long-métrage de Lauriane Escaffre et Yvo Muller n’en reste pas moins un petit plaisir ciné que l’on déguste avec gourmandise et curiosité, affection et empathie pour ses deux protagonistes errants emplis d’une belle humanité. Un petit film sans chichi qui remplit son petit contrat et nous faire vivre de belles émotions, bref, une sympathique petite pioche qui se regardera sans affliction.
Durée du film : 1h33
Genre : Comédie/romance
Date de sortie en Belgique/France : 28 septembre 2022
De Lauriane Escaffre et Yvo Muller– Avec Karin Viard, Grégory Gadebois et Noée Abita
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Le Tigre et le Président

9/26/2022

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Résumé du film : 1920, les années folles. Georges Clemenceau vient de perdre l’élection présidentielle face à l'inconnu Paul Deschanel, un idéaliste qui veut changer le pays. Mais un soir ce dernier tombe d'un train et se volatilise. Au petit matin, la France cherche son président, une occasion en or pour le Tigre Clemenceau...

Note du film: ★★ (par François)

Avis : Voici un film à portée historique qui se veut pour le moins original ! En effet, « Le Tigre et le Président » revient sur un épisode totalement méconnu de notre Histoire et plus particulièrement sur l’élection du président Paul Deschanel face à Georges Clemenceau (surnommé « Le Tigre » pour son rôle déterminant dans la Grande Guerre mais aussi sur les négociations du Traité de Versailles) en 1920. 
Mais est-ce qu’un excellent sujet de départ et de très bons comédiens suffisent à en faire un film marquant ? Rien n’est moins sûr…

​« Tiens, il me semble avoir entendu pleurer un enfant »

Pour qui regarderait le film de Jean-Marc Peyrefitte sans connaitre les troubles mentaux dont souffrait l’ancien président de la République, il y aura une sacrée surprise à la clé ! Resté dans l’Histoire de France pour sa fameuse chute d’un train en marche après quelques mois de mandat, Paul Deschanel (joué par un Jacques Gamblin investi) est un vrai personnage romanesque ! Et cela tombe bien car la volonté du réalisateur était de réhabiliter l’homme d’Etat tant il était en avance sur son temps. Jugez plutôt : nous sommes en 1920 et Paul Deschanel voulait donner le droit de vote aux femmes (elles obtiennent le suffrage universel en 1948), abolir la peine de mort (il faudra attendre 1981 en France), mais aussi développer l’amitié franco-allemande. Quand on sait aujourd’hui que le Traité de Versailles défendu par Georges Clémenceau a été vécu comme une humiliation sans nom par toute une génération d’Allemands et que cette rancœur a mené le pays à de profonds troubles sociétaux dont a émergé la figure d’Adolf Hitler, on se dit effectivement que l’homme était visionnaire ! Car de ce traité, une génération d’enfants a été sacrifiée sur l’autel du nationalisme exacerbé. Aussi, il était logique que le réalisateur mette en scène le Tigre incarné avec force par André Dussollier bien grimé pour l’occasion.

D’emblée, le réalisateur nous prévient : oui les faits sont historiques mais afin de tisser cette œuvre, de petites libertés ont été prises. Le problème est que de notre point de vue, le film glisse un peu trop dans la comédie outrancière. Un entre-deux plus mesuré aurait donné plus de puissance au film et c’est bien dommage car il se dégage du film « Le Tigre et le Président » une sorte de farce surréaliste qui s’appuie certes sur le réel mais dont on a l’impression qu’il a été tordu pour nous parvenir en caricature… Alors oui, le Président souffrait d’un état anxio-dépressif associé au syndrome d’Elpénor (qui se traduit par un réveil incomplet après un sommeil profond) mais le résultat à l’écran est, selon nous, un peu trop appuyé. Pourtant, le réalisateur s’est bien documenté sur le sujet puisqu’il se base sur des biographies mais aussi l’intégrale des discours de Paul Deschanel pour réaliser l’ensemble de son intrigue.

Un bon point revient à la réalisation qui ne souffre d’aucune critique, pas plus que le jeu des comédiens ou encore des décors ! L’équipe a obtenu des autorisations rares pour renforcer le réalisme des lieux montrés à l’écran. Le Ministère des affaires étrangères, le Congrès de Versailles, une chambre du Quai d’Orsay mais aussi les extérieurs de l’Elysée renforcent une très belle impression !

Hélas, cela n’a pas suffit à nous convaincre car si ces éléments sont épatants, le film s’oublie vite. La faute à un réalisateur qui fait du surplace en seconde partie de métrage. Nous avons la fâcheuse impression d’assister souvent aux mêmes scènes rendant le temps particulièrement long ! Heureusement, quelques scènes truculentes et bien amenées finissent pas nous sortir de notre torpeur mais cela ne suffit pas à nous embarquer totalement dans cette proposition pourtant originale.

​Pour conclure, 
« Le Tigre et le Président » est l’exemple type d’un film qui possède en lui de belles qualités, mais dont le traitement scénaristique ne permet pas d’éveiller notre attention sur la durée. Porté par de solides comédiens et bien réalisé, le film de Jean-Marc Peyrefitte manque toutefois de relief pour marquer les esprits…

Durée du film : 1h36

Genre : Comédie, Histoire
Date de sortie en Belgique : 21 septembre 2022
Date de sortie en France : 7 septembre 2022
De Jean-Marc Peyrefitte – Avec Jacques Gamblin, André Dussollier, Christian Hecq, Astrid Whettnall, Anna Mouglalis
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Freaks out

9/25/2022

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Résumé du film : Rome, 1943, sous occupation nazie, la Ville éternelle accueille le cirque où travaillent Matilde, Cencio, Fulvio et Mario comme phénomènes de foire. Israel, le propriétaire du cirque et figure paternelle de cette petite famille, tente d'organiser leur fuite vers l’Amérique, mais il disparaît. Privés de foyer et de protection, dans une société où ils n’ont plus leur place, les quatre « Freaks » vont tenter de survivre dans un monde en guerre…

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Il y a un peu de l’excellente série « Carnivale » et un brin de « Nightmare Alley » agrémenté de références aux films sur la thématique du cirque dans celui de Gabriele Mainetti. Couronné par 6 Prix David Di Donatello (décernés par l’Académie du cinéma italien), « Freaks out » a en effet largement mérité ceux-ci. ​
Meilleur film, meilleurs effets visuels, meilleur maquillage ou encore meilleure production sont venus récompensés un audacieux long-métrage, une fable fantasque sur fond de Deuxième Guerre, un drame fantastique aux personnages attachants et à la dystopie déstabilisante. Bref, un méli-mélo étrange et efficace qui évoque la douleur des rafles, la cruauté de la Guerre et son dénouement fatal… Un petit régal !
 
Où sont les véritables monstres ?
 
Réalisateur italien méconnu de notre cinéphilie, Gabriele Mainetti se révèle à nous à travers un excellent long-métrage constitué de drame, de film de guerre, de fable, de fantastique et d’aventure… Un métrage qui, à travers ses personnages principaux, nous font (re)vivre un épisode sombre de notre Histoire sous le prisme du conte et d’intrigues singulières qui se rejoignent pour le meilleur et pour le pire.
 
Au centre de son récit, on trouve Matilde, une jeune fille « électrique » incapable de gérer son pouvoir, une adulescente attachée à une troupe de cirque itinérant constituée d’autres talents atypiques : il y a Mario, l’Homme aimant, Fulvio, l’homme-chien et Cencio, celui qui parle à l’oreille des insectes mais aussi et surtout Ismaël, un père de substitution qui lui promet le succès en Amérique et la prise sous son aile depuis de nombreuses années. Alors, lorsqu’arrivés à proximité de Rome, notre quatuor voit disparaître Ismaël (probablement emmené vers les camps par les Nazis installés dans la région) c’est l’équilibre d’une belle amitié qui se voit menacé… Et c’était sans compter sur l’attirance qu’exerce le cirque allemand de Franz où la promesse de mille monts et merveilles se fait savoir de bouche à oreilles et où la popularité pourrait bien tout changer…
 
Magnifié par de beaux effets spéciaux et une photographie superbe sublimant des décors impressionnants, « Freaks out » est non seulement un film étonnant mais l’occasion de découvrir un casting italo-allemand des plus convaincants. En tête, Aurora Giovinazzo (Matilde), une jeune femme dont le registre d’émotions parvient à nous toucher au plus profond et Franz Rogowski alias Franz, son Némésis à l’écran.
 
La petite fille aux étincelles…
 
Franz Rogowski, découvert dans « Ondine » ou « Une vie cachée » de Terrence Malick, assure haut la main dans son rôle de Franz, nazi frustré de ne pas participer activement à cette guerre et d’une implacable cruauté. Recherchant coute que coute une bande de « quatre fantastiques » qui permettraient à l’Allemagne de gagner ce combat sans fin, Franz, pianiste d’excellence a des visions : celles d’un futur plus ou moins proche, des bribes d’innovations du XXIème siècle (les smartphones, manettes de Playstation, hand spinner et autres grands tubes pop/rock que l’on adore redécouvrir au piano) mais aussi des images du suicide d’Hitler, de la chute de sa patrie ou encore du procès de Nuremberg, autant de frayeurs qu’il veut fuir en changeant le destin. Alors, lorsque son chemin croise celui de Matilde et lui fait entrevoir la concrétisation de ses projets les plus fous, l’Allemand déjanté ne recule devant rien, quitte à se ridiculiser…
 
Fable fabuleuse mettant en exergue la cruauté de la guerre et celle des pratiques nazies, « Freaks out » montre bien que les monstres ne sont pas ceux auxquels on s’attend. Si la nature façonne parfois des êtres singuliers, les parcours de vie, eux, peuvent distiller au plus profond des Hommes une intolérable cruauté.
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​Illustrée par des scènes choquantes que l’on peut totalement oublier, la sauvagerie humaine assombrit un peu plus ce drame obscur dans lequel nous avons pris un plaisir cinématographique à évoluer, une très jolie découverte artistique à ne pas manquer, pour peu que vous sachiez la thématique principale qui vous sera proposée.
Durée du film : 2h21
Genre : Aventure, Drame
Date de sortie en Belgique : 21 juin 2022
De Gabriele Manietti – Avec Aurora Giovinazzo, Franz Rogowski , Claudio Santamaria,  Pietro Castellitto
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Les cinq diables

9/23/2022

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​Résumé du film
 : Vicky, petite fille étrange et solitaire, a un don : elle peut sentir et reproduire toutes les odeurs de son choix qu’elle collectionne dans des bocaux étiquetés avec soin. Elle a extrait en secret l’odeur de sa mère, Joanne, à qui elle voue un amour fou et exclusif, presque maladif. Un jour Julia, la soeur de son père, fait irruption dans leur vie. Vicky se lance dans l’élaboration de son odeur. Elle est alors transportée dans des souvenirs obscurs et magiques où elle découvrira les secrets de son village, de sa famille et de sa propre existence.

Note du film : ★★ (par Véronique)


Avis : Il y a quelque chose de mystérieux, de brut, d’inexplicable dans le premier plan du film « Les cinq diables » de Léa Mysius. Cette image d’Adèle Exarchopoulos démunie devant un brasier, habillée dans une tenue pailletée, nous hante et trouve un éclaircissement au fil de cette heure trente hybride où se mêle fantastique, drame et romance… Un mélange étonnant qui fonctionne pourtant et qui permet à son trio de femmes de s’imposer à l’écran.

​C’est que, il faut le reconnaître, « Les cinq diables » est un véritable cadeau interprétatif pour Adèle Axarchopoulos qui n’a pas fini de nous surprendre par son implication dans différents registres. Véritable caméléon, capable de rajeunir d’un changement de coiffure, la comédienne habite ses personnages comme personne, leur insufflant une dramaturgie par moments et une vraie joie de vivre à d’autres.
 
Solitaire, cette mère de famille (mariée à un pompier absent), élève sa fille dans une organisation rituelle qui la voit beurrer les tartines de son enfant de 11 ans, travailler le jour dans une piscine municipale (appelée « Les cinq diables » dont est tiré le nom du film) et finir par s’entraîner à nager dans l’eau fraîche d’un lac niché au cœur des montagnes du Vercors… Déconnectée de la réalité, elle ne voit pas le don inouï qu’à Vicky (épatante Sally Dramé dont c’est le premier rôle) de recréer et identifier des odeurs ni le harcèlement dont elle est la victime, ne se bat pas pour sauver son couple et ne mesure pas la détresse dans laquelle évolue sa meilleure amie, défigurée par un incendie. Mais lorsque Julia, la sœur de son mari et amie de longue date ressurgit dans sa vie, Joane tourne son regard vers le passé et ne vit plus dans le présent aseptisé qu’elle a peu à peu façonné.
 
Troublant, doté d’une qualité d’image évidente (l’utilisation du 35mm y est pour beaucoup), « Les cinq diables » est difficilement classable et « notable » tant il oscille entre fascination et déception. Fascination pour son approche inédite (comme l’utilisation des odeurs comme médium entre le passé et le présent et les observations des souvenirs ayant un impact sur le déroulement des événements) et l’interprétation très juste du trio d’actrices (Adèle Exarchoupolos, Sally Dramé et Swala Emati). Déception par sa lenteur, sa redondance et ses invraisemblances…

​Toujours est-il que sa mise en scène et sa beauté artistique en font déjà un film digne d’intérêt, un patchwork de genres opposés qui se combinent pour livrer un résultat de qualité et nous offrir une véritable expérience ciné. Deuxième long métrage de Léa Mysius, « 
Les cinq diables » n’en finit pas de nous étonner !
Durée du film : 1h35
Genre : Drame fantastique
Date de sortie en Belgique : 21 septembre 2022
De Léa Mysius – Avec Adèle Exarchopoulos, Sally Dramé, Swala Emati, Daphné Patakia et Moustapha Mbengue
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Tout le monde aime Jeanne

9/22/2022

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Résumé du film : Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. A l’aéroport, elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée, fantasque et quelque peu envahissant.

Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Tendre et rempli d’humour (noir), « Tout le monde aime Jeanne » est le premier long-métrage de Céline Devaux, une scénariste/réalisatrice en devenir on ne peut plus intéressante qui parvient à aborder les maux de notre société avec légèreté.
 
Alternant les prises de vue réelles et quelques scènes d’animation reflétant les états d’âme et les souvenirs de notre héroïne, ce premier essai hybride déconcerte dans un premier temps et finit par nous séduire minute après minute jusqu’à son dénouement.
Ingénieux, touchant et rempli d’une belle humanité, « Tout le monde aime Jeanne » convainc notamment grâce à son duo complice formé par Blanche Gardin et Laurent Lafitte, deux comédiens au diapason qui, bien que fidèles à eux-mêmes et prenant peu de risque dans leur interprétation, nous font vivre de belles émotions.
 
Et pourtant, le défi n’était pas gagné d’avance tant le film de Céline Devaux semblait ordinaire et similaire à tant d’autres… Nous contant l’histoire d’une Jeanne paumée, en deuil et mal dans sa peau, « Tout le monde aime Jeanne » aurait pu jouer sur les stéréotypes, être une énième illustration des préoccupations actuelles et de la déshumanisation de notre société ultra-connectée. S’il y a un peu de cela (mais on en rit plutôt que de s’en accommoder), c’est surtout dans l’approche des émotions intérieures de son personnage principal, dans son regard sur une frange de la population préoccupée par l’image renvoyée, dans l’appréhension des souvenirs laissés dans un appartement vide de la présence de sa mère mais chargé de réminiscences souvent négatives et dans son cheminement vers une délivrance et un épanouissement personnel que le film brille de mille feux.
 
Empathique et drôle, l’histoire personnelle qui se déroule devant nos yeux laisse aussi la place à un brin de folie apporté par le personnage de Jean (Laurent Lafitte) tout aussi seul mais comblé par les mensonges qu’il se raconte et les coups foireux qu’il aime perpétrer et une jolie solidarité et entraide incarnées par le frère de Jeanne, Simon (Maxence Tual, tout aussi bon)… 

​C’est un film joyeusement triste ou clair-obscur que l’on aime découvrir à travers sa réalisation fantasque et originale… Un premier long qui marque de nombreux points et ne nous lâche jamais la main. Bref, une jolie petite réussite qui installe les jalons d’un cinéma intriguant dont on suivra l’évolution avec un intérêt certain.
Durée du film : 1h37
Genre : Comédie dramatique
Date de sortie en Belgique : 21 septembre 2022
De Céline Devaux – Avec Blanche Gardin, Laurent Lafitte, Maxence Tual, Nuno Lopes et Marthe Keller
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Une belle course

9/21/2022

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Résumé du film : Madeleine, 92 ans, appelle un taxi pour rejoindre la maison de retraite où elle doit vivre. Elle demande à Charles, un chauffeur un peu désabusé, de passer par les lieux qui ont compté dans sa vie, pour les revoir une dernière fois. Peu à peu, au détour des rues de Paris, surgit un passé hors du commun qui bouleverse Charles.

Note du film : ★★ (par Thomas)

Avis : Le temps qui passe et la vieillesse sont des sujets maintes fois abordés au cinéma. On se souvient par exemple du joli film « Les Souvenirs » de Jean-Paul Rouve qui offrait à Annie Cordy son chant du cygne. C’est désormais au tour de Line Renaud à repasser dans la lumière, après une carrière bien remplie à la scène, au cinéma et à la télévision.
Au départ d’un scénario écrit pour elle par Cyril Gély (César de la meilleure adaptation pour Diplomatie), le réalisateur Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël, L’affaire Farewell, etc.) a immédiatement voulu retravailler le sujet pour proposer le deuxième rôle à Dany Boon. Reliés malgré eux par leurs racines du « Nooord », ce n'est pourtant pas sur le terrain de la comédie que se sont aventurés ces trois artistes prodigieux pour nous proposer un spectacle honorable. Le sujet n’invite d’ailleurs pas à la rigolade.

A la manière d’un « Green Book » qui réunit deux personnages que tout oppose dans un même véhicule, cette « Belle course » met en exergue un tandem qui arrive encore à nous surprendre malgré le côté non inédit de la rencontre. C’est aussi pour Dany Boon une occasion supplémentaire de nous prouver qu’il est capable de jouer dans un autre registre que celui de la comédie.  Son personnage évolue en humanité au fil de cette rencontre touchante où se mêlent flash-back et fantômes du passé. L’artiste qui ne revendique aucun plan de carrière a une fois encore laissé parler son cœur en posant son choix sur un sujet qui a su l’émouvoir, également pour donner la réplique à son amie Line Renaud qu’il affectionne beaucoup.

Christian Carion a-t-il réalisé un film de copains ? Pas vraiment, même si les liens artistiques et la complicité des protagonistes semblent évidents. Il fallait l’intelligence et l’humilité du cinéaste pour parvenir à emmener ses acteurs sur la voie nostalgique et mélancolique sans sombrer dans la caricature pathétique en leur laissant la marge de manœuvre adéquate. 


​Tourné en grosse partie en studio pour le confort de l’actrice nonagénaire, ce « road-movie à huis-clos » se regarde avec tendresse et bienveillance, en dépit d’une conclusion un peu trop prévisible.
​

​Durée du film
 : 1h31

Genre : Drame
Date de sortie en Belgique/France : 21 septembre 2021
De Christian Carion – Avec Line Renaud, Dany Boon, Alice Isaaz
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Trois mille ans à t'attendre

9/20/2022

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Résumé du film : Lorsqu’une érudite britannique invoque un djinn à Istanbul à l’aide d’une antique fiole magique, elle obtient trois vœux en échange de sa liberté. Des années d’apathie et d’isolement l’amènent à douter de ses souhaits, jusqu’à ce que le djinn, au travers de ses histoires, réveille en elle un profond désir, celui d’être aimée.

Note du film : ★★★ (par François)

Avis : Présenté en hors compétition au dernier Festival de Cannes, « Trois mille ans à t’attendre » jouit d’une belle réputation auprès de ceux qui ont pu le voir en avant-première. Pour autant, le nouveau film de George Miller (Mad Max) mérite-t-il autant d’éloges ? A cette question, nous répondons par l’affirmative tant il y a du génie dans ce film !
« A peine eut-elle commencé à frotter cette lampe, qu'en un instant, en présence de son fils, un génie hideux et d'une grandeur gigantesque s'éleva et parut devant elle ». Les Mille et Une Nuits

Il est de ces films originaux que nous n’attentions pas spécialement et qui, à leur vision, créent la surprise. Et à ce petit jeu, « Trois mille ans à t’attendre » remporte la palme !  Très intéressant à suivre dans sa première partie, le film possède l’intelligence de jouer avec le genre qu’il insuffle.

En effet, le long-métrage s’ouvre sur le personnage d’Alithéa, incarnée à l’écran par la talentueuse Tilda Swinton. Narratologue renommée, elle est appelée à voyager aux quatre coins du monde pour donner des conférences sur les techniques et les diverses structures narratives mises en œuvre dans les formes littéraires que nous connaissons tous… Parmi lesquelles les récits mythologiques et autres légendes qui n’ont plus aucun secret pour elle ! Après tout, ces écrits renferment en eux l’Histoire de l’Humanité et ce que l’Homme ne pouvait expliquer jadis, il le fait aujourd’hui par la science. Depuis toujours donc, l’Homme s’est raconté des histoires pour expliquer ce qui lui échappait alors. Dieux, héros, Djinns et monstres étaient les seules manifestations inventées par nos ancêtres pour appréhender le monde dans lequel ils vivaient.

Et lorsque Alithéa voit des visions de personnages antiques qui semblent la suivre, elle se dit qu’elle est un peu surmenée (et on la comprend !). Faisant un peu de shopping dans un souk, la spécialiste solitaire tombe sur une ancienne petite bouteille décorative qui abrite…un gigantesque génie (Idris Elba qui tient impeccablement son grand rôle).

Classiquement, le Djinn lui demande trois vœux afin qu’il soit libéré de ses obligations. Sauf qu’Alithéa est une femme d’une grande rationalité qui dit posséder tout ce qu’elle souhaite mais surtout qui connait le revers de la médaille. Car dans tous les contes et légendes, les conséquences sont toujours présentes (et ce n’est pas toujours pour un mieux !). Commence alors le véritable voyage et la meilleure partie du film, celle où le Djinn raconte son existence, ses espoirs mais aussi ses errances.
 
Visuellement magnifique, les décors et le soin apporté à la reconstitution mythologique mise en place par George Miller favorisent notre propre voyage ! Les rencontres avec Salomon, la reine de Saba et les autres figures entrées dans la légende participent à la richesse du film ! Et nous sommes véritablement téléportés aux côtés de ce génie bienveillant qui aspire plus que tout à accomplir sa raison d’être.

Habile mélange de romances, de film « historique », mais aussi d’une belle réflexion sur l’accomplissement de l’humain, « Trois mille ans à t’attendre » souffle davantage le chaud que le froid ! Au pire, nous avons trouvé sa seconde partie plus convenue car elle n’évite pas les longueurs, clichés et autres déjà-vus inhérents à son genre. Cependant, il serait dommage de bouder un plaisir bel et bien présent !
S’appuyant sur une belle réflexion des aspirations humaines mais aussi un formidable voyage mythologique porté par des comédiens brillants, « Trois mille ans à t’attendre » expose au grand jour la maestria d’un réalisateur que nous n’attendions pas dans ce registre. A l’opposé d’un « Mad Max », George Miller, nous prouve qu’à 77 ans, il a encore de belles histoires à raconter !

​Durée du film : 1h49
Genre : Fantastique, romance
Date de sortie en Belgique : 14 septembre 2022
Titre original: 
Three Thousand Years of Longing
De George Miller – Avec Tilda Swinton et Idris Elba
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Moonage Daydream

9/18/2022

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Résumé du film : Avec Moonage Daydream, Brett Morgen (The Kid Stays in the Picture, Kurt Cobain: Montage of Heck, Jane) présente une immersion transcendant les genres, dans l'art et les sons de David Bowie. 

Considéré comme l'un des plus grands artistes de notre époque, David Bowie a fait bouger la culture pendant plus de 50 ans. Moonage Daydream est le premier film à être soutenu par les proches de David Bowie, qui ont accordé à Morgen un accès sans précédent à leur collection.

Raconté à l'aide d'images kaléidoscopiques sublimes, d'images d'archives personnelles, de performances inédites, et ancré dans la musique et les paroles de David Bowie lui-même, le documentaire invite le public à s'immerger dans le monde unique qu'est « Bowie ».


Note du film: ★★★ (par François)​
Avis : La sortie sur nos écrans de « Moonage Daydream » est l’occasion de se pencher sur cette fameuse question : « C’était quoi ou plutôt c’était qui David Bowie » ? 

​Que l’on aime ou pas l’univers proposé par le chanteur, le moins que l’on puisse écrire, c’est que l’artiste ne laissait personne indifférent. Sous la direction du réalisateur
Brett Morgen (très renommé dans l’univers du documentaire et multi-primé), « Moonage Daydream » se propose d’approcher la personnalité éminemment complexe de l’artiste mais aussi d’enlever son ou plutôt ses nombreux masques. En route vers un voyage visuel et auditif exquis !

Changes

Se présentant sous la forme d’un documentaire très ambitieux, le film révèle aux spectateurs les archives inédites du chanteur. C’est bien simple, la volonté du réalisateur est de parcourir la carrière de David Bowie sous le prisme de son identité. Qui était il ? Croyait-il en Dieu ou à une instance supérieure ? Que signifiaient ses costumes et son maquillage pour lui ? Quelles étaient ses rêves ? Comment se percevait-il ?

Let’s Dance

Nous avons été sidérés de découvrir tant d’images inédites (et dépoussiérées car visuellement très belles), mais aussi de voir les poèmes de David Bowie ou encore ses peintures. Véritable touche à tout, l’artiste se livre comme jamais, soit dans des interviews classiques, soit en voix off sur des images judicieusement choisies. Et quand on sait que Brett Morgen a mis quatre ans pour monter les images, puis dix-huit mois pour concevoir l’univers sonore, l’animation mais aussi la palette chromatique du film-documentaire, on mesure davantage la chance de découvrir sur grand écran un des artistes les plus prolifiques et les plus mystérieux que l’on connaisse !

De plus, revoir aujourd’hui les fameuses interviews de Ziggy Stardust parlant ouvertement de bisexualité dans les années 70 a quelque chose d’éclairant. Car oui, si l’immense artiste qu’il représentait, paraissait étrange aux yeux de certains, c’était parce qu’il s’était constitué, avant tout le monde, une identité très libre pour l’époque. Voulant diffuser l’amour et la paix à travers ses chansons, il est le premier à évoquer les questions de l’identité ou plutôt des identités multiples qui dépendaient de son humeur.
 
« Moonage Daydream » , c’est avant tout un objet filmique d’une incroyable richesse qui tente de percer, avec beaucoup d’adresse d’ailleurs, la figure de David Bowie. Ce dernier dira d’ailleurs de lui qu’il est avant tout un collecteur de son temps. En effet, il était parvenu à capter l’essence de la société dans laquelle il vivait pour la projeter dans son art. Chant, peinture, écriture, personnages scéniques inventés, tout participe à enrichir la galaxie Bowie !
 
Véritable pionnier, le chanteur a toujours été en avance sur son temps, et le film en témoigne parfaitement. La seule fois où David a choisi d’écouter son public et d’aller à la rencontre des souhaits de ce dernier, c’était dans les années 80 avec des titres comme Let’s Dance ou Ashes to Ashes qui touchaient directement le cœur des fans en proposant des chansons joyeuses mais aussi plus simples… Brett Morgen a construit son film pour nous proposer des clés de lecture pertinentes de cet immense artiste et on s’en régale, tant par ses images que par ses choix sonores!
 
Au montage souvent très rapide, sont greffés des effets visuels qui prennent vie sous les pulsations vocales du chanteur. Ce voyage poétique, visuellement magnifique doit aussi beaucoup au soin accordé au son.     Pour les besoins du film, Tony Visconti (collaborateur, ami et producteur musical de Bowie) mais aussi le mixeur Paul Massey, ont remasterisé et adapté les titres pour le cinéma en proposant du 5.1, 7.1 ou du Dolby Atmos en fonction des possibilités offertes par les salles. Prodigieux !

​Véritable hommage à l’immense David Bowie, « 
Moonage Daydream » s’adresse avant tout aux fans de l’artiste mais aussi à tous les curieux qui accepteraient de cheminer dans un voyage auditif et visuellement éblouissant, mais aussi très contemplatif. Vous voilà prévenus !

​Durée du film
 : 2h20

Genre : Documentaire 
Date de sortie en Belgique : 14 septembre 2022
Date de sortie en France : 21 septembre 2022
De Brett Morgen – Avec David Bowie
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Revoir Paris

9/16/2022

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Résumé du film : A Paris, Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle plus l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible.
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)
 
Avis : Film coup de poing nous invitant à nous mettre à la hauteur du regard des victimes d’attentats, « Revoir Paris » est assurément le drame psychologique le plus réussi que nous ayons vu ces derniers temps. Porté par une Virginie Efira épatante dans le rôle de cette jeune femme traumatisée et coupée du monde, le long-métrage de Alice Winocour est un puzzle mnémonique hypnotique et terriblement empathique ! Un film à voir et à vivre de l’intérieur !
SOS d’une victime en détresse…
 
On lui doit « Maryland », « Augustine » ou encore « Proxima ». Dans ses trois premiers longs-métrages, Alice Winocour s’intéressait au parcours, à la psychologie, au mal-être de femmes en quête d’apaisement, de résilience. Ici encore, la réalisatrice et scénariste française nous plonge au cœur des tourments de Mia, une survivante d’un attentat impressionnant s’étant déroulé dans une brasserie, un soir d’orage, où de nombreux Parisiens ou touristes s’étaient rassemblés pour boire un verre ou diner. Tombée au mauvais endroit au mauvais moment, Mia se voit affectée par le traumatisme qu’elle a subi, cherchant des réponses, des bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s’est passé.
 
Trompée par de fausses réminiscences de cette soirée, elle pousse la porte du lieu du massacre en quête de vérité, pour se reconstruire, avancer, se réparer… Mais elle ne sera pas la seule à effectuer cette démarche et rencontrer d’autres victimes ou membres des familles apparentées lui permettra peu à peu de mesurer qu’elle n’est pas seule à porter ce terrible fardeau. A force de creuser le vernis des souvenirs, la vérité prend forme et commence alors une autre quête, celle de l’identité, de la rédemption, de la reconstruction… plus vraie que nature !
 
Basé sur une approche véritable et très documentée, le film de Alice Winocour tire sa véritable force dans l’interprétation de Virginie Efira et de Benoit Magimel, deux acteurs hors pair qui nous happent et nous installent au plus près des personnages qu’ils incarnent, nous faisant ressentir leurs fêlures, leurs espoirs, leurs émotions diverses… Mais on la trouve aussi dans ses plans rapprochés qui captent les traits fermés de son héroïne, son regard absent ou perdu, ses sentiments enfouis qui transparaissent dans les yeux et les esquisses de ses sourires… des non-dits qui sont figés par la très jolie photographie de Stéphane Fontaine.

​Bref, « 
Revoir Paris » (et son souhait de nous faire revivre les choses sous un regard neuf après un traumatisme profond) a cette capacité de nous faire vivre les choses de l’intérieur, avec authenticité et sincérité, empathie et grande humanité ! Un film à ne pas manquer !

​Durée du film 
: 1h45

Genre : Drame
Date de sortie en Belgique : 14 septembre 2022
Date de sortie en France : 7 septembre 2022
De Alice Winocour – Avec Virginie Efira, Benoît Magimel et Grégoire Colin.
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